Wake Up (Vodkmixem)

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BONNE ANNÉE !
(j'avais dit que ce serait un petit chapitre. Spoil : j'ai menti.)

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"-Valentin, bois deux gorgées ou dit quelque chose de gentil sur le voisin de ton choix

-Euuh, Cyril ta des beaux cheveux.."

Le rouquin explosa de rire, remerciant le rider au passage, tandis que Maxime ne semblait pas très en joie d'avoir entendu ça.

"-Cyril, bois deux gorgées si tu as déjà voulu tenter quelque chose avec une des personnes dans la pièce, sinon, distribue tes gorgées."

Ni une ni deux, le rouquin bu. Maxime commençait à voir rouge. Vraiment rouge.
Pendant ce temps, Cyril regardait Valentin, et Valentin semblait comprendre un peu c'qu'il se passait.

"-Maxime, bois trois gorgées si tu penses à quelqu'un de cette pièce souvent.

-J'te l-le fait pas d-dire le jeu.."

Le brun bu d'une traite. Il ne bu pas trois gorgées mais la totalité de son verre. Cul sec. Ça commençait à chauffer dans sa tête, il ne fallait pas que les questions deviennent plus intrusives car ça risquait de mal finir.

"Valentin, distribue deux gorgées si ton voisin de gauche t'attires."

Le coeur de Cyril battait vite, tandis que Maxime risquait d'avoir peur de la réponse. Valentin lui, ne savait quoi faire, oui, il était attiré par Cyril. Oui. Mais ça voulait rien dire. Pas là, car il savait que c'était juste un substitut. Pourtant, il distribua ses gorgées. Maxime resta stoïque, du moins il essaya, ses genoux se mirent automatiquement à trembler, touchant la table. Faisant un bruit désagréable. Mais il ne contrôlais pas.

"-Arrête Maxime..

-Ho toi ta gueule."

Aïe. Pas cool. Le jeu n'en avait que faire des querelles des deux anciens amants. Il continua.

"-Cyril, bois la fin de ton verre si tu es amoureux."

Cyril.. Ne but pas. Pas tout son verre, car il n'était pas amoureux. Il ne savait pas, il était perdu. Comme tous ici ce soir.
Maxime fixait Valentin avec des yeux noirs et ce dernier feignait de ne pas le voir. Mauvaise stratégie si vous voulez mon avis.

"-Maxime, bois deux gorgées si tu as déjà embrassé quelqu'un de cette pièce dans les dernières 24h."

Ah. Bah voilà. Maxime bu lentement ses deux gorgées, comme pour appuyer devant Cyril que, ouais, ils s'étaient mis d'accord avec Valentin, mais pas exactement comme il fallait.
Le rider déglutissa, pendant que Cyril regardait Maxime, toujours autant paumé.
Putain, drôle de soirée.

"-Valentin, tu bois si tu à eu des ébats sexuelles durant ses dernières 24h."

Hm. Ils s'étaient chauffés mais il ne l'avait pas fait. Pas vraiment.. Mais quand même, ça pouvait compté.. C'était large. Donc.. Il ne savait pas trop.. Maxime le fixa, de façon à dire 'tu bois' et Cyril l'interrogeait du regard. Valentin réfléchissait, la main prêt de son verre.

"-B-bon putain tu bois. A-assume, a-assume bordel de merde. C'-c'est pas parce que t-tu veux draguer C-cyril que tu d-dois mentir. Alors bois ! BOIS."

Il était pas content, Maxime. Et, résigné, Valentin du boire. Sous l'regard de Cyril qui n'avait pourtant rien à dire. Et de toute façon, Valentin s'en foutait. Il se leva, menaçant, et se pencha vers Maxime.

"-Toi, ferme ta gueule. Déjà c'est ma vie, ce sont MES décisions. Si j'veux j'drague ta soeur même. T'as rien à dire. Rien du tout. Surtout que j'fais rien d'mal. J'dit c'qui s'passe dans ma tête. Mais non, je drague pas Cyril. Pas encore, ho, mais ne soit pas serein, ça ne saurait tardé. Maintenant, soit t'arrête de boire, soit t'arrête de faire comme si tu connaissais mieux ma vie que tout l'monde.

-Ah ouais ? Mais c'est p-pourtant le cas."

Maxime s'était enfoncé dans le canapé, un peu effrayé par le ton froid de son ami.

"-Je n'pense pas non."

Max s'était redressée. Son front collais presque celui de Valentin.

"-Valentin Palun, 26 ans, né le 24 mars 1992, tu aimes le bleu, ton animal préféré c'est le chat, tu aimes particulièrement la pizza au saumon. Tu as vécu deux ans à Vancouver, où tu es retourné quelque jours il y a un an environ. Évidemment ton sport de prédilection c'est le BMX, t'as un grand coeur. Tu es féministe malgré les blagues que tu fais. Tu réfléchis à devenir vegan aussi, tu m'as sauvé deux fois la vie j'crois bien. T'es une bonne personne avec un sacré caractère de merde. T'es pas sûr de toi malgré les apparences, tu sais jamais vraiment ce qui est le mieux. Tu écoutes trop les gens autour de toi. Tu ne sais pas vraiment ce qui est l'mieux pour toi. Tu avais peur de t'engager et d'aimer avant. Que dire d'autre ? T'es un sacré connard au vu de c'que tu veux d'Cyril.

-Mais ça, ça veut pas dire que tu me connais Maxime.

-Bien sûr, non. Ton front est pratiquement collé au miens, tes yeux regarde régulièrement mes lèvres, là, t'as la mâchoire serrés car tu sais qu'j'ai raison mais tu veux pas l'admettre, quoi d'autre ? T'es complètement paumé, parce que y a ta main à côté de moi qui commence à trembler nerveusement et puis-"

Valentin s'était reculé. D'un coup, comme si il avait été brûlé. Mais non, il avait été frappé par l'exactitude des paroles de Maxime. Notre rouquin regardait la scène, un peu impuissant. Il tenta de prendre la parole.

"-hey les gars on à tous un peu bu je pense pas qu'on est en état de.. Débattre ?"

Elle était là, la solution que cherchait Valentin pour clouer le bec de Maxime. Juste là, en face de lui, tentant de résoudre un conflit.

"-Cyril t'es adorable. Vient là."

Valentin vint enlacer le rouquin, qui ne dit pas non. Les deux hommes s'étreignait. Toujours sous l'oeil à moitié conscient du brun. Et là voilà, la vengeance.
Valentin releva la tête de Cyril, plongeant son regard dans les yeux noisettes de ce dernier. Et il fondit doucement sur ses lèvres.
Et en effet, Maxime qui regardait la scène n'avait plus rien à dire. Seulement il avait quand même eu raison. "T'es un sacré connard au vu de c'que tu veux d'Cyril."

"-J'ai toujours raison, Valentin."

Les poings de Maxime étaient serrés.

"-Cyril, reste pas là, genre, vraiment pas."

Le rouquin se recula. Effrayé.

"-Va dans la chambre que je t'ai préparé.

-Euh.. Ouais.."

Cyril s'en alla. Sa y'est. Les deux garçons étaient seuls.

"-hum. C'est pas beau, ce que tu fais.

-Mais je t'emmerde.

-J'entends bien. Sort de chez moi. Maintenant.

-Sinon quoi ? Qu'est ce que tu vas faire Maxime ?

-Sort. C'est tout. Juste, casse toi. C'est un conseil.

-J'en ai rien à fou-"

Il fut bien obligé de se stopper dans sa phrase, puisque le poing de Maxime était venu rencontrer sa joue.

"-T'as compris maintenant ? Tu dégage. TOUT DE SUITE."

Valentin tâta l'endroit de l'impact. Il avait mal, et une goutte de sang tomba sur sa main.

"-Mais Maxime t'es complètement taré.

-Ho oui sûrement. Casse toi. Maintenant.

-Écoute.."

Cependant, le coup avait peut être remis les idées de Val à leur place.

"-Je suis désolé.

-Et moi dont. J'te demande de partir là. Donc fait le. Sort de chez moi.

-Maxime.."

Le brun le poussa hors de son appartement. Triste. Valentin accepta, et, la main sur la joue, rejoigna sa voiture. Un peu dérouté par ce qu'il s'était passé, durant cette soirée.