Pour commencer, JOYEUX NOËL A TOUS! Ca me fait très plaisir que ce rantbook continu avec toujours plusieurs de lecteurs! Bien les 400 vues et je ne m'attendais pas à un tel succès, surtout que je raconte simplement ma vie. J'espère en tout cas qu'il vous aide comme il m'aide moi.
Enfin bref, comme vous l'avez vu au titre, cette partie va parler de Noël et surtout, du traditionnel diner de famille qu'on a sans aucun doute tous déjà vécu avec des expériences plus ou moins bonnes. (Et je serai d'avis que la majorité des diner de famille ne sont pas les moments les plus agréables au monde).
Noël, ah! Cette période de l'année où reçois tout plein de chose de la part de notre famille et cette période où tu dois recevoir tout le monde en se disant que c'est pour l'esprit de Noël... Quel schéma parfait pour une bonne partie de dysphorie à cause de tes grands parents transphobes/homophobes/racistes, ou alors à cause de ton oncle ou de ta tante qui t'appelle ''fille'' durant toute la soirée... aaah... que de bons moments!
Franchement, je dois vous avoué que je n'ai jamais ressentis autant de dysphorie depuis que je suis né. C'était tout bonnement atroce. Pour commencer, ma grand mère du côté de ma mère et son mari (raciste mais chuuut... laissez papi raciste dans son coin...) arrive, ce sont les premiers.
Et là, première remarque de ma grand-mère; ''ah bah, tu t'es pas habillée en fille?''. Merci mamie, je me sentais bien avec un bon passing et tout, mais tu as réussi à tout gâcher parce que j'ai mis un pantalon ''au lieu'' d'une robe. Alors, pour dévier la conversation et faire chier ma grand mère, j'ai demandé à son mari pourquoi il n'en avait pas mis une, et hop, claque dans la gueule de mamie, évitée!
La journée continue, bien évidemment, je me suis fait mégenré durant tout le repas du midi (même jusqu'au soit hein, fallait quand même pas que j'aille bien à un moment ou à un autre quand même), ensuite on se met à jouer et alors que je perdais, j'ai eu le malheur de dire ''ça me casse les couilles''. MAIS QUELLE ERREUR! Ma cousine de 14 ans, bim, reprise volée : ''mais t'en as pas''. Je vous jure, dans ma tête, sa tête à volée. Puis ma mère, pour me défendre a dit: ''mais on peut les avoir dans la tête tu sais!'' (merci maman, merci!). Et l'autre conne (là elle m'a littéralement achevé) ''je pense que si tu les as pas physiquement, tu ne les as pas dans la tête non plus''.
WASTED.
A partir de ce moment là, j'ai plus souris de la soirée et quand mon père m'a appelé ''ma fille'' plus tard, je suis parti chialer dans les toilettes. Et c'est la première fois que je n'arrive pas à me reprendre et à passer au dessus même si un jour je me suis laissé aller, mais là c'était volontaire (je sais pas si allez comprendre mais bon xD).
Enfin bon, heureusement c'est fini, ma cousine m'en a rebalancé ce matin parce qu'elle dormait ici, mais je suis passé au dessus même si ça pique et puis voilà.
La moral de ce petit chapitre c'est de ne jamais se laisser abattre et qu'un jour, ça ira mieux. Et aussi, il faudrait peut être que je fasse mon coming out pour qu'ils ferment un peu leurs bouche (pour être poli), mais bon, je sais pas si ce sera mieux ou pas parce que je connais ma grand mère, elle serait capable de l'ignorer/l'oublier jusqu'à la fin de sa vie même si j'entame une transition médicale.
Joyeux Noël à tous et j'espère que vous avez eu ce que vous vouliez à Noël et que même si vous avez reçu des cadeaux de filles alors que vous êtes un mec et inversement (n'oublions pas les non-binaires non plus), c'est pas grave et qu'un jour, ils comprendront.
Bisous les loulous!
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Rantbook d'un citron pas comme les autres
RandomJe n'ai pas trouvé d'autre mot que rantbook pour le titre, mais ce sera plutôt comme une journal, un vide cou.... esprit s'il vous plait ! Alors oui, ici ça va sans doute parler de genre, de sexe, d'amour pour les autres mais aussi de dysphorie, et...