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chapitre huit

-Tu pars déjà ?

Houssem hocha la tête, et Aëlys tenta de cacher sa déception.

-Tu n'oublies pas ton pass, hein ? lui rappela-t-il, et elle acquiesça. J'ai quelque chose pour toi.

Elle fronça les sourcils, et il sortit un maillot de l'OL tout neuf. Un sourire apparut immédiatement sur le visage de Aëlys.

-Merci Houssem !

Elle le déplia et l'enfila immédiatement.

-Il est trop grand pour moi, rit-elle, et Houssem sourit.

-Désolé, il ne restait que du M. Mais t'es adorable comme ça. Je t'en apporte un à ta taille dès qu'il y en aura.

Elle hocha la tête, et en voyant qu'il reprenait son sac du sol, prêt à partir, elle murmura.

-Attends.

-Qu'est-ce qu'il y a ? s'inquiéta-t-il, et elle commença à jouer avec ses mains, signe qu'elle était nerveuse.

-Je...j'ai dû enlever tous mes bijoux en arrivant en prison et j'ai besoin de ton autorisation pour porter de nouveau ma bague de fiançailles.

Elle secoua la tête.

-C'était censé être une question. Là, on dirait que je te force à dire oui, mais je veux juste...savoir.

-Aëlys, bien sûr que tu peux la porter, il sourit, secouant la tête. Ma demande en mariage tient toujours. Je veux toujours que tu sois ma femme et j'ai besoin de ton soutien dans les gradins avec ta bague sur les doigts.

-D'accord. Merci. Je vais aller la chercher alors.

-J'y vais. Fais attention à toi, n'oublie pas de fermer la porte et...

-Houssem. Ça va aller. J'ai pas perdu ces réflexes-là.

Il hocha la tête.

-À tout à l'heure Aëlys.

Sortir dans un parc était une chose, se retrouver dans un stade plein à craquer en était une autre. Et cette fois, pas de Houssem pour lui servir mentalement de protection. Il était là, mais un peu trop loin d'elle, et surtout, concentré sur autre chose qu'elle.

Elle ignorait qu'en vérité, même en étant concentré sur son match, elle occupait toujours un coin de son esprit. Elle l'avait toujours fait, même quand elle était à des centaines de kilomètres, enfermée dans une cellule. Mais là, c'était plus fort que toutes ces fois-là, parce qu'il savait qu'elle était là, qu'elle était de retour. Il ne marqua pas, mais il n'avait pas besoin de ça pour qu'elle soit fière de lui. Quand elle le retrouva, dans les couloirs du Groupama Stadium, prêt à partir, elle n'essaye même pas de contenir sa joie, et courut dans ses bras.

Ils n'eurent pas besoin de parler pour se comprendre ; comme bien souvent. Ils se serrèrent dans les bras pendant presque une minute avant de briser l'étreinte, et de se dévorer du regard à la place. Houssem se mordit la lèvre avant d'enfin franchir les derniers mètres qui séparaient leurs visages pour embrasser Aëlys. Elle lui rendit immédiatement son baiser, posant ses petites mains de part et d'autre de son visage. Quand ils décollèrent leurs lèvres, ils n'avaient toujours pas besoin de mots pour savoir qu'ils n'avaient qu'une seule idée en tête : recommencer.

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BONNE ST-VALENTIN MES VALENTINES ♡