On se reconstruis

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Cette maison est vide, sans vie et toute grise. Ou est l'amour, la joie ? Juste un passé sombre règne ici, tous ce qu'on entend c'est le bruit de la pluie qui claque dehors. La tête basse, la force n'est pas avec moi pour regarder cette maison en face, j'ai juste les dents serrés, la mâchoire contractée, les points serrés, tout comme sur un ring, sauf que là, c'est pas des gueules que je vais casser, c'est cette maison de riche qui va être défoncé.

-Jaxon Wilinson Price, c'est toujours un plaisir de te revoir.

Cette voix, c'est celle d'une des personnes que j'haïs plus que tout au monde. Mais contre eux, la violence ne sert à rien, c'est vrai ce qu'on dit, quand on a l'argent, on a le pouvoir. Alors sans marque d'agression je détends mes poings. Je suis prêt à faire face à la dure réalité, alors, comme un lâche je me retourne vers eux, qui sont debout, quelque chose se dégage d'eux, on appelle ça le côté sombre de la force ( même dans des situations comme ça j'arrive vraiment à en placer une...) ils dégagent chez leur victimes la peur, la faiblesse, l'infériorité. Je suis jute une proie qu'ils pourraient dévorer.

-Ouais quoi ?

-Tu as toujours de bonnes manière. Alors jeune homme, ce bulletin du premier trimestre, tu nous le remet quand ?

Stressé, je mort ma lèvre inférieure, serrant fort à en faire couler le sang. Je n'ose toujours pas regarder ces êtres maléfiques qui sont sûrement le diable incarné dans les deux genre. Tout ce que j'entends, c'est les ongles de ma mère frotter sur du papier, qui doit être l'enveloppe de mon bulletin ou ce dernier directement.

-Voyez vous ça, mathématiques six de moyenne.

-Ouais t'as vu, j'suis une merde. En même tant ma mère ne m'aide en rien.

-Uh ! Je t'en pris, ferme-la. Tu es juste un incapable.

Ces paroles sont comme un poignard, je ne tiens même plus debout, elle va tout casser à ma place dans cette maison. Toutes mes moyennes dans les différentes matières sont pitoyables. Ma génitrice les cites un a un sur un ton de dégoût, de déception.

-Quatre en anglais, pourtant on voyage aux quatre coins du monde. Ah oui, c'est vrai qu'il faut de bon résultat pour nous suivre.

Elle dis ça comme si c'était logique. Si je suis nul en anglais, c'est justement parce qu'ils sont partout mais jamais là, je me suis toujours débrouillé seul pour mes leçons, je n'ai jamais eu droit à de l'aide de mes propres parents.

-En tout cas, le total de toutes ces notes misérables est de dix de moyenne. Alors ? Ça fait quoi d'être encore une fois un perdant ?  D'être un cancre, un fardeau d'être rien hein ?

Le bruit de ses talons qui claquent le sols d'une violence à en craquer le sol est de plus en plus proche de moi. D'une de ses deux mains, qu'elle plonge dans mes cheveux elle commence à serrée.

-Tu es nul dans tout ce que tu entreprends, comment on a fait pour avoir un fil de la sorte ! Heureusement qu'il y en a un pour ratraper l'autre.

Une douleur atroce se fait sentir sur le haut de mon crâne, cette femme resserre sa prise dans mes cheveux, les sourcils froncés. De son autre main, elle me colle une gifle et je laisse juste ma tête tourné sur le côté. Voilà, maitenant le fais de vivre chez les Ross paraît plus compréhensible pour vous ? C'est l'enfer que j'avais eu droit jusqu'au collège, jusqu'à qu'il entre dans ma vie et qu'il me laisse une place dans la sienne. Mes parents me regardent de haut, car pour eux, je suis une erreur de la nature, ils s'en foutent de moi, me voir creuver à leur yeux ne leur toucheraient même pas. Pour eux, c'est comme si ils avaient un seul et unique fil, Eden Wilinson, la prunelle de leur vie, il paraît qu'il est le meilleur de son collège, ramène des notes maximales aux parents. Je ne connais pas grands choses sur lui car mes parents ne veulent pas qu'on se voit, de peur que j'ai une influence sur lui.

𝐁𝐄𝐒𝐓 𝐅𝐑𝐈𝐄𝐍𝐃 ↬ 𝘺𝘰𝘶𝘳 𝘴𝘮𝘪𝘭𝘦Où les histoires vivent. Découvrez maintenant