4.Cillia Serenity Gillian

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Me levant tôt ce matin,  je sentis une mauvaise aura dans l'air. Je sentais q'un événement terrible se produirait. Je me dépêchais d'aller à l'entreprise-mère d'alimentation, appelée FoodPorn Corp dans laquelle je devais substituer quelqu'un. J'avais été sélectionnée car mes supérieurs disaient que j'étais la meilleure de mon service et parmi les nouveaux employés. Trish mon amie à la réception, voyait cela comme un sacrifice. Elle m'avait briffé sur la conduite là-bas et sur le comportement du personnel. Elle m'avait surtout parlé de la famille propriétaire mais je l'avais écoutée d'une oreille distraite. Là  je recevais un message de la part de Jen, l'amie de mon aînée Florence. Elle m'avait appris que Florence avait encore une fois dormi chez elle à cause de Paul. Génial, il ne manquait plus que ce tocard pour embellir ma journée.

Je savais d'ores et déjà ce qu'il avait fait. Il avait recommencé à la battre. Il la battait à des fréquences moindres,  mais comme une habitude ne se perdait jamais, c'était devenu un vice.  Il la battait plus et sans jamais réellement s'excuser.  Il la frappait soit parce qu'elle préparait trop de fois,  soit parce que ses narines lui démangeaient. Autrement dit pour des futilités, il la maltraitait. Des voisins avaient intervenu plusieurs fois et  il avait promis de se faire soigner.  Puis il l'avait emmenée en vacances et là-bas il l'avait battue.
Je ne comprenais pas pourquoi Florence s'entêtait à rester avec un animal de son espèce. Elle l'avait plusieurs fois fui mais il la retrouvait et s'excusait sans trop y faire non plus et mon aînée accourait. Je la trouvais ridicule à  me dire qu'elle l'aimait malgré tout. Sérieusement même si elle l'aimait, elle devrait le quitter plutôt que de lui servir de défouloir.
Elle l'excusait parce que ce dernier ramait en matière de boulot et tout ça mais là encore je ne voyais pas d'excuses pour sa violence innée en lui.
Je ne l'avais pas aimé depuis le premier jour où elle nous l'avait présenté à moi et à nos grands parents. Et Edwin non plus !  Edwin était notre frère aîné. Il ne restait pas avec nous ce depuis que notre père l'avait foutu dehors. C'est une longue histoire.

Je trouvais trop d'hypocrisie chez Paul et j'avais raison. En plus,  il avait tenté de me draguer moi.  Il était même allé jusqu'à me toucher avec une lueur lubrique dans les yeux.  Mais il avait vite regretté car je lui avais fait manger le sable de mon tapis. Je lui avais fait une prise qu'il n'avait jamais oubliée . C'était pour cela que depuis il me détestait si viscéralement. Ça a dû lui trouer son orgueil d'homme à deux balles.

Ça, je ne l'ai jamais dit à Florence. Elle aurait crevé rien que pour ça. Et puis elle l'aimait même après qu'il l'ait tellement frappée, qu'elle ait été dans le coma pendant deux mois.  Là j'avais explosé ainsi qu'Edwin qui lui avait défoncé le visage quand il avait eu la géniale idée de venir la voir à l'hôpital. J'étais allée chez lui en présence de ses hypocrites de parents avec la police et ils l'avaient embarqué avec un avis d'éloignement avec une amende bien construite et une obligation de se faire soigner.  Il passa deux ans sans l'approcher. Et ce fut dans cette période que j'apprenais  qu'elle était enceinte. Je l'avais soupçonnée d'aller le voir en douce,  autrement c'était invraisemblable qu'elle prenne une grossesse. Une grossesse ne faisait pas deux ans quand même !
Il fit l'air d'un mec changé. Il avait obtenu un nouvel emploi et tout. J'avais prévenu ma soeur de son piège mais elle ne m'avait pas écouté. Non seulement il la frappait, mais la menaçait de la tuer si elle l'ouvrait à qui que ce soit. Et en plus,  il la trompait. Je le sus parce que j'ai forcé mon idiote d'aînée à parler. Car si Edwin l'apprenait, c'est lui qui allait se retrouver en prison pour homicide volontaire sur la personne de Paul.

Tellement en colère, j'étais allée dans son bureau en pleine "réunion" avec une cliente. Il la prenait sur son bureau. Je ne m'étais même pas gênée de les couper. Je lui avais offert quatre crochets et un coup dans ses bijoux de famille. Et à la fille,  je lui avais lancé ses affaires en la traitant de "pute". Quand il voulut se relever, je lui donnai un coup dans son ventre. La fille hurla sans alerter tout l'étage vu qu'eux tous étaient là à observer la scène. Les agents de sécurité me fit sortir de l'entreprise mili-manutari. Il porta plainte contre moi, et je payais une amende mais qu'est-ce que ça m'avait fait du bien !

Mon moi : La rencontre -Tome I (Terminé) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant