10.Epreuves

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La voilà qui était sous sa couette ! Je ne vous dirais pas comment j'ai souffert pour l'alliter. En fait si je vais vous le dire.
Quand elle tomba dans mes bras, j'avais pensé à comment j'allais m'y prendre pour ne plus la réveiller et pour qu'elle me laisse tranquille dans mon inconsciente aide envers sa personne. Puis je me suis dit que je faisais du n'importe quoi. Ça ne me ressemblait pas de faire ça. Ensuite je me raisonnais en disant que j'allais en rire demain au travail lorsque ses souvenirs lui montreront son patron en train de l'aider.  Et là je me motivais.

Je la portais bien qu'elle soit lourde jusque dans une chambre qui s'avérait être la sienne. J'eus un mal de chien à la désaper, j'allais la trouver sexy dans ses sous-vêtements de chez Victoria Secret si elle n'avait pas ronflé comme un cochon rassasié.  Je la rhabillais avant de lui faire passer un gant tiède pour espérer enlever sa peinture sur son visage. Mais elle n'en avait pas assez.  Intéressant !

Là elle était couchée et dormait à point fermé. Elle semblait si paisible. Mais la nuit n'avait pas encore bien commencé. Entre ses incessants aller-retours dans les toilettes et ses cris étouffés dans son sommeil, j'avais le mal de terre. Heureusement qu'elle avait fini de s'agiter,  donc je pouvais m'en aller. Cependant, je n'allais pas la laisser ainsi sans laisser ma marque.
Je me mis sur le côté près d'elle je défroissais le lit en m'y couchant assez longtemps pour qu'elle croit quelqu'un y avait dormi.
Je la parfumais avec mon parfum,  je lui laissais ma montre sur le chevet du lit. Diabolique !  J'allais lui mettre un verre d'eau avec deux comprimés pour la gueule de bois et la vitamine. Je lui laissais une marque bien visible comme un suçon. C'était parfait ! Je lui pris une photo pour qu'elle n'ait rien à redire et qu'elle tombe en plein dans mon piège.
Puis je m'en allais. Il était quatre heures du matin.

Le lendemain à la salle de café, je discutais avec Bacine quand je la vis passer dans la pièce avec une autre employée. Je m'excusais auprès de lui et m'éclipsais pour les espionner.

Oh mon Dieu Cillia ! Tu t'es amusée hier !

Chut,  baisse d'un ton il ne faut pas qu'on nous entende.

Bruuh, OK ! Mais dis-moi au moins si c'était chaud ou chaauuud !

Hein ? Je ne m'en rappelle pas. C'est flou ! Et c'est juste improbable que j'aie pu faire une chose avec lui.

Ah parce que tu le connais ? Ouuuh dis moi qui c'est ?

Comment ?  Nooon ! Mais Prisca c'est ma vie privée voyons !

Je suis ton amie. Normalement on se dit tout.

Oui mais non ça non !  Si ça s'est réellement passé je veux juste oublier.

À t'entendre, il t'énerve vraiment !

Il ne m'énerve pas mais je ne l'apprécie pas non plus.

Mais tu peux me dire au moins comment il était.

Je tendis mon oreille.

Eh bien,  dit-elle avec enthousiasme, ce qui m'étonnait vraiment.
Il était si... Elle secoua la tête.
Il était un homme. Ça suffit cesse de m'embêter avec ça. Mange tes croissants et laisse-moi prendre mon café.

Pff tu n'es pas drôle Cici.

Pourquoi avait-elle cessé ?  Elle voulait sûrement faire un positif portrait de ma personne physique à regarder son expression. Je décidais de sortir de ma planque et la déstabiliser en espérant que son amie soit assez intelligente pour lire ses réactions.

Bonjour mesdemoiselles ! Leur dis-je.
L'autre sursauta et Cillia étouffa un cri.

Monsieur Samichi,  quel plaisir de vous voir ! Dit l'autre en me faisant des yeux doux. Cillia roula des yeux et toisa son amie.

Mon moi : La rencontre -Tome I (Terminé) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant