11- Adieu

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Si un jour il te faut mon adieu
Alors je mourrais !
Notre amour envolé vers les cieux ?
Là où la bohème à brûler se mettrait ?

Toi, mon ange d'alacrité
Dans mes bras à jamais tu reposeras
Et lorsque la vie frôlera la nébulosité
Sur les lignes de ma peau tu murmuras
Tout ce qu'il existe de plus passionné.

Car je sentirais encore ta peau
Au creux de mes gestes
Et tu seras tout ce qu'il me reste
Dans cette immensité galactique dont tu es l'écho

Jamais à toi l'adieu mon ange !
Car où que je serai tu seras !
Tu es le reflet des louanges
Qui rodent en moi comme un doux éclat

Sans ta tendresse je suis brodée
D'une tornade d'invalidité
Car tu es un soleil
Entourée d'un bonheur vermeille

N'oublie jamais qu'il n'y a pas d'oubli
Pour des amants interdits
Qui se sont données
Tout ce qui se dessine sur l'éternité

Ô amour ! infidèle justice
Jamais tu ne seras vêtue des couleurs de l'oubli
Pour te décolorer d'un triste supplice
Succombant en un dernier cri

Adieu ma douce, ma tendre
Ma source melliflue d'inspiration
Que les souvenirs ne cessent de te rendre
Les vérités de mon indélébile passion.

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