Axel. Mon grand frère. Celui que je croyais mort. Celui qui a essayé de me tuer. Pourquoi après huit ans, c'est que maintenant qu'on se voit ? J'aurais aimé ne jamais le revoir. J'ai trop souffert. Je ne veux plus jamais souffrir comme j'ai souffert cette fois la.
- Enfin, si tu savais comme j'ai été étonné de savoir que tu avais perdu ton... abomination. Je suis heureux. Maintenant on va pouvoir redevenir frère et sœur.
Parce que tu ne me considérais même plus comme ta sœur ? Pourquoi ne suis-je même pas étonnée... Ha oui, parce que c'est mon frère.
- Mais grâce a toi, maintenant on sait comment empêcher les enfants de nos génération future de hériter de "ça". Il suffira de leur briser leur corde vocale afin de les sauver.
C'est faux. Ça ne nous sauve pas. Ça nous brise.
- Papa et maman seraient tellement heureux si il te voyait... Ah oui, juste pour te le rappeler, c'est TOI qui les a tuées, ou plutôt, le monstre qu'il y avait en toi.
Je serre les dents. Je ne contrôlais pas encore mon pouvoir. Sans le vouloir, je l'ai es tuées tout les deux. Seule mon frère a survécu. Ainsi que Maria et moi même. Je me suis enfui en tenant Maria dans mes bras, puis j'ai glissée sur des feuilles mortes. Mon grand frère, fou de rage d'avoir perdu nos parents nous a couru après. Maria a déviée son premier coup en utilisant son pouvoir. C'est la qu'il a compris qu'elle était comme moi. Et il l'a renié. Il a resserré la hache de papa dans entre ses doigts, la levé au dessus de sa tête, et, avec dégoût, regarde le regard effrayée de ma sœur. Il abat sa main sur elle. Je me jette a temps, et heureusement, elle est épargnée... mais moi, je n'ai pas été. Je me souviens avoir hurlée. Si fort que mon frère était a genoux, main sur les oreilles, et qu'il a finit par perdre connaissance, tout comme Maria. Mon dos me brûlais, et je sentais un liquide chaud en sortir et couler. Je me souviens avoir suppliée pour que la douleur s'arrête, et elle a arrêtée. Je me souviens avoir demandée a ce que la blessure cicatrise. Et une voix ma demandée si je voulais que la cicatrice disparaisse. J'ai refusée. Pourquoi, je sais pas J'ai sauvée ma petite sœur et l'ai confiée a des fermiers. Ils ne m'ont pas vu, je m'étais cachée. Et je suis parti. C'est la que j'ai connu la ville de Wenwer. Petit, discrète et très peu connue. Parfait pour ne pas se faire retrouver. Parfait, pour moi. C'est ce que je m'étais dit. Alors, je suis restée cachée la, pendant huit ans.
- Il y a quatre mois, j'ai entendu dire qu'une fille, métisse, dans la ville de Wenwer pouvais repousser n'importe qui simplement avec sa voix. Avec le Voice, comme nos ancêtre l'on nommé. Mais il n'y a qu'une personne que je connais et qui ai ce pouvoir. Enfin, qui l'avait. N'est-ce pas, Morgane ?
Il avait bien articulée sur mon prénom. Je serre les poings.
- Et bien, tu ne manges pas ?
Je lui aurais bien dit que je n'avais pas faim, mais mon estomacs se mit a grogner a cette pensée. Traître.
- Pff.. Haha ! Allez mange !
Il me souriait. Comme quand j'étais petite. Mon grand frère, le mien. Mais il y a longtemps qu'il est mort pour moi. Je mange, en silence me retenant de me jeter sur la nourriture.
- Et bien ! Tu as appris a te contrôler ! Je me souviens, quand tu étais petite, tu te jetais sur la nourriture ! Nous étions bien, tout les quatre... Papa, maman, toi et moi.
Maria aussi. Mais tu l'ignores volontairement. Tu fais comme si elle existait pas. Je mange un croissant et me sert un café.
-Enfin, ce n'est pas de ta faute si il sont morts. C'est parce que cette chose t'avais possédée. Tu étais trop petite pour lutter contre elle. Contre le diable. Mais c'est fini, maintenant.
Il approche sa main et caresse ma joue.
- Je ne laisserais plus personne te faire de mal. Plus jamais, hein, Morgane ?
Et sur ses mots, il se lève et me serre contre lui.
- Ma petite sœur chérie ma été rendu... Jamais plus, je ne te perdrais de vu... Je ne laisserais personne te faire du mal, personne.
Huit ans de séparation, et je suis enfin de retour. Ou plutôt, on se retrouve. Mais je ne vais pas pouvoir rester avec toi, mon grand frère. Je me lève et le serre a mon tours. Je suis heureuse de le retrouver après tout ce temps. Mais, pour moi, ma famille, ma vrai famille, elle est morte. Elle est morte le jours ou je suis parti. Je suis parti, j'ai construit ma vie, et maintenant, j'ai une nouvelle famille. Ma famille adoptive. Et elle, je sais qu'elle m'acceptera tel que je suis. Même si je suis un monstre, je sais qu'elle m'acceptera. Parce que au final, on est tous humain. Super pouvoir ou pas, on est tous les même. J'aimerais tant le lui dire, lui faire comprendre, lui montrer, mais je ne peux pas. Car je ne sais même pas si il pourrait comprendre.
- Bien ! Maintenant que les retrouvailles sont faite, va te reposer dans ta chambre. Ce soir, j'aurais une petite surprise pour toi ! En attendant, je dois travailler, et toi, vu que tu ne peux plus parler, je vais demandée a Margot de t'apprendre la langue des signes ! Comme ça, on pourra se parler de nouveau... comme au bon vieux temps. Margot est ta femme de chambre, elle est a ta disposition. Demande lui ce que tu veux.
Puis il quitte la pièce. Margot entre dans la pièce puis me demande de la suivre. Arrivée dans la chambre elle me montre la langue des signes. Je ne suis pas sourde, mais être muette, c'est presque pareil qu'être sourde. Je recopie les signe qu'elle me montre, mais, celui qui ma le plus marquée, c'est le signe de l'amitié. La nuit est tombé, et je change de vêtement. Je porte un jean noir, moulant et un tee-shirt qui laisse une ouverture dans le dos. Il est vert avec des paillettes grise. Mes cheveux sont remontée en un chignon serrée, et je porte des au talons, du genre a faire très mal au pied, mais qui est sexy en soi.
- Mademoiselle ? C'est l'heure.
Je sors de ma chambre et la suit. Nous arrivons devant une porte en bois sombre. Je souffle et elle l'ouvre. J'entre.
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Voice (Tome 2) En PAUSE (DURÉE INCONNU)
RomanceJ'ai perdu ma voix. Mon pouvoir. Ma famille. Mon foyer. Mon amour. Pourquoi est-ce que je devrais continuer a vivre ? Je n'ai plus aucune raison. J'ai froid ici. Je ne peux même pas hurler quand il me torture. Je vais finir par devenir folle. Je vai...