Partie 1 Une prison

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Je serre les dents. Ne pas ouvrir la bouche. Surtout pas. Je serre les dents jusqu'au sang. Je suis ligotée sur cette chaise, et mon corps se fait envahir par quelque dizaine de volt.  Ça fait mal. De toute mes forces, je me retiens d'ouvrir la bouche. Je fini par perdre connaissance. 

- Mor....Morga....Morgane !

J'ouvre les yeux subitement. Carla est penchée sur moi. Je me relève. 

- Si ça continue comme ça, tu vas finir par crever. 

Je lui souris. Ça fait trois mois que je suis ici. Et chaque jours, ils viennent me chercher pour essayer de me faire hurler. Mais je serre les dents. Temps que j'ouvre pas la bouche, ils ne le sauront pas. Mais ils auront bientôt un doute. Bientôt. Je ne peux plus parler. Je n'ai plus de pouvoir. Je suis...humaine. C'est étrange comme sensation. Je suis...libre. Mais je ne peux pas leur dire. Pas tant que je serais pas sur que Maria et tout les autres sont parti. Qu'ils sont en sécurité. Ça fait déjà trois mois. Mais je n'ai pas ouvert la bouche. A aucun moment. Je sors de mon lit, puis, comme tout les jours, je m'assois par terre, croise les jambes et posent les main sur les genoux. Je ferme les yeux. Ma respiration devient régulière, et j'ignore ce qui m'entour. Il n'y a que le calme. Voila. Je sais que ça serre probablement a rien, mais, tout les jours après la torture, je médite. Ça me mets en paix avec moi même. J'en profite pour chercher Melodia. Je la cherche au plus profond de moi même. Devinez quoi ? Je l'ai trouvée. Elle est morte. Ou plutôt, elle dors. Je m'assied près de son corps. Il est froid, pale, mais ne pourri pas. Il reste la. Tranquillement. Alors, pour moi elle dors. Quand je suis ici, dans cette espace seulement,  je peux parler, je peux entendre de nouveau le son de ma voix. Ça m'a pris presque un mois pour arriver jusqu'ici. J'ai appris a me concentrer totalement. C'était pas facile, mais j'ai réussi.

- Aujourd'hui encore, il mon fait subir le sort de la chaise électrique. Il monte de volt toute les heurs. Depuis le temps, je devrais être habituer, mais, a chaque fois, il monte d'un volt, et avant d'ouvrir la bouche, je m'évanouis. Stephany, Lucy, Maria, Dylan et surtout Yann me manque. J'aimerais tant les revoir... Mais c'est impossible, hein ?

Je lui caresse doucement la joue. Je la fixe. Je suis violemment sorti de mon fort intérieur. 

- C'est l'heur de manger, Morgane ! 

Je me lève et suis Carla. Son pouvoir a elle, c'est de contrôler l'eau. Elle a grandi au bord d'un lac, et, sans faire exprès, lors d'une crise de colère a noyée ses parents. Les agents sont venu la chercher et on masqués le tout. Elle est ici depuis qu'elle a cinq ans. Aujourd'hui, elle en a dix-neuf. Jamais elle n'a jamais essayée de s'échapper. Elle dit que c'est ici, chez elle. Et que ça lui suffit. Je lui aurais bien parlé, mais, je ne peux pas. "Morgane... Morgane... Morgane..." Je me retourne. Personne. Cette voix... Ça ressemble au pouvoir de... non. Stop. Je me fais des idées. Je me dépêche d'entrer dans le réfectoire. J'attrape mon plateau et déguste cette purée de pomme de terre au gout artificiel qui a pris une drôle de couleur grise. Puis, je m'attaque a ce qui ressemble être du steak mais qui a un gout de poisson pourri. Je prend un peu de salade, qui n'est que des feuille d'épinard un peu trop mure, puis enfin, je termine avec ce yaourt a la myrtille qui est périmée depuis déjà une semaine. Carla peste encore sur l'états de la bouffe, mais moi, je ne mange pas par plaisir ou parce que j'en ai envie. C'est mon corps qui en a besoin. Je le nourri lui, pas moi. Les quelque premiers jours que j'ai passée ici, mon estomacs rendais tout ce que j'avalais. Puis il a compris qu'il n'y avait pas d'autre choix. Et il accepta.

- Wooooo...Wooooo...Wooooo...

C'est l'alarme. Qui est le crétin qui essaie de s'échapper ?

- A tout les détenues. Veuillez retourner dans vos cellules immédiatement. A tout les détenues. Veuillez retourner dans vos cellules immédiatement. 

Je me lève, et me dirige vers la sorti. Carla me suit,un air grave. On monte les escaliers, puis, Carla crie. Je me retourne. Deux gardes la retiennent.  

- Suivez nous, détenu numéro trois-mille-quatre-cent-vingt-quatre. Vous êtes attendu. 

Je serre les poings. Ils n'avaient pas a prendre Carla en otage. Je les auraient suivi. Les sirènes continue a me hurler dans les oreilles, tendis que je les suis bien sagement. Nous entrons dans la salle de test, mais cette fois-ci, il n'y a pas de chaise. Non. Le professeur Ramireze est la a la place. C'est lui qui mène toute les opérations de torture. Je le déteste. 

- Numéro trois-mille-quatre-cent-vingt-quatre !Te revoilà ! dit-il avec un accent espagnol.

Je ne répond pas. De toute façon, je peux pas.

- Alors, aujourd'hui non plus, tu ne vas pas parler ? Quel déception. Enfin, j'ai trouvée une technique pour te faire parler. J'ai appelée cette machine " L'appel"!

Le porte s'ouvre, et, deux planche de bois vissées ensemble forme une croix. Carla est traînée dans sa direction, puis il l'y attache avec des sangles. Ses yeux sont recouvert par un bandana, mais personne ne lui attache la bouche.

- Quoi ? Qu'est-ce qui se passe ? Qu'est-ce que vous allez me faire ?! 

Un garde passe derrière moi et me tient les bras. Que font-ils ? Deux d'entre eux se place a quelque mètre de Carla, et prennent chacun trois flèches en bois et une arbalètes. J'ai un mauvais pressentiments.

- Le patron, lui était contre cette solution... Mais, si il n'apprend rien, tout ira bien, non ? Et puis, ce qui compte, c'est le résultat, dit il en souriant.

L'un des gardes lève son arme, et tire. Elle crie. La flèche c'est plantée dans sa cuisse gauche.

Voice (Tome 2) En PAUSE (DURÉE INCONNU)Where stories live. Discover now