Partie 2 Une vielle connaissance

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-...! 

Je serre les dents. Le garde derrière moi me resserra sa prise. Carla saigne. A cause de moi. Je tente de courir vers mon ami, mais on ne me laisse pas faire. Une autre flèche par et se plante dans son bras droit. Elle crie. 

- Ça fait mal... Arrêtée... J'ai rien fait... Je vous en supplie..., pleurniche-t-elle. 

- Ma chère détenue numéro deux-mille-cinq-cent, ce n'est pas moi que tu devrais supplier, mais plutôt ton amie. Si trois-mille-quatre-cent-vingt-quatre parle, alors, tu sera relâchée ! dit-il en haussant les épaules un sourire au lèvre.

Je hais ce sale porc. 

- Morgane, Morgane ! Je t'en supplie aide-moi ! Fait ce qu'ils te disent ! J'ai peur !

Je regard Carla, totalement impuissante. Je suis devenu trop faible... Je vais pas pouvoir la sauver... Une autre flèche la touche dans le tibia. Elle crie.

- Morgane !!! Morgane !!! Aide-moi !!! Je veux pas mourir, je veux pas mourir,je veux pas mouriiiir !!!!!!

Je regard de nouveau Carla. Elle est en larme. Elle saigne. Ma mâchoire commence a claquer. Je tremble. Pas de froid, loin de la même, mais plutôt de peur. De peur pour mon amie. Elle n'a rien fait. C'est injuste. Une autre flèche. Dans l'autre cuisse. Les deux tireur s'approche d'elle, et, lentement, très lentement retire leurs flèche, ce qui la fait crier. Il se replace alors que mon amie est sur le point de s'évanouir. 

- Ho, mais, je suis désolé, mais, vous n'allez pas pouvoir dormir... Sur ses flèches, il y a le poison d'un certain serpent qu'on ne trouve qu'en Afrique qui, en plus de doubler la douleur, garde sa proie éveillée !

Elle se remets a pleurer.

- Pourquoi moi ? J'ai rien fait de mal... J'ai toujours suivi les règles... J'ai rien fait de mal.... Morgane... Aide-moi.... Sauve-moi... Je t'en supplie... MorgAAAAAAH !

Une autre flèche. Dans l'épaule gauche cette fois. J'en peux plus. Je me défait de mon garde et me jette au pied du professeur. J'ouvre la bouche, mais aucun son ne sort, que de l'air. 

-...! ...! .......! ...!

Le professeur me fixe en tiquant de l'œil droit. Il m'attrape par la mâchoire et la relève. Il fixe mon cou puis pose ses doigts dessus. Il appui fort, j'ouvre la bouche, mais, toujours aucun son ne sort.

-.......! .....! .....! ...!

-  Mierda ! Puta de mierda ! C'est pas vrai ! Ses corde vocales sont cassées ! Elle ne peux plus parler depuis au moins trois mois !

Les tireurs s'arrêtent et le dévisage. Mes joues sont baignées de larmes.

- Relâchez la fille...

Je souris, plein d'espoir. Il relâche Carla, mais avant qu'elle ne touche le sol, une flèche se plante dans sa tête. Je me précipite pour l'attraper. Non.... pas ça, tout mais pas ça !

-..........! ..................! ................ !

Carla ! Carlaaaa ! Carlaaaa ! Non ! Me laisse pas toute seule ! Non ! J'ai même plus de voix pour crier ton prénom !Carla ! Noooon ! 

Mon regard haineux se tourne vers le professeur. J'allonge délicatement Carla et ferme ses yeux. Je me relève. Mon pouls s'accélère. Je le pointe du bout de mon doigt, puis ramène mon pouce a mon cou et fait signe de l'égorger.

- Il ne faut pas m'en vouloir, cette gamine était condamnée   au moment ou elle est entrée dans cette pièce ! Et puis, il ne faut aucun témoin. 

L'ironie a quitté sont visage, et il pointe maintenant son arme vers moi. Je serre les poings. La seule chose a laquelle je pense, c'est "vengeance". Je veux la venger. Je veux ME venger. Tout a coup, mon cœur me fait atrocement mal... C'est comme si... il s'était arrêté depuis longtemps et que ce n'est que maintenant qu'il recommençait a battre. Je me plie en deux, la main sur le cœur. J'ai du mal a respirer. Le professeur s'approche de moi et colle son arme sur ma tempe.

- Franchement, de tout les détenues, tu étais ma préféré... Tu étais de loin, la première a ne pas craquer et hurler au bout d'une semaine.... Mais, je suis déçu, très déçu... Il va falloir se dire adieux !

Il s'apprête a tirer quand une flèche s'enfonce dans son bras. Il hurle.

- Professeur, vous me décevez énormément...  Et dire que j'avais confiance en vous... Enfin, presque.

Je me retourne pour voir d'ou vient cette voix, et, quand je le vois, mais yeux s'écarquille. C'est impossible. Non... J'ouvre la bouche, puis la referme. Sans essayer de dire quelque chose. Parce que je m'évanouis.

Je me retourne dans mon lit... Qu'il est moelleux... Attends. Mon lit est aussi dur que de la pierre. Je me lève précipitamment. Je suis dans un lit assez grand pour accueillir quatre personne.  J'observe la pièce. Une table de nuit de chaque coter du lit avec lampe. Devant moi, une coiffeuse. A ma droite, une grande vitre remplace un mur entier. Des sofas et une table basse juste en face. Il y a deux porte. Une près de la coiffeuse, et une autre, plus grande, près de la penderie. Je sors de ce lit doucement. Mes vêtements de détenue ont été remplacées par une robe de nuit en soie noir.  Quelqu'un toc a la grande porte. Je sursaute. Je ne prend même pas la peine d'ouvrir la bouche, la porte s'ouvre juste après. Une fille, surement dans la vingtaine apparaît, ses cheveux coupées dans un carrée parfait.

- Bonjours, mademoiselle. Je suis ici pour vous aider a vous préparer.

Puis sans rien ajouter, elle referme la porte puis ouvre la penderie. Elle en sort une robe noir qu'elle pose sur le lit.

- Veuillez me suivre.

Elle entre dans la deuxième salle, celle près de la coiffeuse, et j'y découvre une salle de bain personnel. Wow. Elle me fait couler un bain, puis m'aide a me déshabiller même si je pense ne pas avoir besoin d'aide. Je me laisse fondre dans le bain. Elle y ajoute de la lavande. 

-...?

- Qui y a-t-il mademoiselle ?

A flûte. Je prend un peu de gel douche sur mes doigts, puis me penche vers le sol pour y écrire mon prénom. Je le pointe, puis me pointe. Puis je la pointe et je hausse les épaules.

- Je m'appelle Margot, mademoiselle.

Je lui sourit. Elle me fait les yeux rond pour me montrer son étonnement. Je ri de plus bel. Silencieusement, bien sur. Je fini de prendre mon bain, puis elle me sèche, et m'attire dans la chambre. Elle m'aide a enfiler la robe, une très belle pièce. Elle s'arrête au niveau de mes genoux et le haut est dégagée, elle me tombe sur les épaule et laisse la naissance de mes seins a découvert. Sexy. 

- Monsieur vous attend, mademoiselle.

Je l'interroge du regard, mais elle ne répond pas et ce contente de me dire de la suivre. Je soupir et je la suis. Nous débouchons dans une grande salle ou il n'y a qu'une table. Un homme mange tranquillement et la chaise en face de lui est vide. Margot s'éclipse et moi je m'approche de la chaise. Je m'assois. Il lève la tête et me sourit.

- Bonjours, as-tu bien dormi ?

Je le fixe, en gardant mon calme.

- Ah, j'oubliais que tu ne peux plus parler...  Enfin tu me reconnais, non ?

Je serre la mâchoire mais acquiesce quand même. 

- Bien. Mais tout de même, si on m'avait un jours dit que je te retrouverais toi, je ne l'aurais jamais cru, petite sœur.

Voice (Tome 2) En PAUSE (DURÉE INCONNU)Where stories live. Discover now