J'avais conscience de leurs regards braqués sur moi, mais c'était plus fort que moi. Mon rire résonnait entre les murs de ma cellule. Une larme eu même l'indécence de glisser de sous mes paupières fermées. Je n'avais jamais autant ri de toute ma vie !
— Toi !? Toi tu veux que j'intègre ton groupe de mousquetaires !?, réussis-je a dire malgré mon fou rire, tu sais que je te ferais bouffer les pissenlits par les racines à la moindre occasion mais tu veux quand même que je vienne ?! Tu es complètement débile ou sucidaire ?!
— J'admet que c'est étrange, mais je pense que tu préférera les détruire, eux plutôt que moi. Ou, même si tu me tues, tu restera avec le groupe pour repousser les Nekios.Une lueur de surprise passa dans mes yeux sans que je puisse la retenir.
Un Fae qui était prêt à se sacrifier pour les autres ? Malgré moi, il monta dans mon estime. Il était passé de À-tuer-tout-de-suite-dans-d'atroces-souffrances à À-tuer-rapidement-en-faisant-quand-même-mal.Je pesai le pour et le contre. Je pouvais rester ici, où ils avaient l'air bien nourri et habillé, ou partir dehors, avec l'hiver qui approchait, seule.
— Ok. Je vous suis.
Il sourit.
— Silver, bienvenue dans Le ReMIEAN, le réseau mondial inter-espèces anti-Nekio !, dit-il d'un ton jovial, comme un enfant qui viendrait d'inventer un nouveau jeu.
J'ignorai la main qu'il me tendit, et demandai à Poppy- qui me semblait la plus innofensive- de me détacher. Elle obtempera, tout en grommelant contre l' horrible traitement que l'on m'avait réservé. Une fois libre, je bondi par-dessus elle à une vitesse surhumaine.
J'armai mon poing, et décrochais un violent coup au Fae.
À peine avais-je ramenée ma main que d'immenses bras m'encerclèrent la taille.
Je cessai tout de suite de me débattre.— Mais elle est pas bien !, cria Carmen, Totalement tarée ! Martino, jette-la dehors !
— Laisse, Maître Ours. Ce n'est rien.L'ours-garou me relacha.
— Mais... elle t'a frappé ! Et elle t'a menacé de mort !, s'écria la Peste.
— Pas du tout !, protestai-je, outrée, c'était une promesse de mort, ce n'est pas du tout pareil !
— Écoute, petite panthère, je t'aime bien mais Carmen a raison : tu ne peux pas frapper le boss comme ça, dit Martino de sa voix bourrue.Je me figeai.
— Tu m'a appelé comment ?, m'exclamai-je, sidérée
— Tu me fais penser à une alliée de ma mère, une panthère-garou. Elle était féroce et n'avais jamais de remords. Elle me faisait peur, petit, rit-il.À côté, Carmen vociferait toujours. Poppy tentait de la calmer et le Fae l'écoutait, ennuyé. Je m'avançai vers eux, Martino derrière moi.
— C'était un test, soupira finalement le Fae lorsque nous fûmes tous côte à côte. Elle voulait voir votre temps de réaction, si j'allais me défendre, qui l'arreterrait et votre réaction après le choc.
— Pas mal, fis-je, impressionnée.
— J'ai croisé pas mal de... tes soeurs, et j'ai toujours survécu. Je crois que chez vous on m'appelait Plamen.Je sentis mon visage se décomposer. Oh non non non ! Plamen ? Le Destructeur de Vengeance ? Oh c'est pas vrai ! Voilà pourquoi il était si sûr de survivre ! Riant de mon teint livide, il quitta le cachot, Carmen - que je renommai intérieurement le Toutou de Fae- sur ses talons, tout en ordonnant à Martino de me faire visiter les lieux . Poppy sortit après, avec un petit signe d'encouragement à notre attention.
— Bon, petite panthère, je vais te faire le tour du proprio, et tu pourra me dire, au passage, pourquoi tu hais autant les Faes...
VOUS LISEZ
PARANORMAL - 1- Vengeance
FantasyLa Terre a été envahie par des hommes ailés, les Nekios. Les envahisseurs, se faisant passer pour des anges, ont pris le contrôle et l'humanité est maintenant obligée de se terrer. Les Créatures magiques sont alors sorties de l'ombre. Aurore est...