PARANORMAL - 1- Vengeance

Dîné Le Vampire Et Les Bonnes Manières

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Avant tout, désolée pour le retard ! Mais j'ai pas pu résister... Mon père avait mis Harry Potter !!
Bon chapitre 💋

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Cela faisait maintenant une semaine que j'avais intégré leur pseudo-réseau anti-Nekio.

Martino m'avait montré le Réfectoire, une salle tellement grande qu'on aurait pu y faire tenir cinq cents harpies les ailes déployées; la salle de réunion; ma chambre, une petite pièce à peine plus grand que la tanière où je me terrais, pourvue d'un petit lit, d'une armoire et d'un commode et la salle d'entraînement.

En effet, il fallait apprendre aux jeunes recrues et aux enfants à se battre, m'avait précisé mon guide.

J'avais été plutôt heureuse d'apprendre son existence.
J'avais toujours honte de la façon dont je m'étais faite capturer, et je comptais bien reprendre mes exercices.

Je n'étais pas la meilleure de mon groupe, lorsque j'étais encore à Linmont, mais je savais l'entraînement Vengeance beaucoup plus dur que les autres, c'est pourquoi les quelques adversaires que j'affrontais - un chien-garou et une humaine baraquée-  mordirent vite la poussière.

Depuis, plus personne ne voulait se battre contre moi.

J'étais justement en train de m'entraîner au lancer de dague lorsqu'un homme -la trentaine et musclé- vint me voir.

Il s'arrêta près de moi et se racla la gorge.
En soupirant, je lançai mon dernier couteau. Il se planta en plein centre, comme les autres.

Je me tournai vers lui, hautaine.

— Oui ?, fis-je, froide.
— Le boss te demande en salle de réunion, répondit-il d'un ton qui frisait l'impolitesse.

Je sentis un éclair meurtrier passer dans mon regard. De quel droit osait-il me parler sur ce ton ?

J'eu la soudaine envie de le démembrer.
Refoulant cette pulsion, je le devançai jusqu'à la salle.

J'entrai sans frapper. Tout les occupants de la salle sursautèrent, excepté Plamen. Un sourire narquois apparut sur mes lèvres mais je le retirai bien vite quand je vis que le même avait fleuri sur le visage du Fae.

— Mademoiselle, veuillez frapper avant d'entrer !, me reprocha un vampire.

Tiens, il y en avait ici ? Heureusement -pour eux- que je n'en avait pas croisés dans les couloirs, j'aurai pu en faire mon quatre-heure sans savoir qu'ils faisaient parti de leur délire !

L'ignorant superbement -après tout, dans ma culture ce n'était que des cloportes ou des déjeunés-, je me tournai vers l'origine, j'en étais sûre, de mon déplacement.

— J'peux savoir pourquoi on m'a appelée ?, demandai-je au Fae.

J'avais pris mon ton d'ado rebelle, ton que ma mère -et tout les autres adultes de Linmont, en y repensant- détestaient. Du coin de l'œil, je vis le vampire s'offusquer de mes manières.

Étrangle-toi dans ta rage, Dîné. pensai-je

Le Fae, qui avait sans doute compris la teneur de mes pensées, parla :

— Laisse, Mordred.

Il avait bien accentué le nom du vampire. Tant pis, pour moi il resterait toujours Dîné.

— Silver a du mal à se refaire à la vie en société, ce n'est rien, elle se rehabituera et elle toquera la prochaine fois. N'est-ce pas, Silver ?, continua-t'il, arrogant.

Mon sang bouillit dans mes veines. Cela semblait anodin, mais c'était pour lui un moyen de me rappeler qu'il avait le pouvoir ici.
Entre M. Impolitesse et M. Arrogant, j'avais atteint mon dernier stade de patience.

Je sentis mon démon tenter de s'imposer dans mon esprit.
Plongeant ma main sous mon T-shirt, j'attrapai mon pendentif et tournai vivement la Viridis vers la droite.

Un violent mal de crâne me saisit, mais je savais qu'il s'estomperait dans quelques minutes en ne laissant qu'un léger bourdonnement. C'était nécessaire.

La douleur permettait de calmer ma Vengeance.

Le Fae me fixait, étonné par la soudaineté et la rapidité de mon geste. Je le regardai méchamment et il reprit son visage arrogant.