PARANORMAL - 1- Vengeance

Demande

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Je dédicace ce chapitre à ma petite sœur que j'aime♥️. Joyeux anniversaire Mishou !! 🎉🎂
Déjà 11 ans !

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Je battis rapidement des cils pour tenter de dissimuler la douleur.

– Du coup, pourquoi ?, repris-je d'une voix volontairement impassible.
– Il est temps que tu te rendes utile, Silver. Tu sera en charge de la cuisine, déclara Dîné, jubilant.
– Pour toi, ce sera Mademoiselle Silver. Et je refuse catégoriquement, déclarai-je

J'avais remarqué que seule les femmes et les filles étaient à la cuisine, et que les hommes chassaient.
Parce que j'étais une femme je devais faire à manger ? Jamais !

Je tournai les talons et ouvris la porte. Du moins, tentai de l'ouvrir. J'eu beau tourner la poignée, j'étais bloquée. À bout, je me retournai.

– Bon, écoutez, c'est vraiment énervant. Je peux y aller ? Je suis une personne occupée.
– Occupée à quoi ?, demanda un chien-garou, narquois, à terroriser les jeunes et à manger notre nourriture ?
– Oh, je vois !, m'exclamai-je d'une voix faussement guillerette. C'est à ton gosse que j'ai fait bouffer le sol ? Ce n'est pas de ma faute si il est si mal entraîné, Chien. Il faudrait changer de prof !

Je savais que je venais de toucher une corde sensible, car c'était lui l'entraîneur en chef.

En voyant sa tête, à la fois choquée, outrée et gênée, je ne pus m'empêcher de ricaner doucement.

– Il faudrai changer de prof, Silver ?, m'interrogea alors le Fae d'une voix douce.

Trop fière de m petite victoire personnelle, et voulant encore enfoncer ce garou, je ne pris pas garde aux sonnettes d'alarmes qui se déclenchèrent dans mon esprit.

– Absolument !
– Dans ce cas, tu entraînera les nouveaux. Comme ça, tu sera satisfaite.

Je restai la bouche ouverte, tel un kraken hors de l'eau. Mais... Mais ce n'est pas ce que je voulais dire !

Tu n'es qu'une imbécile, Aurore. Mère t'a pourtant enseigné la politique, mais tu t'es fais avoir !, pensai-je, énervée contre moi-même.

Pinçant les lèvres pour éviter de dire quelques choses qui feraient avoir une crise cardiaque à Dîné, je partis. Cette fois, la porte se deverouilla sans aucun soucis.

– Silver !, m'appela Plamen lorsque je fus sur le seuil.
– Oui ?, grincai-je
– Les cours commencent demain à sept heure et se finissent à midi et demi. Sois ponctuelle !

Ces mots acheverent de me mettre dans une rage folle.
Je quittai la pièce comme une furie.