'Īlio hae, nouvelle héroïne [TERMINÉE]

Chapitre 18

PDV Alexandra

Je me réveillai doucement, avec la sensation que ma tête venait d'être passée au broyeur.
Cependant, de légers bruits derrière et à coté de moi m'indiquèrent que je n'étais pas là seule à me réveiller.

- Vous allez bien ? Fis-je ?

- Y'a pire, fit McKeyla. Et toi ?

- J'ai connu pire. On est où ?

Nous étions dans une salle sombre, seulement éclairée par une minuscule fenêtre, attachées à des chaises, elles-mêmes attachées par de solides chaînes en acier.

- Je ne sais pas, fit Devon.

- Mais comment- commençai-je.

- Quand on a entendu un boum, Devon et moi sommes venues et ils nous ont assomées aussi. Nous étions cachées dans un mini van, près de l'école, fit Maddie.

Soudain, on se mit toutes à tousser. Une fumée toxique semblait s'échapper d'une bouche d'aération.

- On doit trouver un moyen de sortir d'ici.

- J'ai déjà analysé la pièce avec Madisn, fit Maddie. On ne peut pas sortir et les fonctions de communications de nos bloc-notes sont inutilisables.

- Donc *tousse* on va rester bloquer ici ? Fis-je.

- Malheureusement.

Je vis alors, malgré l'obscurité, des plaques rouges se dessiner sur mes épaules nues.

Oh non !

- Ils font brûler du plastique. Les gazs sont toxiques et j'y suis allergique ! Fis-je.

Nous étions bloquées dans cette pièce, sans aucun moyen de sortir.
Enfin si, il y en avait un. Mais je refusais de mettre mon identité en danger.

McKeyla sembla avoir eu la même idée car elle me dit :

- On n'a plus le choix Alexandra. Tu dois le faire !

- Non !

Je toussai une nouvelle fois. J'avais déjà la vue brouillée.

- Il y a des moments où tu ne peux plus choisir entre ta vie et ton secret ! Tu es assez intelligente pour le comprendre Alexandra !

Elle avait raison. Je ne voulais vraiment pas révéler mon identité, mais je devais penser à Paris. Sans moi, Mari et Adrien seraient plus faibles et vulnérables, ainsi que tous les Parisiens. Je ne pouvais pas laisser mon Miraculous aux mains de quelqu'un comme Victoria. Qui sait ce qu'il se passerait ?

- De quoi elle parle chica ? Fit Adri.

J'ignorai sa question. Ma décision était prise, même si je n'avais pas trop le choix.

- Wolf, sors-nous de là s'il te plaît.

Mon kwami sortit légèrement, et je pus voir dans son regard étincelant dans l'obscurité qu'il n'était pas d'accord.

- On a pas le choix, j'en assumerai les conséquences.

Il sembla abdiquer puisqu'il nous libéra des chaînes en moins d'une seconde. Suite à cela, on réussit à couper la corde (comme quoi, un bon agent secret se doit d'avoir toujours un couteau suisse sur lui) qui nous attachait aux chaises.

On sauta sur nos pieds. Au même moment, le sol trembla et un pan de plafond commença à se détacher.

Personne ne pourrait retenir ce bloc de bêton et trouver un moyen de sortir, tout cela en l'espace d'une seconde. Personne, sauf 'Īlio hae.