26- J'ai compris tous les mots mais je vais reflechir.

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De son côté, Léa avait opté pour aller au rendez-vous comme sa maman le lui avait conseillé. Mais, elle voulait clairement faire comprendre son mécontentement à Daryl. C’était donc exprès qu’elle avait quitté son amphi avec une heure de retard.

Une fois arrivé elle ne vit pas Daryl. Elle jeta un coup de quinquet aux alentours pour voir si elle pouvait le voir. Mais celui-ci n’était pas là. Son cœur
avait battu à la chamade, non de peur mais d’énervement.

« Le con, pesta-t-elle. Il ne peut même pas respecter ses promesses. »
Elle voulut repartir quand la voix de Daryl l’en empêcha.

- Bonsoir, lança-t-il sur ses aguets face au visage de roc de Léa.

« Oh Dieu merci, au moins, elle est là. » se dit Daryl intérieurement.
Elle le gifla.

- Comment oses-tu me demander comment je vais ?

- Oh excuses de t’avoir fait attendre si je t’ai balafré mais sache que j’étais allé te chercher dans votre amphi parce que je t’ai trop attendu mais oublie stp, dit-il en se frottant la joue.

- Ce n’est pas mon problème. Que veux-tu de moi?, dit-elle d’un ton agressif.

Daryl soupira et commence par dire tout en fixant ses yeux,

- Léa ! Léa ! Léa, tu sais que je t’aime.

Léa frémit mais ne broncha pas.

- Pourtant, jamais je n'aurais pensé tomber amoureux de toi. Mais c'est arrivé et il faut bien aujourd'hui que je te l’avoue à nouveau. Bien vrai nous nous connaissons depuis déjà neuf
mois mais plus les semaines passent et plus je mesure l'attachement que j'ai pour toi. Jamaisje n'ai ressenti cela pour quelqu'un et les mots me manquent pour te dire combien je suis émue à chacun de nos rendez-vous. Mais j'avais peur que mon aveu ne change tout entre nous avant de te déclarer mes sentiments que tu ne….

Léa commença par perdre ses moyens devant de si belles paroles. Mais elle ne voulait pas se laisser amadouer.

- Si c’est pour cela que tu m’as appelée, je préfère repartir. Je ne suis pas une de celles que tu baratine avec… avec… avec ton baratin, finit-elle par dire ne trouvant pas d’autre mot.

Il était choquer mais il la comprenait.
- Laisses moi finir s’il te plait…
Léa ne dit rien ; ses baratins n’étaient pas si déplaisants à entendre
- J’ai très peur que cet aveu ne vienne perturber notre relation. Si tu ne partages pas mes sentiments, je ne pourrai rien faire et ne ferai rien pour t'obliger à m’aimer mais je souhaiterais vivement que nous puissions rester amis mais j’en suis convaincu et je prétends
sans doute que la réalité est apparente dans tes yeux et comportements puisque notre attachement s’est brasé de jours en jours. Réponds-moi en toute honnêteté, en toute cordialité quels que soient tes sentiments à mon égard.

J’estime que tu me connais mieux
que personne, et peut-être t'es-tu rendu compte que quelque chose en moi avait changé depuis quelque temps. Je t'aime, alors pardonne-moi pour ces mauvais. Rappelle-toi tous ces
instants de bonheur, oublie les mauvais souvenirs. En échange, je te promets de faire tout mon possible pour éviter ces scènes ridicules.

- Je t’ai déjà dit que je n’ai pas le temps…

- Oui je comprends, déclara-t-il avec sincérité. Je vais maintenant te dire réellement ce qui c’est passer.

Et il lui conta toute l’histoire sans perdre aucune précision. Il lui expliqua aussi ses antécédants avec Rose. Tout au cours du monologue Léa se calma. Elle devait avouer que cela correspondait assez à ce qu’elle avait vu. Mais elle resta sur la défensive.

- Et pourquoi te ne m’avait pas arrêté pour me l’expliquer ?

- Mais, tu avais déjà disparus.
Elle resta pensive un long moment, essayant d’analyser la situation et de détecter de possibles incohérences. Elle n’en trouva pas. Elle se leva et prit alors le chemin de sa maison, elle voulait au
plus vite exposé la nouvelle version à sa mère.

- Attends, l’arrêta Daryl, tu ne m’as pas répondu.
Elle l’avait en fait oublié.

- Je… je vais réfléchir.

Elle retourna en même temps et
partit.

- Réfléchit bien alors, dit-il pour lui-même…

En même temps revenu à la maison, Léa se changea rapidement puis elle rejoignit sa maman au salon. Cette dernière était en train de lire. Léa s’assit en face d’elle et commença par l’observer pour la forcer à lui apporter toute son attention. Après un instant, sa mère la questionna sans se
désintéressé de son livre :
- Tu veux quoi ?
- Léa ne répondit rien.
Sa mère dut laisser son livre.
- Tu lui as déjà parlé ?
Léa sourit.

Une vrai vie amoureuse Où les histoires vivent. Découvrez maintenant