32- Le noumène des amoureux

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Il est 14h07 minutes Daryl jugea bon, de vite s’apprêter puisqu’il ne reste plus que 25 minutes pour être au lieu de rendez-vous. Rapidement, il prend un bain et cours vers sa chambre pour s’habiller. Il se dit qu’il doit être exemplaire à cette première rencontre avec sa belle- mère. Nous le savons sans doute que même si l’habit ne fait pas le moine, on juge quelqu’un
par son style et son apparence quand on le voit pour la première fois. Ainsi il ouvre sa garde- robe, il sort dans cette penderie un habit traditionnel qui lui va bien. Tout dandy dans son
habillement, il va à la rencontre de son amour. Il la vit et prononce.

- Resalue chère mademoiselle, tu es si élégante avec ton costume qui fait claquer de loin, dit-il avec cœur.

- Ah bon ? s’exclama Léa ironiquement.

- Eh oui ! sans doute tu es ravissante ainsi.

- Ok ! mais il faut dire aussi que tu es si beau en traditionnel que tu peux même tuer le cœur d’une fille.

- Dit plutôt que je tue ton cœur ainsi.

- Eh non ! détrompe-toi. Ce qui est déjà dans ma poche peut plus sortir.

- Humm ! Et pour signifier, déjà ?
Non oublie.
- Ok comme tu veux. Mais est ce qu’on t’a déjà dit une fois que tu es…... ah je m’arrête.
- Non-dit le sinon je vais piquer une crise de colère.
- Ne le soit pas mais permet moi de continuer. Quand je t’ai vue de loin, je m’y croyais pas car je n’arrivais plus à te…………………………. Laissa-t-il.

- Stp finit les phrases sinon je m’énerve.
- Ok chère mademoiselle vos ordres sont des vœux néanmoins tu es quand même…………… Eh quand tu souris.

- Assez perdu de temps. allons à la maison.

- Ok.

Ils prennent le chemin de la maison de Léa tout en se gardant les mains, on dirait deux tourterelles fiancées. Le chemin fut trop court pour Daryl. D’un seul coup, ils s’étaient retrouvés devant la porte de la maison de Léa. Il ne put même pas apprécier le format de la
maison tant il était anxieux. Léa ouvrit et l’invita à entrer. Il hésita puis entra.

- Suis-moi, dit-elle.

Il avait l’impression d’être un condamné que l’on amenait à la pendaison. Léa se retourna et lui sourit. Cela ne le rassura pas pour autant.

Arrivés au salon, elle alla directement prendre place dans un fauteuil et attendit la tête baissée.

Il vit la maman de dos dans un fauteuil. Lui était planté sur le seuil. Il entendit la mère demander :

- Il est là ?

- Juste derrière toi, fit Léa sans bouger.
L’attitude de Léa lui faisait peur.
Sans se retourner, la mère lui dit :

- Viens donc t’asseoir Daryl, Léa m’a beaucoup parler de toi.

Il se hâta d’obéir.

En prenant place, il découvrit une femme plus jeune qu’il ne l’imaginait. La cinquantaine lui serait majeure. Elle était assez belle. En fait, Léa lui ressemblait beaucoup. Elle avait l’air
chaleureux et accueillant mais la seule chose qui la gênait était son regard neutre à l’extrême. Elle l’observa longuement pendant près de 5 minutes sans broncher. L’éternité
aurait été très courte par rapport à ces 5 minutes. Et Léa avait toujours la tête baissée. Il ne pouvait en espérer aucun soutient.

- Comment vas-tu ? finit-elle par dire.
Il ne réalisa pas sur le coup qu’on lui parlait. Elle dut réitérer pour qu’il réponde en bégayant :

- Je… je… je vais… vais bien.

- Alors soit le bienvenue. Et les parents ? J’espère qu’ils vont bien.

- Oui ! répond-il et se contenta simplement de ballotter la tête pour signifier qu’ils vont bien.

- Alors soit le bienvenue. Et les parents ? J’espère qu’ils vont bien.

- Oui ! répond-il et se contenta simplement de ballotter la tête pour signifier qu’ils vont bien.

La maman de Léa fixe profondément Daryl et demande :

- Donc tu es avec ma fille depuis combien de temps ?

- Ça va bientôt faire sept mois madame, répondit Daryl.

Elle eut une moue entre l’exaspération et la gêne. Daryl crut que Léa ne lui avait pas dit cela si bien qu’il se demanda : je ne suis en train de tomber dans un piège par hasard ? Cela
l’inquiéta beaucoup. Mais elle dit :

- Arrête de m’appeler madame. Dit plutôt maman.

Merci de laissez vos avis. Bonjour\Bonsoir.

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