Épisode 14: Le mécontentement de Léa.

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Léa se sentit toute bête. Sa mère l’avait eu.

- Ok. Mais je ne veux pas lui répondre maintenant.
Peut-être mais décroche. Cela peut être une urgence pour ton ami à voir la manière dont il insiste.

Ainsi elle prit donc son portable et s’éloigna de la table tout en dirigeant vers sa chambre.

- Allo !
Oh enfin, tu décroches. J’avais l’air d’un pétochard. Comment vas-tu ?
- Je vais bien par la grâce de Dieu et toi ?

- Un peu mal mais ça ira. Ne t’inquiète pas pour moi.

- Je me fous de toi. Demain je vais t’apprendre à me laisser seule à l’école.
Il déglutit.

- Oh ! Excuses-moi. Il y avait un Naruto vs Pain. Je ne pouvais pas rater cela.

- Tu m’as laissé pour un épisode de Naruto ? T’es mort.

Il déglutit de nouveau.
- Oublie cela. J’ai une surprise pour toi, para-t-il.

- Oh ! C’est quoi ? demanda-t-elle en oubliant ces menaces.

- Je ne peux pas te le dire si non ce ne sera plus une surprise, répondit-il content qu’elle ait
oublié si vite l’affaire. On se voit demain au parc.

- Ok, ça va pour la surprise. Mais je n’ai pas oublié ta punition.

- Ok, fait comme bon te semble mais saches que malgré la distance qui nous sépare ton joli
prénom vient de s’afficher sur l’écran de mes pensées juste pour te souhaiter une bonne nuit
même si cela ne t’intéresse pas. Quand même j’ai pu me libérer du doute et de l’inquiétude
qui me démoralisait puisqu’à cause de toi j’étais pensif toute la journée.

- Tu es……… bizarre.
Puis elle raccrocha.

Ensuite en repensant à la discussion, un doute lui parvint ; « Mais pourquoi je
m’irrite pour un rien à son égard ? J’ai surement l’air d’une grosse jalouse. Je crois que j’exagère.
Quelle posture tenir désormais ? Il est vrai que je me sens soucieuse quand je ne le vois pas dans la
journée. Surtout quand nos programmes de rencontre ne tiennent pas. Nous nous sommes juste vus
hier mais j’ai l’impression que cela a duré un moment beaucoup plus important. De plus, malgré
qu’il m’appelle plus d’une fois dans la journée pour dialoguer; je n’en suis jamais satisfaite.

Oh mon
Dieu pourquoi ?, fit-elle en joignant ses mains. Devrais-je accepter ces avances pour être plus
souvent avec lui ? Père Tout-puissant toi qui sais ce qui est bon pour moi, guide moi car il n’y a pas un
meilleur pilote que toi. En revanche, ce qui m’intrigue et me taraude c’est le fait qu’il ait été un
coureur de jupon et que beaucoup de filles s’intéressent à lui. De surcroît j’ai peur qu’il cherchera au
cours de notre relation à aller plus loin et à me dépuceler puis je ne pourrai plus me transformer lors
de notre nuit de noce. Une femme se transformer une seule fois dans toute sa vie, elle perd sa vertu
en une seule journée, cette candeur qui doit être perdu après le mariage à mon avis. Je crois
également qu’avec les paroles de cette mystérieuse fille Jenny je peux lui faire confiance car Jenny me faisait comprendre que Daryl a changé. Qu’est ce qui pourrait lui faire changer ? Dieu est grand.
Je me rappelle encore de cette féerique journée passé avec lui où il m’a avoué qu’il m’aimait et ne
voulant pas mentir j’ai gardé le silence, ce mutisme éloquent qui a pesé plus que ces mots. Ce qui
m’a fait couler des larmes.

Oui j’ai coulé en réalité des larmes plus profondes de mon moi par
amour ! J’ai coulé des larmes à causes de toi Daryl! J’ai coulé des larmes par amour ! Mes larmes ne
se sont même pas arriver à s’arrêter, mes larmes ont coulé comme de l’océan glacial antarctique par
amour! Mes larmes ont planés vers le monde paradisiaque! Je me rappelle que dans cette
atmosphère calme et tendre que je n’avais pas rêvée, je n’ai pas voulu me séparer de lui. L’amour
caché que je ressens pour lui m’a fait pleurer, même si devant lui je l’ignore, le contraire prouve la
réalité. Les larmes que j’ai versées sur ces épaules m’ont corroborés la puissance de l’amour qui veut
nous unir. Comme la nuit porte conseil je crois que je vais luire par l’indulgence de l’alpha et
l’oméga ces idées et choses qui m’obstrue d’être avec lui. Seigneur que ta volonté soit faite. »

Quand
Léa se monologuait, sa mère avait déjà fini de manger et voulait se rendre dans sa chambre quand
elle aperçût Léa dans le couloir en train de parler. C’est ainsi qu’elle fut entendre toutes ces paroles
et a eu de la certitude sur ce qu’elle ruminait. Elle attira alors l’intention de Léa.

- Oh Loulou l’amoureuse d’un prince charmant ! Un prince qui t’abalourdit en sa présence.
Mais qui te met dans l’embarras quand il est très loin de toi.

- Hum ! Maman, je crois que vous vous êtes mystifiez cette fois ci.

- Ma fille, n’essaie pas d’être une frimeuse machiavélienne avec moi puisque l’esprit de
sagesse qui est en moi ne me trompe pas et je crois que tu entends souvent dire « qu’un
vieillard assis voit plus loin qu’un jeune debout. » Je vieillis physiquement mais pas quand
même d’esprit ma fille. Tout à l’heure je t’ai entendu quand tu parlais dans le vide. Ce qui est
indubitable comme toi-même tu sais que seul Dieu est le meilleur pilote, cela me rassure
déjà. Laisse-le t’aider à trouver une noceuse avec qui tu vivras une relation amoureuse qui ne
te conduira pas à l’échec mais au mariage. Je crois qu’il est temps pour toi de t’ouvrir à celui
que tu aimes mais prends le soin d’invoquer l’aide de la sainte trinité. La nuit porte conseil et
le meilleur conseiller en amour est notre cœur, canal par lequel Dieu nous guide.

- Excuses moi maman de t’avoir menti. Tu m’as eu. Pardonnes moi. Je n’oublierai jamais tes
conseils.

- Ma fille je te comprends.

- Merci maman.

- Je t’en prie. Va finir ton repas. Je suis un peu fatigué. Bonne nuit Loulou.
Après la conversation au téléphone avec Léa, Daryl était moins anxieux mais se mit à se poser de
question intérieurement : « Qu’est ce qui peut amener une fille qui dit qu’elle te considère comme
un ami à s’alarmer sur moi et à être emphatique ? » tout en dirigeant vers le salon pour prendre le
repas du soir.

- Bonsoir maman. Il y a quoi au menu ce soir ?

- Mon fils j’ai préparé du couscous avec du cassoulet ce soir. J’espère que tu vas bien manger.

- Ok maman je préfère prendre du cassoulet avec du pain. Et Jenny ?
Elle est à la cuisine en train de faire la vaisselle.

- Maman je vous attends à la table mais demandez à jenny de vite me faire servir puis j’ai trop
faim et j’en suis capable de déguster tout un bœuf.

- Hum mon prince t’inquiète, tu seras servi dans un instant.

- Ok, à tout à l’heure maman.

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Bon dimanche à vous tous .

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