Chapitre 1 : le début d'une grande histoire

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 "Laïla, tu peux descendre s'il te plait, une lettre vient d'arriver pour toi."s'exclama la mère de cette dernière. À ces mots, Laïla dégringola en bas des escaliers.

"Ou-là! Tu es si pressée que ça de connaître tes résultats?" dit sa mère en ricanant.

Laïla secoua la tête énergiquement : " Évidemment que oui, c'est quelque chose de très important, nan ?" Elle arracha la lettre des mains de sa mère pour l'ouvrir immédiatement.

Sa mère essaya de lire par dessus l'épaule de sa fille mais c'était déjà trop tard, Laïla venait de finir de la lire et était tout de suite remontée dans sa chambre.

" Ça va ? Une mauvais nouvelle ?" demanda sa mère, inquiète. La seconde qui suivit, Laïla déboula de nouveau les escaliers, mais cette fois-ci avec une valise pleine à craquer.

"Ils viennent me chercher dans 1h !" dit-elle toute excitée. Sa mère la regarda, sceptique. "Sur la lettre, il y a marqué une adresse e-mail pour savoir dans combien de temps les organisateurs venaient me chercher, du coup je suis allée voir tout de suite !" dit-elle en trottinant sur place. "Eh bah dis donc, je suis impressionnée que tu aies eu le temps d'aller sur l'adresse tout en préparant tes affaires." ricana sa mère.

"Bah... en faite, j'avais déjà préparé ma valise et je savais qu'il y avait une adresse à consulter, je me suis renseignée avant sur interru".

"Interru?"

"Oui, tu sais, le réseau informatique mondial de Ikiru. La "chose" qui est installée sur l'ordinateur qui nous permet de dialoguer à distance entre les différentes espèces."

"Ha ! La toile d'arachné !" dit-elle en soupirant. "Je sais toujours pas comment tu arrives à surfer sur ça aussi facilement, moi je n'y comprend toujours rien: "ouvrir une nouvelle fenêtre", mais quelle fenêtre..."

Laïla n'avait pas attendu que sa mère finisse, elle était déjà dehors en train d'attendre sa navette.

Une heure plus tard, après avoir fait les cents pas dans son jardin, sa navette arriva. C'était un tout petit bateau volant, où seul dix personnes pouvaient rentrer. "Si il n'y a que ça comme participants, tout va bien se passer." pensa-t-elle ironiquement. Le bateau mit une heure à rejoindre la destination visée. Ce n'était pas l'île mais un autre bateau volant, cette fois-ci beaucoup plus imposant:

 Ce n'était pas l'île mais un autre bateau volant, cette fois-ci beaucoup plus imposant:

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C'était le plus gros bateau volant pour voyager qui existait dans ce monde.

À son bord, il y avait tellement de monde que Laïla n'arriva même pas à donner un chiffre approximatif. Mais elle se rendit vite compte qu'une bonne partie était comme elle: prétendant aux pierres élémentaires.

À peine débarquée, elle sentit quelqu'un la fixer. Elle tourna la tête vivement pour trouver qui pouvait bien la regarder comme ça mais elle ne vit personne.

"Tiens, tu as été accepté Laïla ?"

Elle se retourna vivement et aperçut un sorcier avançant vers elle. "Ah, c'est toi Lyroi, tu m'as fait peur." dit-elle, soulagée.

"Tu dois vraiment être tendue pour que moi j'arrive à te faire peur." dit-il en ricanant.

Laïla avait rencontré Lyroi lors des présélections de son espèce. Leur nom de famille commençant par la même lettre, ils s'étaient donc retrouvés dans le même groupe. Lyroi était un grand sorcier, ça n'étonna donc pas une seconde Laïla de le retrouver ici.

 Il faisait 1m75 environ, ce qui était une taille correcte voire grande pour l'espèce des sorciers. Il avait des cheveux courts mais pas trop, de couleur brun-roux. Ses yeux étaient verts, tirant vers le marron. Il était assez fin, élancé, ce qui rendait Lyroi beau à croquer (selon les critères de beauté des sorciers).

Elle continua à parler avec lui et oublia l'impression étrange qu'elle avait ressenti juste avant.

Soudain, une voix féminine s'éleva dans tout le bateau: "Chers prétendants, je vous pris de rejoindre le pont avant du bateau, une annonce sera faite dans dix minutes."

Laïla et Lyroi suivirent l'indication et arrivèrent sur le pont. Laïla écarquilla les yeux. Il y avait environ neuf cent personnes en train d'attendre. Cela ne pouvait signifier qu'une chose: il y avait neuf cent prétendants.

Une tornade de feu apparut au milieu de la scène, juste devant Laïla, et une silhouette masculine en sorti. C'était le détenteur actuel de la pierre du feu.

"Bonjour à tous, je pense que tout le monde me connaît ici, je n'ai donc pas besoin de me présenter. Tout d'abord, je vous dit bravo pour avoir réussi à être arrivé jusqu'ici. Cela montre que vous êtes des personnes hors-pair et que vous êtes surement capable de prendre notre relève. Comme vous pouvez le constater, vous êtes très nombreux et je vais vous dire, vous êtes neuf cent."

Un silence de plomb se fit entendre, tous se regardait pour constater ce qu'il venait de dire.

"Je sais bien que le nombre de prétendants est bien trop élevé pour juste quatre pierres mais ne vous inquiétez pas. Il y a une raison pour que vous soyez aussi nombreux. Cette raison, vous allez la découvrir quand on arrivera sur l'île, c'est-à-dire dans un jour si les vents sont favorables."

 "Sur ce, je vous laisse profiter du séjour, tous le personnel est à votre service. Éviter de leur demander l'impossible quand même." Finit-il par dire en disparaissant dans les flammes tout en ricanant.

La foule a mis une minute à acquiescer ce qui venait d'être dit, puis se dispersa. 

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