[10] Diagnostic

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« Katsuki... »

Rien qu'au son de sa voix, l'adolescent pu voir que rien n'allait. Sa voix était vibrante, désemparée. Elle semblait suppliante.

« Katsuki... »

Il frissonna de peur. Qu'elle en vienne au fait ! Il commençait dangereusement à s'inquiéter et il redoutait déjà ce qu'elle allait lui dire. Au fond, il commençait à comprendre le but de ce message vocale.

« Katsuki... Si... Si tu écoutes ce message... Je voulais juste te dire que je suis désolé... »

Le blondinet l'entendit rire nerveusement après ses excuses et la panique l'envahi complètement.

« Je suis désolé... d'avoir été égoïste... Je suis désolé... pour tout ce que je vous ait fais enduré... Désolé... Pour tout... »

Comment faire un message plus inquiétant ? La peur au ventre, Katsuki, les sourcils froncés, se prépara en vitesse avant de se diriger en courant chez les Uraraka. Il couru longtemps, aussi vite qu'il le put. Il n'avait jamais été autant essoufflé que ce jour-là, et il avait pourtant couru des kilomètre enfant. Arrivé là-bas, il frappa à la porte. Mais personne ne lui ouvrit. Il frappa encore et encore mais personne ne lui répondit. Il voulut alors défoncer la porte mais une voix résonna derrière lui.

La mère d'Ochako.

Celle-ci le regardait bizarrement, surement confuse. Mais Katsuki n'avait pas de temps à perdre, il expliqua rapidement son inquiétude et, commençant elle aussi à s'inquiéter, l'adulte ouvrit rapidement la porte. Elle eut à peine le temps de l'entrouvrir que le blond se précipita à l'intérieur.

« Ochako ?! »

Aucune réponse.

« OCHAKO ?!! »

Personne. Jurant dans sa barbe, Bakugo demanda rapidement où se trouvait la chambre de sa fille et une fois qu'elle lui eut répondu, il monta à l'étage. Une fois la porte de sa chambre ouverte, une horrible odeur vint attaquer ses narines. Ça puait le sperme ! Il regarda rapidement l'intérieur de sa chambre. Personne.

Il sortit, oubliant de refermer derrière lui, et se précipita vers une porte au bout du couloir. Celle-ci était fermée, ce qui augmenta l'inquiétude du blondinet. Il l'appela. Une fois, deux fois, trois fois. Mais personne ne répondit. Il essaya de défoncer la porte. Au bout d'un énième coup d'épaule, la porte céda et s'ouvrit.

Katsuki n'oubliera sans doute jamais ce qu'il vit ce jour-là.

Ochako se trouvait-là, dans ce bain rouge sang, la peau plus pâle que jamais, les yeux fermés, le corps rempli de bleus et le poignet ouvert. Elle était pâle. Pâle comme un mort. Mais ce qui l'avait interpellé en premier ce fut ce bain de sang.

Sans perdre un instant de plus, il se précipita vers elle et la sortit de l'eau, tout en criant continuellement son prénom, espérant qu'elle lui réponde et que tout ça ne soit qu'un mauvais rêve. Mais rien. Il l'enroula ensuite dans des serviettes qu'il avait attrapé dans un placard et appela immédiatement une ambulance. Sa mère était arrivée lorsqu'elle avait entendu les cris du jeune homme et avait fondu en larme à la vue de sa fille ainsi.

Katsuki avait toujours la jeune fille dans ses bras, espérant qu'elle ne soit pas encore passé de l'autre côté. Son cœur battait la chamade et son ventre se tordait dans tous les sens. Il priait pour qu'elle ne soit pas morte...

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« Espèce d'enfoiré !! »

A l'arrivé du jeune Todoroki, Katsuki avait vu rouge et n'avait pu s'empêcher de le frapper de toutes ses forces. Toute sa rancœur, il la lui avait donné sous forme de poing au grand dam du jeune Shoto qui ne comprenait pas ce qui pouvait bien se passer. Ce fut finalement deux infirmières qui les avait séparé.

Under the rainbow [Kacchako] [Réécriture]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant