Wherever You Are

Chapitre 20 - « Pourquoi, Michael ? »

► A l'écoute, My Heart Is Open - Maroon 5 ft. Gwen Stefani

« - Ecoute Jenna... je crois que nous deux, c'est pas possible. Enfin, tu es une fille super, vraiment. Mais tu ressemble trop à Julianne... Je voudrais vivre avec toi ce que j'avais imaginé avec Julianne... mais c'est pas possible, parce que tu n'es pas elle... Je suis désolé. Tu peux m'insulter de tous les noms que tu trouve, tu as le droit. C'est pas très cool ce que je te fais là... »

Quelques jours plus tard...

Maison des Kinsley, Londres, 9 heures

Pensées de Julianne.

Pleurer était le seul moyen de communication que j'avais trouvé ces derniers jours... J'avais pleuré et encore pleuré... Mais Sophia me disait qu'il fallait que je pleure, que j'évacue toutes mes émotions. Ce qu'elle ne savait pas, c'était que je voulais Michael à mes côtés. Mes parents n'avaient rien voulu savoir de toute cette histoire, ils m'en voulaient d'être partie si vite... Moi aussi je m'en voulais, j'aurais dû réfléchir. Augustus était énervé contre Michael, mais cette fois, il ne lui avait pas parlé. Zoey m'avait contactée... 

Je lui avais tout expliqué. Elle s'était contentée de soupirer et puis de me consoler. Elle m'avait ensuite dit qu'elle ne pouvait plus se mêler de cette histoire. Plus personne ne s'en mêlerait d'ailleurs. Michael tenait à ce que cela reste entre lui et moi. Seulement, nous n'avions plus aucun contact. Mais je préssentais que ce n'était pas la fin. Cela ne pouvait pas être notre fin. Pas maintenant. J'appliquais du mascara sur mes yeux clairs puis quittais la maison familiale afin de me rendre à la boutique de mes parents. 

Heathrow Airport, Londres, 16 heures

Narrateur Externe.

« - Michael ! On peut prendre une photo avec toi, s'il te plaît ? »

« - Pourquoi tu es à Londres ? Tu viens voir ta copine ? »

« - Tu as l'air triste ! »

Michael évita de répondre aux questions et remarques de ses fans. Il souria pour les photos, signa des autographes puis se rua vers le taxi qui l'attendait. Le chauffeur posa ses valises dans le coffre puis tous deux entrèrent dans la voiture. Michael s'installa à l'arrière et indiqua à l'homme l'adressa à laquelle il souhaitait se rendre. Le jeune homme sentait un mélange d'impatience, d'angoisse et d'excitation monter en lui, si bien que son coeur battait à tout rompre. La dernière tentative. C'était le nom qu'il avait donné à son voyage. Il était parti à la tombée de la nuit, laissant un mot pour ses parents, mais rien pour ses amis. Il se trouvait pathétique à sans cesse changer de décision, mais au final, il n'y a que les abrutis qui ne changent pas d'avis... 

Londres, 16 heures 30

Pensées de Julianne.

Je revenais de la boutique de mes parents, la journée avait été dure sous la chaleur de ce mois d'août, et sous l'effet de la tristesse aussi. Je descendis du bus puis marchais une centaine de mètres avant d'atteindre le palier de la maison et c'est sur le paillasson que je découvris une enveloppe sur laquelle était soigneusement marqué mon prénom, au feutre noir. Je fronçais les sourcils tout en saisissant cette enveloppe, regardais le dos, le nom de l'expéditeur n'y apparaissait pas. J'entrais donc dans la maison puis me débarrassais de mon sac à main ainsi que de mes chaussures avant d'ouvrir avec beaucoup de curiosité cette enveloppe.

Il y avait à l'intérieur un petit carton blanc sur lequel étaient griffonnées deux phrases très courtes. Le mystèrieux expéditeur me demandait de préparer ma valise pour le week-end, d'y mettre des vêtements d'été. Je fronçais une fois de plus les sourcils, me demandant bien qui voulait m'emmener en voyage. Par réflexe, je composais le numéro de mon frère qui nia avoir écrit ce petit mot, il émit alors l'hypothèse de Michael... Je trouvais ça totalement improbable mais peut-être avait-il raison...