Enfin

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PDV Sanji :

Ça va faire une journée que je me suis enfui du manoir. Zeff refuse de me laisser sortir pour le moment, parce que je cite « tu veux vraiment te trimballer dans la rue alors que tout le monde te pensais pour mort ? » c'est vrai qu'il est pas con le vieux. Mais bon, du coup je en doit pas me montrer devant tout le monde, ce qui veux dire que je n'ai pas non plus le droit de travailler à nouveau au restau. Je m'ennuie prodigieusement. D'ailleurs je ne peux du coup pas m'occupe l'esprit. Dès que je ne fais rien toute mes pensées se tourne vers l'autre cactus et je n'ai pas vraiment envie d'y penser pour l'instant. Après tout je me suis fais rejeter... et puis il ne m'a toujours pas dit une seule fois qu'il m'aimait... même pas un petit « je t'aime », je sais que je suis du genre romantique et tout le tralala mais tout le monde dit au moins une fois « je t'aime » à la personne pour lequel on ressent quelque chose, non ?... Tout est toujours compliqué avec lui. Un coup il vient dans mes bras et me supplie presque de rester avec lui et de l'autre il me jette comme une vieille chaussette. Je peux pas supporter ça plus longtemps. Partir était la meilleure solution. Pour mon bien. Oui... pour mon bien...
...
Et ça y est je déprime ! Pourquoi ne puis-je pas l'oublier ?! Qu'il disparaisse! De toute façon... je ne le reverrais plus... ou du moins, il ne doit plus rien n'en avoir à foutre de moi ! Un plan cul en moins, un plan cul en plus... qu'est-ce que c'est ?...
Ruminant mes idées noir je me dirige vers la sortie qui donne sur notre jardin, le vieux chnoque ne va quand même pas m'empêcher d'aller dans mon jardin non ? Et puis j'ai besoins d'une pause clope la. Je sors tranquillement et prend bien soin de me mettre derrière la maison à l'abris des regards. J'allume ma drogue et inspire un grand coup pour laisser ressortir la fumée de ma bouche, ça fais tellement du bien bordel ! Je ne comprend pas les gens qui disent que c'est dangereux pour la santé, ça fais un bien fou ! Je passe un œil discret derrière le mur, je regarde l'animation de mon petit village, rien à changé décidément... les gosses jouent à la balle dans la rue, les petits commerçants font affaire et le restau est toujours aussi bondé. Je me sens nostalgique. Je me repose contre le mur et glisse contre celui-ci jusqu'à finir accroupi parterre. Je lève la tête vers les montagnes pleines de verdure. Mon regard sur le vieux manoir... je me demande comment il va... il s'est au moins rendu compte que je suis partit. Et ça recommence, bravo Sanji ! Je baisse la tête exaspéré. J'entend mon père gueuler mon prénom, putain il peut pas la fermer ? Je rentre dans la maison pour lui signaler ma présence avant qu'il rende tout le monde sourd à gueuler.

-au manoir-

PDV Zoro :

Brook : Maître, vous êtes sûr de vouloir y aller tout seul ??

Zoro : oui. C'est quelque chose que je doit faire seul. Je crois que nous avons besoins de parler seul à seul...

Je rajuste correctement mes trois sabres à ma taille. Brook me tend une cape à capuche. Pour cacher mon visage et me cheveux parce que c'est trop reconnaissable. Je l'enfile rapidement. Chopper fais des dernière vérification au niveau de mon œil, il se fait vraiment du souci pour rien. Pourtant il est complètement guérit. Maintenant j'ai une magnifique cicatrice tout le long de mon œil. Je l'ai perdu pour de bon. Une fois qu'il me dit que c'est bon. Je sors du manoir et me dirige dans la forêt après un dernier regard vers Brook et Chopper.

Brook : tu pense que...

Chopper : oui il va forcément se perdre au bout de cinq secondes.

Après un petit soupir le squelette et le renne re tournèrent dans le manoir.

-ellipse de quelques heures-

Zoro : j'ai déjà vu cet arbre non ?

Le vert passa l'arbre et partit à droite.

Zoro : pourquoi est-ce que le chemin disparaît comme ça aussi ! Putain...

Il commence sérieusement à faire nuit... j'suis pas dans la merde tient... pourquoi Sanji peut pas apparaître comme ça juste en face de moi ? Comme ça je pourrais le prendre dans mes bras, l'embrasser... l'empêcher qu'il s'éloigne de moi... je suis vraiment possessif. Pas ma faute. Bon je crois que j'ai retrouvé le chemin.

-au village-
PDV Sanji

Zeff : tu veux sortir ?!

Nous somme en plein repas du soir et j'ai osé demander à mon père de sortir.

Sanji : il fait noir vieux chnoque, personne ne me verra, tu peux bien me laisser sortir au moins une heure ! Je vais devenir fou à rester cloîtré dans cette baraque !

Zeff :... je veux bien que tu sorte mais à une condition.

Sanji : laquelle ?...

Zeff : tu reviens dans une heure pas plus pas moins. Aller vas-y.

Sanji : maintenant ?

Zeff : tu veux attendre le déluge c'est  ça ?

Sanji : merci le vieux !

Zeff : aller dégage sale gosse !

Je sors le sourire au lèvres. Enfin je peux me balader dans le village pour le redécouvrir. Je me balade et m'allume une petite clope pour me détendre. Ouais il fait carrément trop noir pour qu'on me reconnaisse ! Le vieux se fait bien trop de souci !
Je siffle tranquillement dans les rues du village devenu silencieux. Lorsque j'entends des jurons avec une voix grave qui me rappel bien trop quelqu'un

??? : c'est quoi ici ? J'me suis encore trompé ou quoi ?

Je me retourne mais ne vois qu'une grande silhouette noir. Je reste figé, ce n'est pas celui que je pense... la grande forme noir de dirige vers moi, je peux entendre des sabres s'entrechoquer à chaque pas et le bruit de boucles d'oreilles tinter dans la nuit. Et c'est pas lourd... ça ne peut être que lui. Je reste sans bouger a le regarder se rapprocher. Je n'ai pas envie de bouger. C'est comme si il m'appelait.
Il arrive juste en face de moi.

Zoro : c'est toi non...

Je lève ma tête et vois son unique œil briller d'un magnifique vert à la lumière de la lune.

Zoro : Sanji.

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Voilà petit chapitre intermédiaire. Mais j'espère tout de même qu'il vous plaira et que l'histoire ne vous lasse pas trop ! Merci encore pour tout les votes, bientôt 300 ! C'est juste énorme ! Merci encore !
Et sur ce, à plus !

Noir ou blanc (Zosan) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant