Chapitre 6

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Kadarel se réveilla en sursaut en entendant une clé tourner dans la serrure de la porte de sa cellule. Il ne voyait plus rien, la nuit avait dû tomber. Il se releva et essaya de s'habitué au peu de lumière qu'il y avait et qui venait de la porte qui venait de s'ouvrir. Il vit que quelqu'un s'approchait de lui. Quand il sentit qu'on lui prenait le bras il envoya instinctivement son poing sur l'inconnu. Ce dernier le plaqua violemment contre un mur et tout devient noir autour du jeune homme. Il ne put qu'apercevoir des yeux rouges devant lui.

- Reprend ta volonté ! ordonna Ephilion.

Kadarel sursauta et regarda autour de lui. Il ne se trouvait plus au même endroit ! Il était debout au centre d'une chambre spacieuse et éclairées par des chandelles. Il n'était pas venu ici de son propre chef. Le jeune homme n'eut pas le temps de plus s'attarder qu'il sentit qu'on l'empoigné de force :

- Lâche-moi ! Tonna-t-il en essayant de retirer sa main de l'emprise du démon.

Ce dernier le plaqua sur un grand lit qui se trouvait dans la pièce.

- Tu ne sais vraiment pas te la fermer ! s'exclama Ephilion en souriant devant les piètres efforts de son esclave à se libérer.

Le démon bloquait les jambes du jeune homme avec les siennes et lui maintenait les poignets d'une main. Il attendit quelques minutes jusqu'à ce que Kadarel arrête de se débattre.

- Lâche-moi, répliqua ce dernier en reprenant son souffle.

- Non. Tu m'appartiens je te rappelle, répondit le démon dans un sourire en passant sa main libre dans les cheveux noirs de sa proie. Ma sœur a raison de dire que tu es beau. C'est un avantage en plus de ton habilité à manier la lance.

Sans dire un mot de plus, Ephilion embrassa le jeune soldat l'obligeant à ouvrir la bouche en enfonçant ses griffes dans la peau de son bras. Il passa en même temps sa main sous la chemise de Kadarel qui se raidit en sentant les doigts du démon sur son ventre :

- Ne me touche pas, cracha le jeune homme.

- Ce n'est pourtant pas si désagréable que ça, répondit Ephilion en regardant son prisonnier dans les yeux. Force-toi à apprécier car je n'ai pas l'intention de m'arrêter.

- Va te faire voir ! Siffla Kadarel en fusillant le démon du regard quand ce dernier commença à déboutonner sa chemise. Arrête-toi !

- Ne t'ais je pas dis de me vouvoyer ? Sourit Ephilion devant l'entêtement du jeune homme. Je vais t'apprendre à être plus obéissant, pas complètement soumis car c'est plus excitant, mais plus obéissant.

Le démon recommença à embrasser Kadarel tout en passant ses doigts sur ses tétons. Il sentait le corps de son esclave se réchauffer à chaque minute et cela lui plaisait. Il passa ensuite la main en dessous de la ceinture du jeune homme qui se raidit encore plus :

- Arrête enfoiré ! jura ce dernier en serrant les poings.

- Tu commences à ressentir du plaisir alors je ne risque pas de m'arrêter. Cela pourrait être encore plus agréable si tu acceptais de ...

- Jamais ! Siffla Kadarel entre ses dents.

- Je vais donc t'y contraindre, annonça le démon. Par notre pacte, je t'ordonne de te soumettre à moi pour cette nuit !

Le jeune homme sentit que la magie du pacte brisait sa volonté car il essayait de toutes ses forces de refuser l'ordre que venait de lui donner Ephilion. Ce dernier sourit en remarquant que son prisonnier faisait tout pour résister.

- C'est inutile, lui souffla-t-il à l'oreille avant de recommencer à l'embrasser.

Kadarel sentait sa volonté être réduite à néant petit à petit. Ephilion répéta plusieurs fois son ordre jusqu'à ce que le jeune homme finisse par se soumettre.

- Tu vas m'obéir à présent ? demanda le démon avec un sourire satisfait.

Le jeune soldat ne répondit pas mais Ephilion savait que son ordre serait respecté et il lâcha les poignets de son prisonnier :

- Maintenant, embrasse-moi.

Kadarel passa sa main dans les cheveux rouges du démon et obéit. Ils mêlèrent leurs langues un long moment. Ephilion recommença à toucher le jeune homme qui réagissait beaucoup plus au plaisir à présent. Kadarel fit de même, commençant par détacher les cheveux d'Ephilion. Ce dernier remarqua cependant le manque de la petite étincelle que son prisonnier avait habituellement au fond du regard. Il finit par ne plus penser à ce détail.

Le démon enleva tous les vêtements de son esclave en lui murmurant quelques mots à l'oreille :

- Tu es à moi.

Le Pacte du DémonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant