Chapitre 8

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- Putain mais lâche moi enfoiré ! Jura Kadarel quand Ephilion recommença à l'embrasser.

Le jeune homme était allongé sur un sol froid, ses cheveux et ses vêtements étaient trempés, ceux du démon également.

Ce dernier avait emmené le jeune soldat dans ses appartements à la nuit tombée. Il l'avait forcé à boire la même drogue que la veille. Il avait ensuite emmené Kadarel dans la salle d'eau annexée à ses appartements, mais tout ne s'était pas passé comme il l'aurait voulu. Le jeune homme avait directement frappé le démon au visage, le faisant tomber dans le grand bain d'eau chaude qui se trouvait dans la grande pièce. Cette dernière était faite de pierres blanches et lisses, et un grand bassin d'eau chaude se trouvait au fond de cette salle. Kadarel avait directement compris ce que voulait Ephilion alors il l'avait frappé pour le faire tomber dans l'eau. Le jeune homme s'était dirigé immédiatement vers la porte mais cette dernière avait été fermée à clé. Ephilion était sorti de l'eau et avait attrapé violemment le poignet du jeune homme pour le faire à son tour tomber dans le bassin. Mais le jeune homme ne s'était pas laissé faire et était directement sorti de l'eau, frappant une nouvelle fois Ephilion qui avait évité le coup en faisant glisser son esclave sur les pierres lisses trempées.

Le démon prit les deux mains de Kadarel dans l'un des siennes : il sentait que le jeune homme commençait peu à peu à perdre ses forces :

- Et bien, la drogue met de plus en plus de temps à t'affaiblir, c'est embêtant, souffla Ephilion. Mais bon, maintenant que tu n'as presque plus aucunes forces, tu redeviens complètement à ma merci.

- Va te faire voir ! jura Kadarel qui commençait à trembler de froid avec ses vêtements mouillés.

Ephilion le remarqua et embrassa le jeune homme un long moment sans avoir de mal à mêler sa langue à la sienne :

- Ne t'inquiète pas, lui souffla-t-il à l'oreille après une minute, je vais te réchauffer.

- Enfoiré, tu ne peux pas me foutre la paix un peu ?!

- Non, répondit Ephilion avec amusement. Je dois encore te dresser.

A ces mots le démon aux cheveux écarlates resserra son emprise sur les poignets de Kadarel et recommença à l'embrasser. Il fit ensuite glisser sa main libre le long de la chemise blanche du jeune homme, passant sur son ventre puis remontant vers ses cotes et s'arrêtant sur ses tétons. Kadarel ne put retenir un gémissement en sentant le démon le toucher à travers son vêtement trempé, le contact de ce dernier avec sa peau était plus intense. Ephilion remarqua que son esclave réagissait et continua à passer ses doigts sur ses tétons, de plus en plus intensément. Le démon recommença à embrasser Kadarel, passant ensuite sur son cou, où il fit glisser sa langue. Ephilion planta ensuite ses dents pointues dans la peau du jeune homme, lui arrachant une plainte. Pendant quelques minutes, il but de petites gorgées de sang. Kadarel commençait à avoir la tête qui tourne quand le démon s'arrêta. Ce dernier passa sa main sur les petites blessures du cou du jeune homme pour arrêter le saignement, puis se mit à fixer ce dernier de ses yeux rouges. Kadarel fermait les yeux, il avait toujours la chair de poule à cause du froid qui régnait dans la salle. Ephilion attendit quelques instants, le temps que son esclave ouvre à nouveau les yeux :

- Acceptes de coucher avec moi, lui glissa le démon à l'oreille en posant une main sur sa joue, leur deux visages à quelques centimètres l'un de l'autre.

- Non, répondit simplement le jeune homme en fixant le Prince de son regard bleu pâle.

- Alors il n'y a que ce démon du Premier clan : tu es tombé amoureux de lui ou tu ...

Le Pacte du DémonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant