Clare

3 : Dire la vérité sur le vélo cassé

(21.11) Anglais : Read the text & answer the questions about Mary's husband

Bio : Terminer le TP :(

MCDO AVEC LA BEST À 15h30 !!!! (si t'oublies je t'égorge) -Elo

...

Quand elle se regarda dans la glace en ce matin de novembre, Clare constata que ses cheveux avaient légèrement repoussés depuis que Tic les avaient coupés. Quand elle était arrivée au lycée le lendemain, elle avait eu l'impression d'être épiée par tout le monde. Pourtant, elle n'avait reçu que des compliments, même de personnes à qui elle n'avait jamais adressé la parole.

Clare avait alors commencé à comprendre que le changement avait peut-être réellement du bon.

-À plus ! cria Clare dans la maison en attrapant ses clés à toute vitesse sur la commode.

-Attends, attends ! résonna la petite voix de Tic derrière elle.

Clare se retint de faire comme si elle ne l'avait pas entendu et s'immobilisa, encore essoufflée de courir partout depuis presque dix minutes.

-Tac veut te dire au revoir, dit le blond en poussant le chien vers Clare.

Celle-ci sourit malgré elle et fit une caresse au saint-bernard avant d'embrasser Tic sur la joue et de déguerpir en vitesse de la maison.

Tout en traversant l'allée qui menait au portillon, Clare noua maladroitement son foulard d'une main et tenta de retenir son sac comme elle pouvait de l'autre.

-Hé, attends ! s'exclama soudain une voix grave dans son dos.

Clare ne s'arrêta pas et hurla :

-C'est Tic qui a cassé ton vélo, papa ! Et je suis pressée, là !

En réalité, c'était bien Clare qui l'avait cassé. Mais comme Tic était le garçon le plus maladroit de la planète, c'était toujours beaucoup plus facile de remettre la faute sur lui. De toute façon, il ne se faisait presque jamais gronder. Forcément, quand on a une vraie bouille d'ange, c'est impossible de se faire crier dessus.

Son voisin se matérialisa soudain devant elle, à moitié essoufflé.

-Putain, tu fais du sprint ou quoi ? dit le brun en souriant, une main dans les cheveux.

C'est pas humain d'être aussi beau, pensa Clare. Puis, elle se rendit compte qu'elle venait de lui hurler dessus et qu'elle devait ressembler à une clodo. En rougissant, elle réajusta son foulard en vitesse et remit correctement son sac sur ses épaules.

-T'as oublié tes clés sur le portillon, dit le garçon lui tendant le précieux trousseau.

Super. Alors non seulement il m'a toujours vue comme la voisine bizarre qui chante dans son jardin, mais maintenant j'ai l'air d'une débile profonde ? Tout simplement su-per, pensa Clare.

L'histoire du jardin était encore trop fraîche dans son esprit pour qu'elle ne s'y autorise à y repenser, cependant elle se rendit compte à force de le fixer sans rien dire qu'il était toujours aussi beau. Les Vasseur avait déménagé ici lorsque Clare avait à peine huit ans, et déjà à l'époque elle l'avait trouvé sacrément beau. Selon Elo, qui pourtant a toujours été très difficile en matière de garçon, c'était un 9 ; "il ne lui manque que des fossettes pour être un 10", avait-elle dit en le voyant pour la première fois. Mais non seulement il avait un an de plus qu'elle, mais il était également le genre de mecs que toutes les filles voulaient. Pas étonnant, vu sa plastique de rêve.

Et comme Clare savait bien qu'il représentait tout ce qu'elle s'était toujours interdit d'approcher -le danger-, elle avait tout simplement décidé de ne jamais lui parler, en dehors des sourires gênés et des "bonnes journées" glissés lorsqu'ils se croisaient parfois avant d'aller en cours. Heureusement pour Clare, le garçon allait dans un établissement privé, alors elle n'était pas forcée de le voir tous les jours, étant donné qu'ils n'avaient pas les mêmes horaires. Ça aurait été bien trop gênant de devoir le saluer chaque matin alors qu'elle avait l'air d'une folle à peine réveillée.