La Blanche et Le Libertin Terminer

chapitre 16

Elle se détacha de lui pour prendre son souffle.Les mots ne pouvaient sortir de sa bouche tant qu'elle était heureuse et dans le doute.Pourquoi avait il agi de la sorte?Avait-il une bonne intention? Toutes ces questions restèrent sans réponse

-Pourquoi est elle figée reprit de plus belle Janette.C'était ton souhait,tu as gagné le gros lot

-Pas un mot de plus Janette.Tu as ton mot à dire dans cette histoire grommela Marie.Tu dois écouter ton coeur pas la raison

-Je ne pourrais jamais l'accepter répliqua Jean-Pierre.Il ferait qu'une bouchée de ma cousine

-Cousine dit Eric sous le choc tout en tenant les pans de sa robe bleu.Que dit ton bellâtre

-Il est bien mon cousin répondit Viviana en colère.Après tout qu'en sais tu de moi? Tu t'incrustes dans ma ville pour tout s'accager et maintenant tu décides d'avoir la pauvre naïve.Tu me fais une scène dans une église et..tu exiges que je t'épouse

Eric sortit de sa poche la barrette en or pour la tendre vers la jeune femme

-Un simple mot ma chérie,si tu refuses je serai garant de mes faits et promesses .Tu ne me reverra plus jamais

En était elle capable de laisser son amour partit en fumée?Il avait fait un pas vers elle.Cette chose qu'elle quémendait tant.
Et soudain ,prit peur et resta figée devant les regards.
Les chuchotements se faisaient bon train,elle pouvait voir la haine attisé le visage de sa mère.Et sa tante qui l'epaulait tout en souriant à la jeune blanche.Le prêtre toujours les bras en l'air.
Tourna ses yeux vers Eric qui faisait un pas en arrière.Les mots étaient coincés entre sa gorge.Elle voulait l'appeler mais sa faiblesse l'en empêchait .Elle pouvait entendre la proposition de Janette envers Eric mais ne pouvait répondre d'un syllabe

-Tu le regretteras toute ta vie ma fille murmura le prêtre près de son oreille en remettant la pince à cheveux dans les mains de Viviana

Il avait abandonné et remit sa barrette en or.Il allait sortir pour ne plus revenir.Il rentrerait en France et ..elle ne le reverra jamais pensa Viviana
Eric parvint près de la porte,il n'avait plus aucune raison de rester dans le Cap.Il se prit l'idée de rentrer aujourd'hui même.Il n'avait plus rien à faire ,elle avait écouté sa mère pour se faire ridiculiser devant toute une assemblée.Il pouvait entendre les rires de son père qui parvenait dans son oreille jusqu'au colline

-Emerson,attends cria Viviana

Il se figea et entendit les pas de Viviana.D'une minute,fut près de lui et se retint sans rien prononcer

-Ma patience a des limites Viviana,je suis un homme et je pourrais pas m'abaisser encore à tes pieds

-Toujours aussi grognon rit elle en éclat.Oui j'accepte de t'épouser mais à une seule condition

-Tu te fais désirer ma parole,la sainte nitouche se prend pour la reine reprit encore l'insolente Janette

-Laquelle demanda il dubitatif

S'approcha de lui pour chuchoter à son oreille

-Tu m'aideras à coincer mon père.Si tu refuses...le mariage ne sera pas consommé

-Tu es déjà à moi ma petite tigresse

Viviana ne comprit pas ses mots qu'elle était déjà devant le prêtre.Il tenait ferme la main de la jeune femme quand il demandait au prêtre de commencer les ceremonials

-Mais que fais-tu?  demanda elle hagarde

-Tu as accepté quoi de mieux pour t'épouser ce jour même

-Maman je ne voulais pas

-Non Vivi,tu as pris ton chemin.Tu es amoureuse d'un blanc je ne te retiens pas dit elle en souriant

-Goujat chuchota elle .Je n'imaginais pas mon mariage dans cet accoutrement,tu as dépassé les bornes et oublier toutes les bonnes manières

Il pressa le prêtre de commencer mais Viviana ne s'était pas préparer pour son mariage.Elle n'allait jamais accepter de s'unir dans ces circonstances.Oui elle avait accepté et attendait beaucoup plus d'Eric.Il n'avait pas prononcé ce qu'elle attendait de lui.Son amour et rien d'autre.Elle ne se renfermerait pas dans un mariage sans amour.C'était contre sa volonté

-Oui j'accepte d'être avec toi mais pas dans cette condition

Elle quitta la petite chapelle et s'attendait qu'il l'a retienne mais ne fit rien.
Sous le soleil chaud de mars ,Viviana prit la direction de la maison de sa grand-mère.Elle pouvait tout comprendre et l'épauler.Sa grand-mère avait du subir le même sort et s'était contraint de se marier sans amour.
Traversa le ruisseau,ses yeux se portèrent encore dans la chapelle et sourit.Il était aussi dominateur et avait bravé l'interdit.Tout se combinait pour la jeune femme ,le changement de sa mère,l'empressement d'Eric et les dires des villageois
Son sourire s'effaça quand elle aperçut de loin son grand-père en plein discussion avec un blanc

-Grand-père cria elle

Le blanc disparut aussitôt dans les buissons laissant la jeune femme abasourdie.S'approcha de lui et la scruta du regard.Il était tête baissé devant Viviana

-Encore grand-père .Quand arriverais tu à délier tous tes secrets.Était ce mon père demanda elle

-Ma fille je te croyais à la messe

-Tu étais trop occuper à écouter mon père pour savoir qu'il etait midi passé .Répond moi grand-pa.C'était De Montaigne ?

Il hocha la tête

-Alors c'était vraiment lui dans ma chambre.Tu lui as donné une double des clés.Il vivait dans la cabane et ...j'ai envahi son espace

-Tu t'inquiètes pour ton père etonna Ludovic.Crois moi ma fille,il regrette à chaque instant ses erreurs,ton père est très malade,si pour une fois tu pouvais écouter ton coeur

Elle avait écouté son coeur et s'était débattre pour comprendre que c'était de la folie pour se marier dans de telle condition

-Je ne peux pas me lier à mon père.C'est impossible grand-pa

-Encore les sornettes de ta mère,tu vivras toujours dans son ombre.Ton père a besoin de toi.Il est très malade,reprend ton esprit ma fille

-J'ai accepté Eric commença elle en prenant place sous le manguier.Je pouvais voir mon bonheur d'un coup j'ai refusé,il voulait que je l'épouse aujourd'hui même, tu t'en rend compte

-Tu as encore écouté les sermons de Violette?

-C'était différent,ma mère a fini par accepter,j'ai songé à mon père finit elle par dire songeuse.J'imaginais mon père lors de mon mariage ,je veux tellement le rencontrer

-Il est toujours là souffla Ludovic.Il te regarde ma fille,tu es son sosie ,si tu pouvais juste relever la tête

-Et je pourrais enfin connaître mon père continua elle en levant les yeux de crainte