La Blanche et Le Libertin Terminer

-Chapitre 25

-Janette bredouilla elle.Que fais tu dans cette cabane à moitié nue?Dis moi que je me trompe ,ce n'est pas du tout à quoi je pense?

-Et pourtant petite naïve.Tes pensées ont parfaitement raison maugréa elle en faisant un clin d'oeil de connivence fière qu'elle avait pu briser la blanche

Viviana trembla d'appréhension.Les mots étaient coincés entre sa gorge.L'air sombre,hésita et se figea.Comme pour approfondir ses dires,Janette hissa les vêtements d'Éric sous ses yeux.

-J'ai passé la nuit avec lui.Si tu pouvais savoir ce que j'ai ressenti dans ses bras.Mais non,tu es trop frigide et trop terne pour satisfaire un tel homme

Elle resta interdite face aux propos blessantes de Janette

-Je te connais bredouilla Vivi.Éric ne ferait jamais une chose,il....

La jeune noire éclata de rire pour traîner une chaise en face de Viviana et prit place .Son décolleté plongeant ne trompait pas,et ses cheveux enmelés incitait Viviana à approuver ses dires.Mais,il fallait beaucoup plus pour convaincre la jeune blanche

-Il t'a quand même faire part de son mariage?A-t-il avoué qu'il allait quitté le village?

Janette se leva vivement de la chaise pour scruter Viviana.Celle-ci réussit à sourire devant son mutisme.Mais son sourire se figea encore quand elle remarqua Éric sortit de la pièce de sa chambre torse nu.Tout se combinait,Janette avait parfaitement raison,il l'avait repoussé pour une femme beaucoup plus expérimentée.Le sourire de Janette bloqua encore la jeune femme dans un silence total.Il avait joué d'elle pour mieux la ridiculiser.
Elle remarqua dans ses yeux bleus devenus très pâle de l'étonnement au sujet de Janette.
Rusé qu'il est voulait détourner la vérité.
Dedaignée, fixa Éric d'une colère noire

-Ma chérie ,ne crois pas aux apparences...

Les mots d'Éric fût sans valeur pour la jeune femme qui rebroussa chemin.Elle n'allait pas pleurer,elle était beaucoup plus forte que ça.Sa mère avait parfaitement raison,elle n'aurait jamais dû faire confiance à un blanc.Poursuivit son chemin menant vers la maison de son grand-père,elle se retint quand une poigne de main agrippa son bras

-Tu comptais me quitter sans un mot d'explication

Elle remarqua dans son visage l'éclat de ses yeux bleus encore très pâle.Ne sachant que faire ni même dire même si elle était censée ajouter quelque chose.Elle refusa de parler mais sentit les mains d'Eric brûler son bras.Il devint écarlate voyant son bandage et les yeux de la blanche qui tordaient de douleur.

___Je ne pourrais jamais me le pardonner,quand je pense que cet homme t'a touché...j'aurais du prévoir les caprices de Lina

Brusquement se détacha de lui

___ Rassure toi,mes bandages n'ont rien avoir avec ta fiancée,j'ai évité de peu le cheval de ton ami

___Mais comment? demanda-il en la devisagea de stupeur

-Non,n'essaie même pas de te rapprocher de moi cria elle de colère.Comme j'ai été idiote,depuis quand tu couches avec Janette et encore sous mon toit.Tu n'es qu'un libertin,ta façon de te vêtir sans gêne prouve que j'ai parfaitement raison

-Je croyais que tu aimais ma façon d'être en soutena le regard de la blanche

-Oui mais...Tu mérites d'être jugé pour tes actes souilleux.Tu voulais m'épouser begaya elle

-J'ai toujours l'intention de faire de toi ma femme

Quel culot!Elle le retrouvait sur les faits et lui balançait sans avoir honte son désir de l'épouser.Il était un macho,elle avait bien saisie ce mot dans la petite bibliothèque du village.Il l'avait piégé encore une fois si elle continuait sur cette lancée.Éric aurait gain de cause.
Tant qu'elle faisait un pas en arrière,Éric Emerson Roosevelt se rapprocha dangereusement d'elle.Il était si beau et si vulgaire.Il avait pour seul vêtement,un pantalon noir.La jeune femme préférait baisser la tête pour ne point écouter son instinct ,elle avait une envie folle de glisser ses doigts sur le toison soyeux du jeune homme

-Je n'ai rien oublié ma tigresse continua il.Ni même cette robe qui te va à ravir.Tu étais si belle avec tes cheveux détachés et tes yeux gris morte de frayeur.Je n'ai cessé de prier pour que tu reviennes encore vers moi.Je n'ai pas pu dormir cette nuit tant que ton corps si parfait s'immiscait dans mes pensées

-Menteur s'exclame elle.Tu t'es vite vautré dans les bras de Janette ,je vais...

Elle n'eût pas le temps de finir ses mots qu'il la pressa contre lui et vint dévorer sa bouche avec insistance.D'une main releva sa robe pour caresser son slip.Elle frémit.Il prit la blanche dans ses bras pour la déposer sur l'herbe fraîche loin du regard.Avec insistance taquina ses lèvres.Elle gloussa contre sa bouche.Il continua son supplice insista à presser son slip.Devant le visage en feu de Vivi retira doucement la culotte pour le glisser dans sa poche ne perdant point la réaction de la jeune femme.Subitement enfonça deux doigts en elle ce qui fit pousser un cri à la blanche.Il étouffa son cri par un baiser beaucoup plus sauvage tout enfonçant encore ses doigts en elle.Elle voulait encore plus.Noua ses mains derrière son cou pour approfondir ce baiser délicieux

-Tu es si étroite ma tigresse,je suis comblé d'être ton seul maître.

-Je te veux tellement en moi,Éric .Je ne sais comment te satisfaire.Janette avait parfaitement raison bredouilla elle timide...je ne peux pas assouvir ton désir

-Ne doute jamais de tes capacités dit il sévèrement pour embrasser son cou sous le visage toute rouge de Vivi.Crois moi ma chérie,je ne pourrais jamais prendre une autre femme.J'étais sidéré la voyant dans la cabane

Elle crut en ses paroles ouvrit ses yeux puis hocha la tête.Elle prit la relève pour lui rendre son baiser et gémir de plaisir dans ses bras
De sa bouche exigeante,il perdit son souffle
Elle insistait à toucher sa toison abondante faisant un col roulé.Il tresaillit à son contact ce qui fit sourire la jeune femme.Elle avait un contrôle absolu sur ses sens.
Releva les sourcils,l'air mimique

-Mais je reste jalouse,tu as eu tellement de femmes dans ta vie murmura elle en morda ses lèvres pour attiser encore le feu.

-Regarde moi,Viviana.J'ai eu beaucoup de femmes dans ma vie sans que je veule m'y attacher.Je veux vraiment faire de toi mon épouse ,je suis prêt à t'epouser à cet instant

-Tais-toi et fais moi l'amour.J'ai vraiment confiance en toi

-Tu veux vraiment....je voudrais pas te brusquer.. en retira ses doigts entre elle pour le lécher ce qui la fit pousser un cri de surprise

Il perdait ses moyens face à elle.Pourtant elle attendait qu'il puisse avouer ses sentiments.Elle chassa ses pensées de son esprit pour que ce moment soit gravé dans son esprit et hocha la tête
Éric souleva rapidement la jeune femme pour s'aventurer encore dans les sous bois.Le visage de Viviana s'eclairait quand elle vit son homme piétiner les terres de la famille Fils.Elle ne dit mot détourna ses yeux pour couvrir le visage d'Éric de petits baisers timide.

De loin,Leo David Fignolé suivait les pas des deux amants sans pour autant interrompre cet instant magique.Il savait qu'Eric jouira des instants de plaisir avec sa déesse.Il l'a voulait autant qu'Éric Emerson Roosevelt de ses baisers et de son cri de plaisir.Il voulait que la jeune femme puisse le regarder de ce même regard plein d'amour.Il l'aura et le départ d'Éric sera autant précipité que celui de sa famille