La Blanche et Le Libertin Terminer

Chapitre 23

-Je n'ai rien à te dire affronta elle du regard.À ce que je sache,tu as déjà une fiancée

-Vous vous connaissez...renchérit le dénommé Leo.

Elle prit la main de Marie pour s'aventurer dans les sous bois menant à la maison de son grand-père.Elle laissa en plan Éric toujours à l'étonnement.
Il n'attendait pas à cette réaction venant d'elle.Mon Dieu cette femme l'a rendait fou!!
Éric avait pensé qu'il devait rester loin de la blanche pour ne point rompre la promesse faite à sa mère.Elle était si belle et offerte et ce qu'il avait fait d'idiot était de rejeter cette créature sublime.Juste après qu'elle fut endormie,il s'était cru bon d'être loin d'elle pour se libérer de ses pulsions.

-Elle est très belle,Éric

-N'ose même pas Fignolé,c'est ma femme menaça il pour poursuivre la jeune femme

-Tu me laisses en plan ,je t'avertis que je ne sais rien de cette ville.

-Pas la peine David.Je suis bien ton guide annonça Ethan l'air mimique.Comme mon frère l'a si bien dit,la femme aux cheveux d'or est sa propriété.La métisse m'appartient Prenez garde Fignolé

Viviana crut bon de presser ses pas car elle sentait la présence d'Éric.Tant que la connection était intense à son sujet.Elle referma aussitôt la porte pour s'accouder contre le mur les yeux fermés.La pluie se mit à déverser comme un torrent,elle prit peur voulut rouvrir la porte et fut intercepter par Marie

-Surtout pas qu'il comprenne que tu n'es pas son jouet.Tu es plus forte que ça,souviens toi tu es Anne Viviana Christophe la battante de ce village

-Mais...la pluie

-Et alors!!Bien fait pour lui

-Marie s'exclame Martha.Je vois que tu es bien pire que ta tante

-Viviana adoucit il derrière la porte.Je voudrais te parler

La tentation était trop forte sans attendre déverouilla la porte sous l'oeil vigilant de sa cousine.Il était trempé jusqu'au os,elle frisonna voyant son regard enjoué rivé sur elle.Il était tellement beau et ses yeux couleur océan qui la déstabilisait.
Ne pas succomber se disait elle. Les mains sur ses hanches pour le défier du regard

-Tu voulais me parler,je suis maintenant à ta disposition

-Fais le rentrer ma fille.Il est trempé jusqu'au os.Tu ne veux pas qu'il rattrape froid

-Je ne veux pas lui parler...Il devrait le savoir...je

Il se rapprocha de la jeune femme tel un félin,prise de panique se recula à petit pas.Un sourire en coin se dessina sur ses lèvres et elle frémit se souvenait qu'elle avait failli se donner à lui.Elle avait dépasser les limites du chasteté tout ça à cause de cet homme

-Tu me fuis ma tigresse,je n'aime pas ça murmura il en la dépassant d'une bonne tête.

-Je...ne veux plus te revoir

-Pourquoi demanda-il simplement

-Tu ....es fiancé et tu vas quitter la ville

-Mais quelle faiblesse plaignit Marie près de sa cousine.Il te faut encore de temps pour chasser cet homme de ta vie,Vivi

-Ma chérie,ta cousine est une vraie plaie.Je ne voudrais sûrement pas me fâcher à l'insu de Marie,crois-moi tu fermerais aussitôt ton clapet

Il avait hausser la voix,son expression avait changé tant qu'il brillait de colère.Elle fit demie tour et rentra en trombe dans la maison pour s'enfermer à double tour dans sa chambre.Il était si odieux .Pourquoi était elle tombée sur son charme?Elle se jeta sur son lit pour couvrir sa tête avec son oreiller .Elle qui s'était prit la peine de le séduire.Il n'avait même pas remarqué son changement.
Je voudrais qu'il parte pensa elle À cet instant le fracas de la porte l'a fit sursauter

-Ouvre cette porte,Viviana.Je voudrais que tu m'ecoutes.Je ne voulais pas blesser ta cousine,je ne pouvais me retenir devant son sarcasme.Je suis prêt à me faire pardonner

-Va t-en cria elle d'un sanglot.Je ne veux plus jamais te revoir

-Tu pleures ma chérie adoucit-il.Ouvre la porte,je t'en prie

-Non!Je ne suis pas ta chérie. Va donc retrouver ta princesse parfaite.Plus jamais,tu m'entends,je veux que tu quittes définitivement ma terre ainsi que mon coeur

Les coups cessèrent puis s'adonna contre ses larmes
Après un coup instant s'enferma dans la salle de bain et se revêtir d'une simple robe blanche à mi-genou.Elle libera ses cheveux soyeuses qui retombaient en cascade sur ses épaules.Après mainte réflexion se décida à rouvrir la porte de sa chambre et attendit qu'il puisse faire son apparition.Mais il ne revenait.
D'un soupir ouvrit la lampe de chevet puis vint ouvrir la porte du fenêtre.La pluie avait cessé,la lune brillait à présent au dessus du ciel.Elle crut entendre des couverts posés sur sa petite table.Se retourna d'un coup espérant qu'il puisse être encore dans sa chambre

-Je t'ai apporté ton dîner ,ma chérie.Il faut que tu manges,tu as perdue du poids

-Grand-mère!!Si tu savais...chuchota elle se jeta dans ses bras

-Je sais ma chérie,ton grand-père m'a tout avoué .Pourquoi tu l'as repoussé,tu es amoureuse n'est-ce -pas?

Timide hocha la tête.Pour se donner du contenance empoigna la cuillère prit une grande bouchée de riz ferma les yeux devant la sauce de viande faite par sa grand-mère.

-Décidément,tu es ta mère tout craché.Elle a peur d'avouer ses sentiments.Ça complique tout le reste

-J'évite maman,j'ai peur qu'elle me traite de tous les noms.J'ai passé la nuit chez Éric.Elle le sait .Tout ce qui m'arrive est de la faute de ce français.Sa fiancée m'a agressé et cette blessure me rappelle tant de choses

Sous le choc,Martha prit doucement la main de sa petite fille pour analyser les dégâts causés par les français

-Que veux tu au juste.As tu l'intention de le chasser dans ta vie ?Je ne veux en aucun cas que tu poursuis le chemin de ta mère.J'ai assez fait d'erreur dans ma vie.Tu as une chance de vivre ton histoire au côté de cet homme.Il était comme fou quand tu t'es enfermé dans cette chambre .Il a même supplier Marie de lui pardonner.

-Tu crois que...c'est raisonnable grand-mère

-Oui il t'attend demain.Il veut te présenter à ton père.Je l'ai entendu quand il demandait le consentement de Marie.Ce garçon est bien amoureux de toi

-Quelle conspiration s'exclama une voix soudain.Mais félicitation chère mère,je vois que tu sèmes la discorde Déjà,tu envoies ma fille se faire aplatir par les mains de ces deux monstres

-Maman murmura elle se leva vivement de son lit.Ce n'est pas ...ce que tu crois