Pluie torrentielle--chapitre 18--

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-Je vois bien ton jeu.Tu essais d'amadouer ma pauvre mère,c'est bien cela!!Crois moi vous perdez votre temps

Les mains sur les hanches,Marie defia le français

-Je n'ai aucune intention d'épouser une métisse dit Ethan posément

Il prit le garde de Lina par son col ,le visage furibond pour laisser la jeune femme ébahie.L'atmosphère devint lourde,la brise continuait à soulever les branche des arbres,un froid humide fit frissonner Marie.Elle emboita le chemin d'Ethan

-Vous allez couvrir cet acte horrible,cet homme mérite une bonne correction pour avoir osé toucher ma cousine

Ethan fit la sourde oreille pour prendre le chemin qui allait vers la rivière.Le soleil se couchait,les nuages prenaient le dessus ,la pluie se mettait à prendre son large.Il n'arriverait jamais à temps vers la rivière.
Marie le retint par le bras pour se donner bonne conscience

-Vous ne pourrez pas partir,c'est beaucoup trop dangereux

Leurs yeux se rencontrent,il lacha aussitôt l'homme qui atterrit sous les pieds de Marie.S'approcha d'elle,de peur recula d'un pas

-Je..voulais juste t'aider begaya elle.Par ce temps,le courant de la rivière va monter,et..Tu ne pourras jamais la traverser avec cet homme blessé

-J'ai soif entendit elle.

Elle pietina vivement les pieds du français qui poussa un cri ahurissant

-Sale infecte ,tu n'as qu'a attendre l'eau de la pluie pour t'abreuvoir cria elle à l'adresse du blessé.Je retire mes mots je ne veux en aucun cas vous héberger .Que vous perissez sous cette pluie battante

Par ce mot se rendit dans la maison de Violette.Une colère rageuse l'envahit devant la porte close.L'orage terrible se déclara,les coups de tonnerre se succédaient sans interruption la pluie tombait torrentielle,le plafond degoulinait sur ses cheveux,elle trembla de froid.Elle ne comprenait plus rien son grand-père était bien dans la maison et refusait d'ouvrir la porte
Mais quel odieux personnage ce français qui faisait loi?
Tambourina la porte car elle était trempée jusqu'au os

-Grand-père je sais que tu es à l'intérieur cria elle.Ouvre la porte,je ne veux plus jouer

-Drôle de manière de s'adresser à son grand-père.Tu dois surveiller ton langage la métisse

-Vous cria elle furibond.Arrêtez de me tourner autour.Et occupez vous de vos affaires

Le rideau de la fenêtre fut tirer.Une lumière jaillissait dans la maison.Elle tremblait de froid quoiqu'elle était devant la porte.Ses cheveux mouillés tombaient sur ses yeux et elle frisonnait encore de la tête au pied

-Grand-père je suis morte de froid,ouvre cette porte

-Tu ne dois plus déverser ta colère sur les gens de bonne foi,après j'ouvrirai la porte entendit elle.Excuse-toi ma petite fille

-Tout le contraire de ton grand-père  rit Ethan.Tu possèdes une caractère féroce,la jolie métisse

-Tais toi retorqua elle en se détachant de lui.Mon grand-père refuse d'ouvrir la porte sous cette pluie torride ,enfonce cette porte monsieur le brun

-Un mot d'excuse exclama Ludovic près de la fenêtre.Sois gentille ma petite Marie

Ethan sourit et se colla contre Marie pour éviter les gouttes de pluie.Le soir,la pleine lune donnait l'occasion à Marie de fusiller du regard Ethan.Elle avait dû mal à reconnaître ses erreurs,il éclata de rire devant le silence de la métisse

-D'accord,je m'excuse avec le ton dédain

Par ses mots,la porte s'ouvrit immédiatement laissant un Ludovic le sourire aux lèvres.Si Martha était dans les parages,elle n'aurait pas accepté que sa petite fille puisse rester sous cette pluie battante pour demander pardon à un blanc .Marie fusilla du regard son grand-père et rentra en trombe dans la maison.Elle resta près de la fenêtre pour attendre de pied ferme Ludovic

La Blanche et Le Libertin Terminer Où les histoires vivent. Découvrez maintenant