Le châtimentchapitre 37

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Choquée Janette arracha des mains de David la jeune femme puis poussa un cri de surprise

-Dis-moi que je rêve!!Je croyais que la terre avait arrêté de tourner sans ma présence dans ce village.Mais...je vois qu'il se passe des choses ici.

-Ne sois pas dramatique,tu veux réplique Viviana l'air angoissée

-Mais quelle mauvaise humeur rit-elle avec ironie.Je parie que c'est le général français beau à craquer qui est l'oeuvre de ce petit ventre bien rond

Écoeurée devant une telle ironie,poursuivit son chemin mais quelqu'un l'intercepta.

-Ne me touche pas David ou sinon je crie

-Mon Dieu,quel sera ton châtiment de t'avoir fait engrossé dit Janette la main sur son coeur.

Sourde à sa replique,David souleva la jeune femme et l'entraina devant la cour des juges tout près de la maison du maire.Les villageois se reunissaient devant le cri stupide de Janette.Ils sursautèrent de suprise devant l'état de la jeune blanche.Des chuchotements prenaient place et des mots deplacés à l'encontre de la blanche.
Honteuse,elle baissa la tête

-Mon Dieu,cette fille a toujours causé le malheur dans notre village disait l'un deux.Elle est une honte pour sa famille

Le son du tambour jaillisait à flot pour reveiller le village.La jeune blanche était au milieu de son peuple et écoutait les insultes qui l'enfonçait encore dans le gouffre.

-En tant que le général français,j'estime qu'il est grand temps que cette jeune personne puisse répondre de ses actes.

-Qu'est-ce-qui se passe ici?Mais c'est ma fille.Quel est le mal dans cette histoire.

-Regarde comme sa mère couvre le peché de sa fille.Apres tout,telle mère,telle fille

-Taisez-vous cria Violette les larmes aux yeux.Vous n'avez aucun droit de juger ma fille.Je reste toujours la princesse de ce village

-Parle pour toi ricana un autre.Cette fille avec la peau blanche apporte seulement le mal.Martha aussi s'etait souillée .Tu n'etais pas la fille du roi.

Violette arracha sa fille dans les mains de David pour la prendre dans ses bras.

-Il ne reste qu'une chose à faire parla enfin le maire du village

-N'ose même pas intervint Justin.Personne n'a le droit de juger,Viviana .

-Ah oui repliqua David.Si tu savais comment ta fiancée se batifole avec son amant derrière ton dos.Tu aurais déjà pris ma défense.

Viviana repoussa la main de Violette pou aller marteler de coup de poing le torse de David

-Je t'interdis d'insulter ma mère.Tu me dégoutes,tu es un être répugnant,j'aurais du écouter Marie.Si c'est ta volonté de m'expulser hors de mon village,alors fais le.Mais ne t'attends pas que je vais me jeter à tes pieds.Et oui comme tu l'as si bien dit,j'aime Eric et je continuerait à l'aimer malgré tout

Il fixa la jeune femme raide dingue.

-Oh mon Dieu maugrea Janette dans l'étonnement

-Tu te rends compte que je n'ai qu'un mot à dire pour t'expulser hors de la ville sans possibilité de retour

-Non,Viviana tu ne peux pas souffla sa mère les larmes aux yeux.

-Viviana s'ecria Janette inquiète.La colère d'un homme amoureux est bien pire qu'un volcan.Ecoute-le au moins

-Elle a trahie notre peuple entendit-elle.Cette fille n'a pas sa place dans notre village

Les larmes qu'elle retenait jaillisait à flot.Sous sa robe blanche,elle n'était plus cette fille pure mais une femme souillée qui avait trahie son peuple.Elle crut voir de loin Marie qui fendait la foule pour la retrouver.

-Oh ma soeur murmure Marie en se jetant dans ses bras.Je n'aurais jamais du t'éviter de cette façon.Nous allons rentrer et tout reparer.Je ne te laissserai pas partir.

-C'est la loi ma petite Marie souligna le maire froidement.Nous avons accepter dame Violette mais nous ne pouvons pas tolérer une autre insulte.Les dieux ont assez...

-Mais quelle dieux s'exclama Marie.Toutes ces idoles que vous cherissez et les coutumes bizarre.Il n'ya qu'un seul Dieu et pas ces objets cruels qui nous périssent la vie

Les villageois firent le signe de la croix à la va vite pour contredire la métisse

-Puisse les dieux pardonner à son âme hantée disait l'un deux

-D'après la demande des villageois.Viviana Anne Christophe est bannie à tout jamais du village.Quiconque voudrait contredire ma decision aurait à son tour un châtiment plus cruel

Elle souffrait encore et encore.Son coeur ne pouvait plus supporter plus elle restait plus sa douleur augmentait.Elle n'avait qu'un choix quitter à tout jamais le village.
Après des minutes interminables ,ils se dispersèrent et elle tomba dans les bras de sa mère.

-Ne me contredit pas maman,c'est la seule solution,je n'aurais jamais la paix dans ma ville.Je partirai seule dès l'aube

-Si tu crois que je vais te laisser...N'oublie pas que tu es enceinte

-N'insiste pas Marie.J'ai déjà pris ma decision.Où est mon père?

-Il est parti dés l'aube .Il m'a juste dit qu'il allait revenir très vite.

Elle hoche la tête

-Tu t'en souviens quand ta grand-mère et moi nous étions parti dans la capitale commença sa mère dans ses bras.En faite,nous étions dans la cité d'Anacaona.J'ai appris récemment que la nièce du roi vivait encore.Si tu allais le voir pour calmer la tension.Elle souhaitait te voir ,elle est très âgée.

-Et si Eric revenait...dit d'un coup la métisse

Elle secoua la tête peu sure qu'il allait revenir

-Et s'il revient,promet-moi de ne jamais ...

-Non,je ne pourrais pas se plaignait Marie

-Je dois partir avant que mon père et grand-père...Ils vont tellement me manquer

-Tu comptais t'en aller sans moi souriait Janette.J'ai decidé que je te suivrais dans ton voyage.Nous sommes pareilles Viviana ,j'ai été dans cette situation.Et crois-moi je serai avec toi

-Je croyais que tu me detestais

-Te détester,tu es la plus gentille de toutes les filles du village.Je te taquinais c'est tout elucide-elle d'un clin d'oeil

-Ça alors sourit Marie

La Blanche et Le Libertin Terminer Où les histoires vivent. Découvrez maintenant