chapitre 22

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-Où vas tu de cette manière Violette?Par ce temps humide tu veux encore faire une scène mais qu'est ce qui t'arrive?

Toujours sous les nerfs,Violette prit la peine de fusiller sa soeur du regard et fit des centaines de pas dans le salon.Son sang se glaçait à l'idée qu'elle n'avait plus de contrôle sur sa fille.Elle avait désobéir à son interdiction à l'encontre des blancs

-Ce qui m'arrive repeta elle.Je n'ai point vue ma fille de toute la journée,elle a même fait escale chez son père.Tu t'en rends compte Viviana m'évite de jour en jour

-Ce n'est pas étonnant.Tu as aussi rejeté ta propre mère.

Judith sirota son café sous le
canapé.Le sourire en coin en déstabilisant sa grande soeur.Depuis qu'elle avait su que Ludovic était son vrai père,Martha n'existait plus pour elle.Elle était rongée par la haine.Violette ne possédait plus de sentiment pour son amour de jeunesse.Avait elle forgée un masque de froideur pour chasser ses sentiments ?À moins que...
Trop chamboulée par ce qu'elle venait de comprendre bouscula par inadvertance le plateau de nourriture posé sur la petite table

-Tu as une de ces frayeurs renchérit Violette en se calmant sur sa tension.Quelle mouche t'a piqué?Tu as renversé mon petit déjeuner

-Es-tu amoureuse de Justin demanda elle dubitative scrutant sa soeur pour assouvir ses doutes

-Pourquoi cette question,Judith.J'ai quand même accepter de l'épouser

-Ressens-tu toujours les mêmes sentiments ?Depuis que tu as accepté de l'épouser,tu l'évites constamment.Serais-tu tomber amoureuse de ton violeur.Partages tu ses sentiments ?

Rageuse,Violette gifla sa soeur puis resta près de la fenêtre sans dire mot.Essaya de contrôler son sang-froid mais sans succès

-J'ai bien la réponse dit à nouveau Judith une main posée sur sa joue endolorie.Ta colère prouve que j'ai parfaitement raison.Cette haine que tu voue à François est lié à l'amour.Tu l'as aimé à la naissance de Viviana.Ça explique tout maintenant

-Ça suffit cria elle en quittant le salon

Elle se retint rencontra le visage de Justin meurtri au seuil de la porte.Il avait suivi la conversation.Violette secoua vivement la tête.Elle n'était pas prête pour une explication .Justin comprit libéra le passage tout en pesant son regard sur elle.

-Le blanc t'a surpassé Justin.Ce mariage est déjà voué à l'échec.Mieux vaut rompre pour ne point souffrir suivit les pas de sa soeur.

*****

Elle reajusta sa robe étroite et pressa la main de sa cousine .En cet instant sentit la douleur irradier son bras sous l'effet de la douleur serra ses dents.Intuitive,sa cousine releva ses mains pour voir son bras rougies de sang

-Tu avais une éraflure à la base du genou et maintenant ton bras.Cet homme cause toujours ton malheur.Faisons demie-tour et rentrons chez nous

-Marie !!Tu ne peux pas me demander ça,je suis tout près du but,je dois voir Éric pour une dernière fois.

-J'ai la réponse ria Marie.Tu as donc choisi Éric.Quelle plaie,tu es comme ta mère

-Maman...

-Oui,ta mère est folle amoureuse de ton père.Même si elle nie,pauvre Justin murmura elle théâtral .Je l'aimais bien.

Un vent glacial fit frissonner à nouveau Viviana sous sa robe étroite.Pressa ses pas pour suivre la direction du grand chemin.Marie disait n'importe quoi,sa mère détestait son père au point qu'il voulait sa mort.Des gouttelettes d'eau commençait à surgir d'en haut.
Devançait Marie par une course folle,trop secouée par ses insinuations ne prit pas la peine de se mettre à couvert par les bruits du sabot.Elle eut le temps de sentir la douleur de son bras et tomba à la renverse sous la terre fraîche.

-Viviana cria la métisse en secouant sa cousine.Réveille toi pour l'amour du ciel.

L'intrus prit la peine de descendre de son cheval pour prendre la direction des femmes.Il s'accroupit à la hauteur de Marie,celle-ci releva la tête pour croiser un visage inconnu des cheveux blonds pendaient sur ses épaules et d'un costume gris à forte carrure.Qui était il?Encore un blanc dans son village?

-Vous avez renversé ma cousine?À croire que vous êtes tous des brutes.

Il dévisagea Marie avec un faible sourire de ses yeux gris puis courba la tête pour rencontrer Viviana des cheveux blondes rehaussaient sur sa joue mouillés.Elle était belle.Sa peau fine combinait avec sa petite tenue.Il detailla le corps de la jeune blanche avec une admiration sans borne suivit ses gestes Marie prit son écharpe pour couvrir les jambes de Viviana.Il crispa ses mains et detourna les yeux

-Vous ne pouvez pas me blâmer femme répondit il d'un français parfait.Votre cousine s'est interposée entre mon cheval

-Mais votre réplique est sanglante explosa Marie.Encore ces français de malheur,tu as failli décapiter Viviana

Des gouttes de pluie gisait sur eux.Le jeune homme voulut aider Marie à secouer Viviana Elle l'intercepta d'un signe de la main.Le bandage défait montrait son bras ensanglantée.Viviana essaya d'ouvrir les yeux,sa douleur vivace l'a fit encore perdre ses moyens.Elle entendit les propos sanglantes de sa cousine

-Je croyais que vous étiez hospitalier ricana il.Vous m'accusez à tort.

-Je vous ai point invité dans mon humble demeure.Vous serez toujours un intrus sous la terre des noirs

-Marie chuchota Viviana

Essaya de se relever ,ouvrit les yeux pour croiser des yeux gris,des cheveux blonds.Étonnée tourna ses yeux sur sa cousine.Celle-ci haussa les épaules.D'une minute releva la blanche pour la mettre sur pied.Le cheval henissait sortit de sa contemplation pour ramener l'étalon devant les jeunes filles.

-Qui êtes-vous demanda Viviana curieuse de connaître l'identité d'un autre blanc en prenant son appui sur Marie.

Il sourit sans rien dire

-David Fignolé,très matinale quand il s'agit d'aider un frère entendit la blanche

Son coeur se mit à battre au son de cette voix grave et posé.Elle l'aurait reconnu entre milles.Éric plus beau que jamais,ses cheveux en bataille et toujours avec ses habits décontractés venant à leur rencontre.
Honteuse detourna les yeux pour baisser la tête.Tout ce qu'elle savait c'est qu'il l'avait chassé de son lit.Il préférait les femmes sophistiqués plutôt qu'elle.

-Viviana murmura il en la détaillant d'une colère féroce

La Blanche et Le Libertin Terminer Où les histoires vivent. Découvrez maintenant