chapitre 20

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-Il a osé bafouer l'honneur de ma fille.J'ai réussi à l'accepter mais il aurait pu attendre le mariage sermona Violette.Il reste quand-même un français doublé de sang ignoble dans ses veines.

-Tu le juges sans le connaître ,n'oublie pas qu'il pleuvait des cordes

Le soleil s'élevait au dessus de l'horizon.Le brouhaha du matin se faisait entendre par les promenades des villageois.S'accoudant près de la tonnelle pour jauger le retour de sa fille.Il était dix heures et pas un signe.Son sang se glaçait à l'idée qu'elles puissent passer la nuit dans la maison de son violeur.

-J'ai confiance en Marie,elle est mon portrait réussit à sourire Violette.Je sais qu'elle peut tenir tête à n'importe quel individu mais pas Viviana.Elle te ressemble plutôt et possède le même destin que toi.Elle s'est entichée d'un blanc

-Quel rapport ma soeur,j'ai connu l'amour dans les bras d'un blanc retorqua elle en lavant ses linges sous la tonnelle.Tu vois bien qu'il est amoureux de Vivi

-Ne change pas le sujet Judith,j'aimerais bien savoir quand vas tu annoncer la vérité aux enfants

-Quelle vérité ma tante?intervint Marie dans la confusion en s'acroupit près de sa mère

Elle s'était incrustée à l'improviste sans faire de bruit.Elle savait bien qu'un secret était toujours en date.À croire que sa famille était dévouée pour cacher une histoire .Mais delà à prendre sa tante sur les faits et remarquer son regard surpris était lié qu'a une seule chose

-C'est au sujet de mon père reprit elle en pesant ses mots

-Viviana n'est pas avec toi...je croyais que tu étais à sa recherche

-Oui,elle a passé la nuit chez Éric après qu'elle avait failli..

-Que dis-tu Marie?Comme ça,ma propre fille a choisi son camp.Je n'arrive pas à imaginer qu'elle s'est offerte à un libertin

Marie comprit aussitôt qu'elle avait failli trahir sa cousine.Mais comment pouvait elle cacher son bras blessé?Et comment pouvait elle enfouie que le père de Viviana résidait dans la maison du maire?Elle n'était pas une adepte aux mensonges,passer la nuit chez un homme voulait tout dire et si Janette venait à savoir elle aurait été dans de beaux draps.

-Je croyais que tu avais accepter qu'elle épouse le français?demanda Judith sournoise

-Pour sauver la mise dit elle tout court

Marie scruta le visage de sa tante et s'accroupit près d'elle.Quoique Violette prétendait détester les blancs,avec le temps elle avait pu déceler une pointe d'intérêt pour son violeur.Marie se jurait de résoudre l'egnime entre l'amour et la haine.Ses pensées se tournèrent vers Ethan.Ce pervers avait même juré qu'il allait dresser la tigresse.L'insolent de seconde zone dit elle à voix haute sans se rendre compte

-Qui est l'insolent de seconde zone demanda Judith sournoise.Ton langage est si vulgaire ,si ton père ...

-Encore avec ce secret cria elle se leva vivement pour se planter près du gros chêne.Dis plutôt que mon père était un blanc,monsieur le brun m'a bien fait comprendre certaine chose

-Qui sait monsieur le brun repeta sa tante l'air hargade

-Mon pire cauchemar dit elle comme simple réponse en tournant le dos direction vers la rivière

***

À peine réveiller qu'elle sentit une vive douleur irradier ses bras.Les souvenirs refirent surface devant une chambre de luxe toucha la soie des draps pour se couvrir de honte.Dire qu'Eric l'avait éconduit et avait prit la décision de rejeter l'union.Il allait partir...pour ne plus revenir
Elle allait tout perdre...ce qui l'amenait à penser à sa décision.Ce qu'elle s'appretait à faire risquait de briser les liens qui l'unissait à sa mère.Secoua vivement la tête pour chasser ses pensées et ouvrit la porte adjacente pour s'enfermer à double tour.L'eau chaude ruisselait sur son corps.Une pure merveille pensa elle.Après mainte tentative à essayer de s'améliorer avec la classe moderne elle avait pu faire jaillir l'eau du robinet ,ses cheveux trempés cascadaient sur son épaule.Après qu'elle coupait l'eau se souvena qu'elle n'avait pas de vêtement de rechange.Et qu'elle ne portait pas d'habit la veille.Elle s'était endormie dans les bras d'Eric.
Viviana decrocha la serviette sur le pan du mur et l'enroula sur son corps.
Quand elle ouvrit la porte du salle de bain,croisa le regard enjouée de Réa.Elle vint agripper les mains de Viviana.De vive douleur poussa un cri

-Je ne voulais....je ne savais pas ...je ne te veux aucun mal begaya elle en se refermant sur elle-même

-Ne t'inquiète pas rassura Vivi.Tout va bien...

Elle se tut devant les habits osés jonchés sur son lit.Le sourire mimique de Réa incita la blanche à toucher les petites tenues.

-Cette robe pourrait t'offrir la satisfaction que tu recherches auprès de mon frère.Je sais qu'il refuse de passer à l'acte.Une chose que je n'arrive pas à comprendre dit elle pensive.Un grand libertin ne peut pas changer au jour au lendemain

-Comment sais...tu...je ne plais pas à Eric.Il préfère les femmes sophistiqués plus belle et désirable

Réa tendit à la jeune femme une robe bleu paon d'un décolleté croisé dans le dos à la fois charmeur pour les femmes qui veulent se montrer.

-Tu conviens parfaitement à mon frère.Enfile cette robe,je vais t'attendre dans la salle à manger.Au fait mon frère a un faible pour les blondes et quitta la chambre laissant Viviana dans ses tourments

Vêtue de la robe qui recouvrait à peine ses cuisses,elle prit une grande inspiration pour comprendre ses gestes déplacés enroula ses cheveux d'un chignon et quitta sa chambre.Elle voulait plaire à Éric et ne s'attendait pas qu'elle allait devenir une allumeuse.Si sa mère l'a voyait dans cette tenue,elle pourrait la chasser à jamais de sa terre natale.Et cette grande maison mettait encore Viviana dans l'embarras ,elle avait encore trahie sa mère

-Je ferai en sorte que mon fils ne remet plus jamais les pieds dans ce coin perdu.Il a failli rompre sa promesse à cause de cette petite paysanne

-Viviana convient parfaitement aux désirs de mon frère.Il voulait l'épouser

-Ne m'interromps pas,ce coin est rongé de sorcellerie,Dieu seul sait ce qui a poussé Eric à demander sa main

Viviana ne pouvait plus rester dans l'ombre fit un pas pour prendre place au centre de la table.Elle murmura une vague bonjour pour se verser du café.Tous les yeux étonnés s'étaient projetés vers elle

-Je vous respecte monsieur,mais je ne pourrais pas accepter votre insulte.Vous me jugez sans me connaître retorqua elle le visage ferme

-Mon fils avait bien fait son choix.Tu as un tempérament de feu souffla la mère d'Eric.Cette robe te va à ravir,Eric te préfère avec les robes de ta culture

-Maman boudonna Réa.Un petit changement n'est pas de trop

Viviana hocha la tête et prit un morceau de pain sans grand appétit.Il n'avait pas passé la nuit dans cette maison,il avait préféré Janette pour assouvir ses désirs.Elle avait fait tous ses efforts pour rien.Il allait quitté Cap pour épouser Lina

-Je sais à quoi tu penses ajouta Marie.Eric n'était pas dans sa chambre. Ethan aussi.Je ne calcule plus mes frères.

Prit son courage à deux mains pour poser la question qui brûlait ses lèvres

-Vous allez rentrer aussi vite en France?

-Aussi vite qu'on peut coupa Daniel Emerson Roosevelt pour se lever rapidement de la table

-Je rentre chez moi.Je n'ai aucune intention de vous déranger.J'ai perdu l'appétit

-Attends au moins mon frère.Il ne veut pas te quitter,souviens toi qu'il t'a fait sa demande

-Qu'est ce qui ne va pas Mady demanda aussitôt Réa voyant son visage crispé.Tu te fais du soucis pour ton protégé?

-Le jeune maître Eric.Il ne reste plus aucune bouteille dans la cuisine.Il a du boire jusqu'à en perdre la tête.Éric est quelque part plus mal que jamais

-Il n'a plus son contrôle s'inquieta Martha.Ma fille retrouve-le.Tu es la seule qui peut raisonner ce tête de mule

La Blanche et Le Libertin Terminer Où les histoires vivent. Découvrez maintenant