La Blanche et Le Libertin Terminer

Chapitre 31

Les mains crispés,le visage en sueur ,Viviana buta plusieurs fois sur les mots qu'elle devait prononcer.Tous les yeux étaient braqués sur elle,attendant qu'elle puisse accepter Leo David Fignolé dans sa vie.Elle n'avait pas le choix c'était cette décision ou le châtiment
Quatre mois avait passé,elle avait espéré qu'il puisse revenir dans sa vie.Éric avait bien joué d'elle.Il n'avait plus besoin d'elle de cette nouvelle vie qui était à présent dans son sein.
Elle ne pouvait plus se retracter

-Tu n'es pas obligé, ma fille

Viviana enfouit sa main sur sa robe, peur que David puisse osé la toucher. Il sourit de toutes ses dents. C'etait ça òu rien. Comment pourrait-elle vivre au sein du village avec un enfant illegitime?Si sa mère venait à apprendre qu'elle etait enceinte... elle sentit les larmes couler sur sa joue

-Ne commets pas l'erreur d'epouser un homme que tu ne portes pas dans ton coeur dit Marie avec tact

-Je vois que tu es toujours contre moi

-Tu n'as pas faux defia Marie

S'en etait assez,les mots que David attendait n'etait pas prêt d'arriver.Elle prit son courage pour quitter le grand salon du batisse de son père sans un mot d'explication.
Quatre mois qu'elle attendait un signe de lui. À present la blanche avait comprit qu'il avait juste voulu passer une nuit avec elle pour partir dans son pays. Deux mois qu'elle n'avait plus revu sa mère après son affrontement avec son père. Elle s'etait reclus sur elle-même ne laissant quiconque s'approcher trop près d'elle.
Viviana se souvint encore de l'annonce de Nicholas. Le guerisseur du village. Plusieurs fois elle s'etait senti mal pensant que tout ça etait du à son manque de sommeil et sa perte d'appetit.
Tout s'averait être faux, ce jour où elle a eu un mal de coeur. Son cri strident avait heurté son père. Elle s'etait etalé au plein milieu de la roseraie.

-Ma fille,tu te sens encore mal. Je devrais appeler ta mère

-Non cria elle toujours etaler sur l'herbe. Je vais bien.

Elle retenait son souffle pour ne pas crier de douleur. La sueur perlait son front. Elle avait mal. Viviana ne pouvait plus se retenir poussa un cri de douleur puis perdit connaissance.
Elle s'etait reveillé par des voix aigus.

-Viviana, tu m'as fait une peur bleu. J'ai donc appeler oncle Nicholas pour te soigner

-J'ai toujours mal avait-elle murmurer les joues en feu.J'ai envie de vomir.

-Ne t'inquiète pas, ma fille. Tu vas te sentir bien.

Il avait prit la main de Viviana pour lire les lignes de sa main.Il avait touché sa paume, puis avait lacher sa main brusque.

-Qu'a elle oncle Nicholas?

-Es-tu prêt à repondre à mes questions?

-Mais... Oncle Nicholas

-Je voudrais avoir une petite conversation avec votre fille. J'aurais besoin de votre aide, Marie pour preparer une tisane

Elle etait seule avec le guerisseur. ll etait si bouleversé.Avait-elle une maladie grave ?

-Ma fille, tu as toujours mal au coeur. Te sens-tu nauséuise?

Elle avait voulu se lever mais il l'avait retint d'un geste de la main

-Oui, j'ai vraiment mal au coeur et j'ai envie de tout manger. Moi qui refusait de gouter du mais à la sauce dit-elle d'un petit rire

-Tu sais, Viviana c'est une vieille methode de lire les lignes de la main. Savais-tu que ta mère avait fait appel à moi ??

-Mais pourquoi ?Avait-elle un haut le coeur comme moi?

-Je voudrais te poser une question.Tu te souviens à l'eglise, le jeune français qui voulait demander ta main

Elle n'en pouvait plus à ce suspense.

-Venons en fait, Oncle Nicholas. Pourquoi maintenant tu fais reference à cet homme?

-Je te connais ma fille, je sais qu'il est le père de ton enfant

-Enfant mais c'est absurde et...

Elle se retint. Pourquoi le nier.Elle avait bel et bien couché avec lui. Viviana le detestait encore plus. Elle ne pouvait pas tomber enceinte pas dans cette circonstance. Sa vie se reduirait en cendres.

-Viviana, je te cherches partout. Tu es toujours dans tes pensees

-Je songais le jour où j'ai appris pour ma grossese

Marie s'approchait d'elle et vint s'asseoir près d'elle.

-Il te manque n'est-ce pas??

Elle fit la sourde oreille.Viviana retira la barrette de ses cheveux pour la jeter à l'autre bout du buisson. Cet homme ne faisait plus partie de sa vie.Elle etait sur le point d'accepter la demande de David comment pouvait-elle penser à un autre homme.

-Comment peux-tu me demander s'il me manque ou pas. Cet homme n'existe plus pour moi, il a fait sa vie. Pourquoi devrais-je rester dans son ombre?

-Je sais que tu souffres, ne ment pas à toi même. Tu n'as jamais pensé qu'il avait une bonne raison...

-Juste après notre nuit... comme j'ai été idiote... J'aurais du ecouter maman. Je n'ose même pas rentrer chez moi de peur de croiser son visage. Regarde-moi Marie, je suis enceinte de trois mois, c'est le seul moyen de reparer mon erreur

-Mais tu ne l'aimes pas cria Marie.Tu ne peux pas te lier à cet homme

-Il a reussi à se faire accepter au village, pourquoi pas dans mon coeur retorqua elle en prenant la fuite.

-Que vas tu faire?

-Je ne supporte pas de mentir à moi-même et à ma famille. Je vais tout avouer.

-Et comment !!

-Même si c'est si difficile. Ma mère merite de connaitre la verité. Si je veux du bien pour mon enfant. C'est le seul moyen d'effacer certaines blessures.