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Il était là en train d’se rapprocher d’son but de plus en plus, j’sentais ses mains, sa bouche, j’lentendais respirer, j’lentendait parler me dire des choses que je n’répeterais pas … J’commençais à vraiment perdre espoir, j’voulais tout simplement quitter ce monde, quitter cette dounia (monde) …
Moi : j’ten supplie tue moi, mais me vole pas sa …
Il avait l’air étonné d’ma phrase, d’ma demande… mais il continuait
Lui : Sa serait trop facile, j’veux qu’il s’en rappel à chaque fois qu’il te regardera ! A chaque fois qu’il t’approchera il sentira mon odeur sur toi, et il reculera sans même réfléchir, t’sais même pas comment j’attends le moment où il va l’savoir j’vais regarder son regard , j’vais être le plus heureux des mecs de s’te putin d’monde !! … Ses mots, ses paroles qu’il venait de prononcer m’avaient achevés … Alors toute cette haine, cette violence ce n’était pas pour moi, c’était pour lui, pour Kheiri … mais pourquoi toute cette haine ?

Ses paroles m’avaient transpercées, fusillées, elles m’avaient complètement brisées … J’nen revenais pas, j’commençais à perdre le peu de contrôle que j’avais sur la situation et il en profita pour m’arracher ce qu’il restait de vêtements … J’étais là, devant lui je venais de lui laisser une opportunité bien trop grande pour qu’il se retienne, j’venais tout juste d’me rendre compte de mon erreur, quand d’un coup il me relacha, et sorti un couteau de sa veste qu’il avait enlevé, j’comprenais pas j’voulais me relever, j’venais d’comprendre qu’il n’allait pas finir, quand je vis ses chaussures, Il était là derrière Haroun, il tenait le Gun dans sa main il le pointait vers lui, au même moment j’sentis une douleur atroce, une douleur indescriptible, quelques minutes plus tard un liquide chaud coulait sur ma peau … Haroun venait d’me poignarder, il rigolait, j’lentendait son rire pervers, sadique, j’lentendais raisonner dans ma tête… Puis d’un coup j’entendis un bruit sourd se répeter 2 fois, le rire d’Haroun s’était stoppé, il est tombé sur moi et me regarda vec un regard satisfait, et une pointe de regret … J’navais pas encore compris ce qui venait d’se passer, mais s’en était trop j’ai fermés les yeux vec cette douleur qui m’rongeait et j’me suis évadée loin de tout … 

Petite dédicasse à mes lectrices Sedrine Hlaoui et Meriam Helaoui Cœur noir (cartes) J'vous aimes fillah mes soeurs! Cœur noir (cartes) Bonne lecture à toutes bossah!

Chronique D'une fille mariée de force ; un destin pas comme les autresOù les histoires vivent. Découvrez maintenant