Quatre.

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Salam.

- t'es prête ?

Maï -oui c'est bon deux minutes.

- je t'attends en bas.

Je descends et trouve Taysir dans mon salon avec Baba. Il faut que je m'habitue à le croiser plus souvent ici nos parents aiment trop ça nous réunir.

Baba - où vas-tu ?

- c'est samedi Baba.

Baba - oh.. ok il se retourne vers son supposé fils Taysir t'as rendu visite à ta tante depuis ?

Nooon noooonn ! Je fais les gros yeux. Taysir m'a vu j'espérais qu'il dise oui ou qu'il avait prévu de le faire une fois prochaine à la place il s'est mit à sourire et à répondre calmement.

Taysir - non du tout j'attendais d'avoir finit de tout régler.

Baba - va avec les filles elles y vont tous les samedis.

Taysir - ah oui ?

Baba - c'est devenu une habitude.

Taysir - ah bah ouais ça me ferait plaisir de la voir dit-il sans se détacher de son sourire.

Tchhhiiiiiiip tchhhhhiiipp cent fois même ! Même quand je sors on va me le coltiner ? C'est mon samedi !

- Maïmouna Keita de Touba si tu ne descends pas je pars seule !

Maï - C'est bon je suis la grosse on peut y aller.

C'est de sa faute si il vient avec nous on aurait pu éviter ça mais son postérieur l'empêche toujours d'aller plus vite.

Baba - Bon bah repasse ce soir et pour ton compte ne t'en fais pas Nûsseyba t'aidera.

- hein ?

Merde j'ai pensé fort !

Baba - Taysir a un problème avec sa banque du coup je lui ai conseillé de changer pour la tienne et de te prendre comme conseillère vu que tu fais bien ton taf.

Mais Baba pourquooooi tu fais ça ?

- oh ok d'accord.. bon on y va hein à ce soir Baba.

Je quitte cette maison et y laisse mon coeur meurtri. J'ai envi de me tuer. Mon pauvre père il veut bien faire mais il fait monter ma tension. Seigneur soit avec moi.

- Eh ralenti.

Je continue d'avancer les mains dans les poches je boude de ouf et Maïmouna fait style d'être à fond sur son tel cette traître.

Oh tiens mon voisin pref ! Je tape la discute avec Mehdi je le charrie au sujet de sa pote renoi je crois qu'ils se kiffent en scred mais rien qu'il cache ça. Puis lui me vanne sur Taysir il sait que lui et moi ça le fait pas et depuis toujours.

Mehdy c'est comme un grand frère pour moi toujours là quand il le faut. Il traîne souvent avec Souley et Tonio c'est un petit trio de la cité mais lui comme moi vivons dans cette résidence. Bref on se salue mutuellement il embrasse ma tempe avant de rentrer chez lui, depuis petit c'est toujours pareil.

Taysir me regarde bizarrement puis fourre ses mains dans ses poches après avoir mit sa capuche.

On arrive pas longtemps après chez Tata. Depuis assez longtemps maintenant avec Maï on passe ici tous les samedis.

Elle s'appelait Hafsa, elle était malienne s'était notre rayon de soleil et du jour au lendemain plus de nouvelles. J'ai tellement pleurer durant cette période je me souviens encore de chacun de nos souvenirs. C'est dur de se relever après ça et je continue de faire des cauchemars encore des années plus tard. Je la vois devant moi elle crit et pleure avant de disparaître.

La rose est noire - NûsseybaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant