Quarante-neuf.

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Salam.

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Vous aurez ce que vous voulez tant dans deux parties.

Bonne lecture. 🦋

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Des cris encore des cris, je vais finir par croire qu'ils n'aiment pas leur enfant.

- vous me prennez la tête par ce que je suis partie le voir la ?

Abî Kad - oui Nûsseyba c'est dangereux.

- mais il est pas dangereux vous suivez son dossier vous savez ce qu'il en est, Taysir ne me touche même pas il l'a jamais fait il le fera jamais.

Baba - Nûsseyba c'est pour toi qu'on fait ça.

- mais vous pensez à lui ?

Abî - comment tu peux dire qu'on ne pense pas à lui c'est le principal concerné.

- et c'est pour ça que vous l'éloigner de nous ? vous vous dîtes pas qu'il a besoin du soutien de sa mif non vous c'est "il est dangereux faut l'éloigner" c'est ça ?

Baba - tu sais pas de quoi tu parles.

- je sais très bien de quoi je parle Taysir est même pas dangereux pour lui-même depuis qu'il est de retour dans nos vies il allait pas bien vous le saviez vous faisiez semblant de ne rien voir, vous avez attendu qu'il soit violent pour vous dire qu'il fallait l'aider mais c'était déjà trop tard il allait déjà mieux il s'était déjà repris en main. Quand il a frappé ce gars c'était en toute âme et conscience vous êtes intervenu au mauvais moment.

Baba - comment tu peux le savoir Taysir et toi c'est à peine si vous vous parliez.

- Baba, c'est moi qui l'accompagnais à ses premiers rendez-vous c'est moi qui l'a aidé vous vous étiez juste fiers par ce qu'il avait l'air d'aller bien mais vous ne savez même pas par où il est passé.

Mah - quels rendez-vous ?

J'aurais au moins tenu tout ce temps.

- il voyait déjà quelqu'un qui l'a beaucoup aidé ça a duré longtemps.

Abî - pourquoi on ne le sait que maintenant ?

- par ce qu'il ne voulait pas que vous le sachiez mais ça me ronge trop de garder ça pour moi et vous entendre me dire que Taysir je ne le connais pas, alors que les choses ont été prises en main avant que vous ne remarquiez qu'il ait quelque chose.

Dans le salon les parents ne parlaient plus moi j'étais très énervée. Je m'étais jamais opposée de cette façon là face à mes parents. Toute ma vie je les ai écouté je leur ai donné raison même quand ils avaient tort, je fermais ma bouche par ce que j'avais trop de respect pour les contredire.
Aujourd'hui j'en ai toujours autant, et c'est même ce qui me pousse à leur faire comprendre ce qu'ils ne savent pas, je les respecte trop pour les laisser croire qu'ils ont raisons alors qu'ils baignent dans un semblant.

Ça me bute... cette histoire me prend trop la tête, je sens que Baba a envie de me baffer fortement au visage. Comme beaucoup de parents il déteste l'opposition alors quand il me voit bomber le torse devant en ouvrant grandement ma bouche pour défendre mon accusé, oui je vois qu'il se chauffe de m'entendre lui balancer la vérité.

Jamais je n'aurais cru qu'on arriverait jusque là. Moi admirative de mon paternel lui faire comprendre qu'il s'est trompé ? comment lui expliquer qu'il a mal fait les choses sans qu'il prenne sa comme un acte de rébellion ?

La rose est noire - NûsseybaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant