La rose est noire - Nûsseyba

Cinquante-sept.

Salam.

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Ça m'arrive de relire l'histoire à partir de certaines parties puis je lis vos commentaires (quand vous reclamez le retour de Taysir par exemple) et je me dis purée j'étais cruelle c'est ouf. Il y a aussi beaucoup de passages/répliques qui m'ont fait rire comme si ça venait pas de moi haha.

Sinon j'essaie d'avancer sur mes autres histoires dont j'ai mis les titres en bio je sais pas encore si je les posterai.

J'espère que vous allez bien les filles.

Bonne lecture. 🦋

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Cette nuit là je m'étais réveillée une nouvelle fois pour calmer ses crises. Un gant froid essuyant les sueurs de son front humide. Ma main posée sur son torse lui demandant avec calme de respirer lentement.

- ça va aller.

Ce n'est peut-être pas la première nuit agitée mais c'est la première fois que je le vois verser une larme. Mon cœur s'est fendu une boule énorme se noue dans ma gorge je suis moi aussi sur le point de pleurer quand je le vois comme ça.

Taysir - je suis désolé de te faire vivre ça Nûsseyba.

- c'est rien.

Taysir - pardonne moi.

- t'as pas besoin de mon pardon c'est rien Taysir je suis là pour toi.

Il a le regard vide il me fixe je lui souris.

- ça va aller ?

Taysir - je pense que je vais aller prendre une douche.

- comme tu veux.

Il se redresse puis sort du lit pour se rendre dans la salle d'eau. Je descends en cuisine et me prépare une tasse de thé.

Je ne compte même plus le nombre de crise qu'il y a eut auparavant. Ça me fait mal de le retrouver dans des états pareils. Des cauchemars encore des cauchemars, pas toutes les nuits mais c'est de plus en plus fréquent. Ça m'inquiète énormément par ce qu'il avait l'air d'aller mieux. Entre la boxe et ses rendez-vous chez Dr Gringson il avait de plus envie de redevenir quelqu'un. Il se sentait utile à la salle d'entraînement du quartier et de plus en plus compris dans la salle du docteur.

Ses réveils en sueurs m'inquiètent de plus en plus mais j'essaie de ne pas lui montrer.

Je remonte dans la chambre je le retrouve allongé le regard fixé au plafond. Je pose ma tasse sur le chevet et me pose sur le bord du lit, la main sur son torse.

- ça va mieux ?

Il me regarde sans rien dire.

Ma main dégage ses cheveux de son visage et dessine lentement ses traits avant de s'arrêter sur sa joue.

Il continue de me fixer. Je me baisse pour lui accorder un baiser sur la joue puis me redresse.

Taysir - viens s'il te plaît.

Je reprends ma tasse et fais le tour du lit avant de la poser à nouveau de mon côté. Je me faufile sous la couette, il passe sa main sur ma taille et vient poser sa tête sur ma poitrine. Un gros bébé. Ma main droite caresse son crâne il est tout calme mais garde les yeux ouverts.

Taysir - ça te dit de partir ?

- partir ?

Taysir - ouais un voyage une petite semaine.