Vingt.

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Salam.

Maï - tu sais pas quoi ! J'ai croisé Samir !

Ça commence toujours comme ça avec elle.

- Samir Gebber ?

Maï - ouiiii ! je crois qu'il est marié enfin non j'en suis suuur ! Il a prit un peu de poids puis il avait une bague au doigt.

- ah ouaais purée ça date on l'a pas vu lui il a disparu d'un coup.

Maï - mais grave ! en tout cas il a l'air de bien vivre je lui ai passé le salam il m'a regardé étonné il a répondu puis il est parti.

- chelou le type mais je comprends aussi t'es grave moche ça doit brusquer quand on te connait pas.

Maï - *Rires* t'es né dans la merde.

- carrément juste entre tes mains.

Elle me lève son majeur pointu comme sa tête, Maïmouna ma go et son commérage me tue. Il suffit de la sortir une journée pour qu'elle puisse être au courant de tout ! Le pire c'est qu'elle fait pas exprès vraiment des fois quand je sors avec elle je croise des gens que j'ai pas vu depuis le collège, je vois des choses, j'entends des on dit, les nouvelles viennent toujours à elle.

Bref Samir était un bon gars malgré qu'il soit de la cité d'en face, il était au collège avec nous. Quand il a disparu de la circulation il suivait une formation pour devenir agent immobilier je me souviens on lui disait que plus tard il construirait des baraques pour reloger les gens de nos cités. C'est un mec cool il a le coeur sur la main, j'aurai aimé savoir ce qu'il devient.

M'enfin.

Maï - bon mange vite la ma pause est bientôt finie.

- dis à ton boug il attend gngn ma pause alors que tu veux juste bécoter là-bas.

Maï - *Rires* ça fait longtemps on s'est pas vu lui et moi.

- conasse !

J'ai pris mon temps pour l'emmerder puis on a fini par partir vers le centre co. Moi je suis montée travailler elle est partie rejoindre son chevalier dans sa voiture. Son comorien la depuis il a peur de me rencontrer il dit qu'il est pas prêt comme si j'étais la mère de sa go 💀 genre je suis une étape importante puisque je suis sa sœur il me fume.

Mais j'ai quand même eu l'occasion de parler avec lui au téléphone quelques fois quand Maï était là, il est hyper mature et très réservé. J'aime beaucoup sa personne je valide mon beau-frère à quarante-trois pour cent.

-

Donc ma routine avait repris calmement. Maison, préparation du mariage du reuf, boulot.. c'était un train de vie plutôt bon à vivre.

Je vous dis pas comment Mah est en ce moment même avec les préparatifs comme s'il allait se marier demain alors que y'a le temps. M'enfin, la wedding planner faut même pas commenter.

Du coup je passais énormément de temps à la cité puisque je filais un coup de main quand je pouvais. Je revoyais donc souvent Aymen et Ilyes qui arrêtaient pas de me vanner. Aymen est grave sur mes côtes en ce moment il surveille chacun de mes faits et gestes c'est loooourd ! je comprends qu'il veuille prendre la place de Moussa puisque ce dernier n'aura plus le temps de nous traquer, mais vas-y doucement frère orrh.

Donc je disais il était grave sur mes côtes mais j'essayais de lui faire comprendre qu'il fallait doser. Je me connais ça va vite me gonfler je suis pas sa gamine pour qu'il me surveille.

Et là justement il me raccompagnait chez moi en voiture, vraiment pour un trajet d'un quart d'heure à pied.

Quand je passe le portail il a fallut que je croise Taysir. C'est drôle parce que depuis la fois dernière où il avait claqué la porte je ne l'avais plus revu et là..

La rose est noire - NûsseybaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant