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''nous sommes les yeux dans les yeux, elle sourit. Je l'aime tellement''

Après tout cet ''effort'', je m'endors.

''CLAC''

Il est 16h et je viens de me réveiller en sursaut. J'ai entendu un enorme claquement de porte et un gros fracas. Ça m'inquiète alors je préfère aller vérifier. Je suis encore nue dans les draps de Vi', mais peut importe, on est seules de toute façon. Elle a dû se réveiller avant moi, elle n'est déjà plus dans le lit.

Je descends les escaliers, le corps totalement nu, et j'aperçois Virginie qui est au sol. Je passe la dernière marche puis contourne l'escalier en me précipitant, elle a dû tomber. En m'avançant, je remarque que son mari se trouve debout à côté d'elle. Il parle de plus en plus fort jusqu'à hurler. Virginie est terrifiée, il s'en moque, on dirait qu'il aime lui faire peur en aillant des gestes violants. Elle a l'air blessée, je ne peux pas supporter de voir ça. Je meurs d'envie de m'approcher et de lui écraser la mâchoire contre le mur du salon. Je suis pétrifiée, je ne sais pas comment réagir. Je m'assois dans l'escalier et je réfléchis, il continu à crier. Puis plus rien, le bruit s'estompe. J'ai la tête enfouit dans mes genoux, et je sens une main glisser doucement dans mes cheveux. Je relève la tête et... Pitié non, ce n'est pas Virginie... C'est son mari, le regard noir et pourtant ayant agit en douceur. Il m'attrape par le bras et me relève brusquement. Je suis dans mon plus simple appareil devant cet homme que je n'ai vu qu'une fois avant aujourd'hui... Je n'ose pas me débattre, il doit faire au moins 1mètre95, et moi... 1mètre65. Je me sens ridicule à côté de lui. Il me serre le bras d'avantage et me conduit de force à l'étage. Je commence à pleurer et à lui demander de me lâcher. Il n'y porte pas attention et je tente de me défaire de ses mains, en vain. Il m'emmène à sa chambre et me jette sur le lit.

''Donc comme ça, tu te trimbales à poil chez moi ? Et tu couches avec ma femme ? Tu dois être vachement en manque pour te taper un thon pareil !
Je vais te montrer ce que ça fait de se taper un étalon, un vrai. T'es bonne tu sais, je vais te la mettre, tu vas adorer, tu vas même en redemander espèce de salope !
- Je... Non, je ne veux pas, ne me touchez pas !''

Il se penche sur moi, coince mes mains au dessus de ma tête et commence à me toucher de sa main libre. Ça brûle, c'est horrible. Puis il se redresse et commence à enlever sa ceinture. Il est... En érections. OK on se calme... Comment je vais faire ?! Je me met à hurler et à appeler Virginie. Il s'approche de moi et essaye de me forcer à lui faire une fellation, ça me dégoute.

''Comme ça on veut pas sucer ? OK, c'est pas grave, je vais te perforer directement puisque t'en as envie.
- Mais j' en ai pas envie putain ! Lâchez moi !''

C'est à cet instant que la porte s'ouvre en grand, et contre toute attente ce n'est pas Virginie, mais le voisin qui est de la police. Il neutralise le mari de Virginie et celle ci accourt près de moi pour me serrer dans ses bras.

''Pardon, excuse-moi, c'est de ma faute si c'est arrivé. J'aurai pas dû mettre autant de temps, j' aurais dû essayer de l'assomer ou...
- Non, ne t'en fais pas. Ça va... Je n'ai rien, il n'a pas eu le temps de faire quoi que ce soit.''

Elle se met à pleurer, et moi avec.
Cette affaire n'est pas terminée...

Dis moi pourquoi... {en Pause} Où les histoires vivent. Découvrez maintenant