« Ti ho chiamato amore
In una lingua straniera
E mi hai capito perché
Non serve traduzione »En sortant du cinéma, Mara sentit une main contre la sienne. Tout doucement, de façon prudente, Lewis enlaça ses doigts brûlants entre ceux de la jeune femme, aussi froids que de la glace. Sans savoir pourquoi, elle sentit comme une étincelle partant de ses doigts la parcourir. Toute chamboulée, elle s'apprêta à dire quelque chose mais fut coupée par la voix enjouée du jeune homme.
« Mara, il faut absolument que nous allions ici, dit-il s'arrêtant devant un bar qu'elle ne connaissait pas.
Elle porta son regard sur les lettres colorées et lut « Luigi's ».
- Je ne sais pas Lewis, j'ai peur que l'on me reconnaisse, avoua-t-elle se mordant la lèvre inférieure.
- Ici personne ne te reconnaîtra, je te le promets, avoua-t-il le font collé au sien.
- Tu en es certain ? demanda-t-elle se reculant afin de le regarder dans les yeux.
- Oui j'en suis certain. »
Elle fit mine de réfléchir puis acquiesça. Le sourire de Lewis s'illumina aussitôt. Sa main toujours dans celle de Mara, il avança jusqu'à la grande porte et l'ouvrit. La salle était remplie de rire, de gens qui dansaient et qui buvaient. Instinctivement, Mara serra la main de Lewis. Il la lui caressa aussitôt à l'aide de son pouce ce qui la rassura. Une femme qui devait avoir la cinquantaine était assise au fond de la salle. Lorsqu'elle vit Lewis, son regard s'illumina et elle accouru vers lui.
« Lewis ! Cela fait longtemps que l'on ne t'as pas vu ! Comme tu as grandi tu es si beau ! s'exclama-t-elle en italien, sa main posée sur son épaule.
- Salut Barbara, merci c'est gentil, dit-il un peu embarrassé.
- Comment vont ta mère et ta sœur ? demanda-t-elle.
- Ça va. Je suis tellement content de te voir ! dit-il lui faisant un grand sourire.
- Moi aussi, tu ne peux pas savoir à quel point ! En voyant la main de Lewis dans celle de Mara, elle ne pu cacher son étonnement. Lewis, tu ne me présentes pas à ta Fidanzata ?
- Barbara je te présente Mara et Mara je te présente Barbara, la femme de Luigi le gérant du bar mais surtout une amie de ma mère.
- Enchantée, déclara Mara d'une petite voix.
Barbara lui sourit avant de la prendre dans ses bras et Lewis haussa les sourcils.
- Si vous êtes importante pour mon petit Lewis, vous l'êtes aussi pour moi, dit-elle s'adressant à Mara.
- Merci beaucoup, dit-elle lui souriant. »
Barbara retourna à sa place, un journal dans les mains. Lewis entraîna Mara vers le comptoir, puis s'adressa à celui qui devait être Luigi.
« Salut Luigi, on te prendra deux parts de pizzas et deux verres de coca.
- C'est comme ci c'était fait ! dit l'homme à la longue moustache. »
Quelques minutes plus tard, il servit sur un plateau deux énormes parts de pizza. Mara n'en avait jamais vu d'aussi grandes. Lewis prit le plateau et le posa sur une des nombreuses tables. Elle s'assit en face de lui avant de balayer la salle du regard. Les rires fusaient toujours, le bonheur embaumait le bar.
« Mara tu m'écoutes ? demanda Lewis balançant légèrement son visage vers la droite.
- Désolé pourrais-tu répéter ce que tu m'as dit ?
- Je te disais de manger ta part de pizza avant qu'elle ne devienne froide, dit-il le regard rempli d'attention et de tendresse.
- Il n'y a pas de couverts ? demanda-t-elle un peu perdue.
- Non, dit Lewis esquissant un léger sourire.
- Ne te moques pas de moi, s'empressa-t-elle de dire ce même sourire sur les lèvres.
- Je ne me moque pas de toi, je souris juste. Je souris car je me rends compte que j'ai tellement de chance d'être en face de toi.
- C'est moi qui ai de la chance, dit-elle.
Mara haussa ses sourcils puis prit sa part.
- Regarde prend là comme ceci ce sera plus simple, dit Lewis, positionnant les doigts de la jeune femme sur le haut et le bas de la part de pizza. Ensuite, sans réfléchir tu ouvres la bouche et tu mâches, continua-t-il la bouche pleine.
Elle ouvrit à peine sa bouche et déposa le bout de la pizza sur sa langue. Elle croqua et mâcha doucement, de la même façon qu'elle aurait déguster un plat au Barney's.
- C'est délicieux ! s'exclama-t-elle. Lewis tu manges n'importe comment ! continua-t-elle avant d'exploser de rire. Elle prit une des deux serviettes et la porta aux extrémités de la bouche de celui-ci. Voilà comme ça c'est mieux !
Il la remercia avant d'exploser de rire à son tour. Son rire était magnifique. Depuis toute jeune elle avait assisté à de nombreux opéras, avait écouté de nombreuses symphonies, mais aucunes n'étaient équivalentes à ce son là. C'était comme sentir le soleil sur son visage un jour d'été, comme observer des fleurs un jour de printemps. Comme suivre du regard les feuilles orangées qui tombent des arbres un jour d'autonome, les flocons de neiges sur le sol un jour d'hiver. C'était envoûtant, magique. Chaque rayon, fleur, feuille ou même flocon est unique et c'est ce qui le rend si précieux.
Voilà le Chapitre 9 de Tomber dans tes yeux, j'espère qu'il vous a plu.
N'hésitez pas à me donner vos avis et conseils en commentaires :)En ce moment vous avez des examens ? Si oui bonne chance!
Passez une bonne après-midi!
xx
-A
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Tomber dans tes yeux
RomanceJe suis tombée dans tes yeux Comme lorsque l'on tombe dans un précipice Et qu'on ne sait pas où l'on va atterrir Sauf que j'espère de tout cœur ne jamais m'arrêter