« Avrei voluto averti veramente
E non sentirmi dire
Che non posso farci niente »
Il lui avait donné rendez-vous chez lui. Elle marchait dehors se remémorant les indications qu'il lui avait données. En voyant le nom de la rue inscrit sur une plaque blanche, elle s'arrêta. Elle fut soulagée de rapidement trouver son immeuble et de ne pas avoir à faire le tour de la rue. Elle jeta un léger coup d'œil derrière elle puis poussa la porte d'entrée.
Elle franchit le premier escalier, s'avança devant la porte de l'appartement de Lewis et sure d'elle, frappa à celle-ci. Une magnifique femme, brune aux yeux marrons lui ouvrit, ce devait sûrement être sa mère.
« Bonjour, est-ce que Lewis est là ? demanda Mara un peu nerveuse.
- Oui et vous êtes ?
- Mara Sole.
- Ne restez pas dehors, rentrez donc, dit-elle d'une voix chaleureuse.
La jeune femme entra et vit une petite fille la regarder, les yeux grands ouverts.
- Tu dois être Rebecca c'est ça ? La petite fille laissa échapper un léger oui de sa bouche. Je suis Mara, enchantée de te rencontrer.
Elle s'apprêtait à machinalement lui parler en anglais mais s'excusa et dit en italien:
- C'est vous la fidanzata de Lewis ? Vous ressemblez à une princesse, s'exclama-t-elle un grand sourire aux lèvres.
- Tu peux me tutoyer et je dois t'avouer que tu ressembles encore plus à une princesse que moi. »
Face à ces paroles, Rebecca écarquilla encore plus les yeux puis la remercia de la façon la plus courtoise possible.
La mère de Lewis proposa des cannoli à la jeune femme, choses qu'elle ne put refuser.
Elle entendit des bruits de pas et aussitôt , elle vit Lewis, les cheveux mouillés, débarquer dans la petite cuisine, un immense sourire aux lèvres.
- Mara, je suis désolé de t'avoir fait patienter.
- Ne t'en fais pas, j'étais en très bonne compagnie. Le jeune homme fit le tour de la table déposa ses bras autour des épaules de Mara et déposa ses lèvres sur l'une de ses joues.
- Ne m'attendez pas pour dîner, dit Lewis avant de prendre la main de la jeune femme.
Elle salua Rebecca et Nicoletta avant de le suivre vers la porte d'entrée.
- Alors où m'emmènes-tu ce soir? demanda-t-elle impatiente.
- C'est une surprise.
Après quelques minutes de marche, il s'arrêta et lui montra du doigt un grand bâtiment.
C'était le plus grand cinéma de la ville.
« Lewis, dit-elle avant de soupirer. Tu sais à quel point j'aime le cinéma mais je tiens à te prévenir que je paierai nos places, je ne veux pas que tu dépenses ton argent pour celles-ci, poursuivit-elle sûre d'elle.
- Mara s'il te plaît, Amore mio.
- Pas besoin de m'appeler comme ça, ça ne me fera pas changer d'avis.
- Eh bien c'est d'accord, mais la prochaine fois je paierai. »
Elle enlaça ses mains entre les siens et ils entrèrent tous les deux dans ce grand cinéma. Mara choisit un film policier pour le plus grand bonheur de Lewis.
A peine le film commencé, il avait déjà la bouche ouverte. Le regard de la jeune femme oscillait entre le film et Lewis. Le regarder était selon elle encore mieux que de regarder un film. Il était si expressif.
Vers le milieu du film il rit aux éclats puis regarda Mara ce qui la fit automatiquement sourire avant de se re concentrer sur le film et de rire encore.
Lors de la révélation du coupable, il porta sa main droite à sa bouche et écarquilla les yeux.
A la fin du film, il avait ses yeux toujours écarquillés dirigés vers l'écran.
« Mara je ne m'y attendais pas du tout, déclara-t-il.
- De quoi parles-tu?
- Du film bien-sûr. Qu'en as-tu pensé?
- Un très beau film.
- Le moment où le petit chien a été séparé de son maître était très triste.
- Oui, c'était horrible.
- Mara il n'y a pas de petit chien dans ce film, déclara-t-il se retenant de rire. Tu n'as donc rien suivi, je t'en félicite, ironisa-t-il.
- J'étais trop occupée à regarder autre chose.
- Autre chose ou quelqu'un?
- Lewis tu me gênes arrête, dit-elle avant de lui lancer un regard.
- J'aime te gêner Amore mio, viens dans mes bras.
- Lewis on a déjà dis qu'on ne faisait pas de gestes d'affection en public, on ne sait jamais.
- Et quand tu m'a pris la main tout à l'heure ?
- Je ne m'en étais même pas rendu compte.
- Et quand tu m'as embrassé hier au parc ?
- Je ne t'ai pas embrassé hier, c'est toi qui m'a embrassée.
- Je ne crois pas, dit-il en souriant légèrement.
- Tu peux dire ce que tu veux mais je sais comment les choses se sont réellement passées.
- Si tu le dis.
- J'ai raison.
- Tu as toujours raison, amore mio. »
Elle leva les yeux au ciel laissant échapper un petit sourire.
Voilà le chapitre 8 de Tomber dans tes yeux, j'espère de tout cœur qu'il vous a plu!
Avez-vous un personnage préféré ?
J'ai tellement hâte d'être mardi puisque ce sera mon anniversaire :))
Quelle est votre date d'anniversaire ?
Je vous souhaite de passer une excellente semaine,
xx
-A
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Tomber dans tes yeux
RomantizmJe suis tombée dans tes yeux Comme lorsque l'on tombe dans un précipice Et qu'on ne sait pas où l'on va atterrir Sauf que j'espère de tout cœur ne jamais m'arrêter
