Attention ! Ce segment n'est pas un segment sur le cyclisme. Merci pour votre compréhension.
Du grec ancien, la bile noire, provenant d'une ancienne théorie médicale, celles des humeurs, ce mot a plus de beauté et tant d'erreurs en lui. Il faut avoir ou voir des humeurs noires pour savoir l'imbécilité de la croyance des humeurs. Il suffit simplement de se renseigner. Simplement d'y réfléchir et de ne pas croire en la psychiatrie, mais la remettre en cause. Parce qu'une science doit être réfutable, autrement ce n'en est pas une. Le voulez-vous ?
J'en ai assez de tenter encore et encore les mêmes choses dans les discussions, d'être encore l'alien. En plus, à quoi bon s'énerver, à quoi bon rectifier les méprises ?
Je n'ai aucune constance, pas la moindre délicatesse, je pose beaucoup de questions, je doute et je précise souvent. Personne n'arrive à s'accorder sur ma personne. J'ai dû mal à interagir, comme je m'exprime bien, j'ai compensé.
Et vous devez, je l'espère comprendre maintenant, pourquoi j'aime tant Sherlock Holmes, pourquoi j'ai tant de mal à écrire le point de vue de Watson, pourquoi je le trouve réducteur sans verser dans les théories complotistes.
Vous dîtes sans cesse qu'il est cruel, que pour un génie il tombe bien bas à être souvent insupportable, que pour quelqu'un de si intelligent, il agit parfois de manière imbécile. Mais avez-vous songé, ne serait-ce qu'une seconde en disant cela qu'il était humain et qu'il avait le droit à l'erreur ? Et avez-vous songé que pour un extravagant bourgeois bohème du XIX, il ne juge pas comme vous le faîtes en permanence ? Parce qu'il n'attire pas votre pitié, qu'il a effectué de grandes choses, est-il donc différent seulement pour cela, pas le reste du temps ?
J'ai besoin d'avancer, de ne plus penser qu'un fonctionnement différent ne signifie rien.
Il y aura toujours sur ma personne des avis diamétralement opposés. Pas parce que je suis un tragique héros ou une figure romantique, mais à cause de ma différence.
Je me souviens de cet ancien message commençant par : "J'ai l'impression que tu es toujours à côté de la plaque" ou encore ces mêmes messages me demandant de redescendre sur terre, de cesser de me comporter de manière hautaine ou de m'exprimer autrement.
Je n'ai jamais cru être une divinité, mes passages aux toilettes me prouvent le contraire. Des gens me disent ce que je devais faire ou ne pas faire, des gens rient de moi parce que je m'y connais trop dans des choses dites "inutiles" voire "bizarres" ou que selon elles, il y a ce qu'on nomme la vraie vie. Je n'ai jamais compris, il existe une fausse vie, peut-être ? Ici ou ailleurs, virtuellement ou réellement. Mais je ne leur tiens pas rigueur.. elles fonctionnent sur un autre schéma...
Or à entendre la même ritournelle, ma "santé" mentale va en pâtir. Je ne me considère plus comme malade ni comme une personne refoulée d'on ne sait quel souvenir lointain. Les personnes essayaient de me le faire croire quand ce n'était pas pour eux la preuve d'un manque d'éducation ou de volonté. Puis toujours, à leurs yeux, j'étais d'une grande cruauté, malgré mon écoute..
Ainsi, mélancolique que j'étais, je souhaitais avec ce compte m'acheter un cœur.
J'ai trouvé Oz, il m'a dit la vérité, si dure à accepter.
Moi si mélancolique, si calme, si stoïque, j'ai commencé à montrer des émotions. Je préfère m'absenter plutôt que de vous les faire subir, j'ai de la maladresse, trop de sincérité et de cynisme.
Puis, je suis quelqu'un de paresseux ^^
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Le Quotidien
Non-FictionVous avez compris le double-sens du mot quotidien ? Journal et vie .. En bref, si vous voulez apprendre mes déboires littéraires ici, avoir des informations, découvrir quelques petites choses, me poser des questions, voici le lieu ! Car écrire sur m...