Why Don't We Just Love ?

Chapitre 28

Le 2 décembre, 10h48, plage

Une semaine que je me suis réconciliée avec Zach. On veut prendre notre temps avant d'éventuellement se remettre ensemble mais il sait aussi bien que moi que ce moment ne va pas tarder. On s'aime trop l'un et l'autre. Il y a vraiment une connexion incroyable entre nous. Bref, je ne vais pas partir dans des délires ! Calmos Lucy !

Je suis encore une fois à la plage avec Stan. C'est devenu notre rendez-vous quotidien. Je lui ai clairement expliqué qu'il n'y aurait rien de plus que de l'amitié avec moi. Il était déçu et depuis, il est plutôt distant. Cela ne m'empêche pas de lui parler cependant.

On est actuellement en train de tenter des figures de yoga à faire à deux. Inutile de dire que c'est un désastre. Je n'ai aucune souplesse, il n'arrive pas à me soulever. Même deux éléphants seraient plus grâcieux que nous.
Tout à coup, il me lâche et je tombe sur le sable. Il est dur ! Heureusement, je ne me suis pas fait mal.

Lucy : Nan mais t'es pas sérieux ?! J'aurais pu me briser une vertèbre !

Stan : Eh ça va ! T'as rien ! Et puis c'était ton idée aussi !

Lucy : Ça y est ! Tu remets la faute sur moi ! Je déteste quand tu te comportes comme ça !

Stan : Désolé Votre Altesse ! Cela ne se reproduira plus à l'avenir.

Lucy : J'espère bien !

Je me rapproche de mon sac et en tire mon téléphone. M'apprêtant à lancer mon application de photo pour immortaliser cette belle journée, je me rends compte que j'ai deux appels manqués de Daniel et qu'il m'a aussi écrit plusieurs messages.

La plage n'est pas calme ce matin, je décide donc de ne pas le rappeler et de m'intéresser seulement à ses SMS.

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Daniel : Hey ! On peut parler ?

Daniel : S'il te plaît, c'est important. Les gars commencent à en avoir marre de ton absence.

Daniel : Dis-moi juste quand tu nous pardonneras. Jack et Corbyn s'en mordent les doigts, ils dorment mal et sont tout le temps tristes. Je t'en supplie.

Pour la première fois depuis les révélations de Gabbie, je choisis de lui répondre. De toute manière, je ne pourrai pas attendre toute ma vie.

Lucy : Hey. Bientôt. Je ne peux pas te dire quand exactement. Mais je suis presque prête je crois. Juste besoin d'un tout petit plus de jours. Dis-le à tout le monde.
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Nous conversons quelques minutes encore puis je l'abandonne, me reconcentrant sur Stan. Je l'avais un peu oublié mais il ne s'est pas manifesté.

Stan : Tu pourrais pas t'éloigner un peu d'eux quand on est ensemble. Même ça c'est trop demander ?

Lucy : Hé ! Je me consacre à toi une heure et demie chaque jour ! Ne viens pas râler. Et entre nous, tu passes plus de temps sur ton smartphone que moi ! Je sais pas à qui tu parles et je te laisse tranquille pourtant !

Stan : Sainte Lucie est de retour ! Attention à vous !

Lucy : Ne m'appelle pas comme ça ! En plus, cette sainte s'est crevée les yeux !

Stan : D'où tu sors ça ?! C'est ultra glauque !

Lucy : Mon grand-père me racontait souvent ce genre d'histoires quand j'étais plus jeune. Il nous rassemblait avec tous mes cousins et cousines et lisait des livres à voix haute.

Stan : C'était pas Père Castor par hasard ?

Lucy : Est-ce que Père Castor raconte des histoires qui font peur ? Je n'en suis pas très sûre.