Chapitre onze
— Jordan !?
Le blond avait un air désolé. Il avait un regard de chiot et il se tortillait nerveusement les doigts.
— Stiles, je t'expliquerai plus tard. Je te le promet mais s'il te plaît, viens avec moi.
Le brun ouvrit grand la bouche et son visage trahissait sa colère. Il le pointa du doigt et s'apprêtait à sortir une réplique pleine de violance et de rencoeur lorsqu'une petite voix dans sa tête lui dit qu'il lui bottera le cul plus tard. Matt allait sans doute arriver et il sera énervé. Très énervé. Il contracta la mâchoire et courut jusqu'à la voiture. Il monta du côté passager et Jordan reprit sa place côté conducteur. Il démarra, fit demi-tour et roula vite afin de partir le plus rapidement possible. Le trajet était calme mais l'admosphère était tendue. Aucun des deux ne parlaient. L'adjoint du shérif était conscentré sur la route et faisait attention à ce que personne ne les suivaient et Stiles faisait son maximum pour ne pas exploser. Il était une bombe à retardement, il le savait. Il le sentait. Au lieux de ça, sans regarder Jordan, il lui demanda :
— Je peux avoir ton portable ? J'ai besoin d'appeler Cora. Il ne faut pas qu'elle y retourne.
Parrish sortit son portable de sa poche et le tendit simplement à Siles qui le prit d'un geste brusque. Il ne fit pas de remarque en voyant que le téléphone n'était pas vérouillé par un code et il composa le numéro de sa belle-soeur. Au bout de trois sonnerie, elle décrocha.
— Allô ?
— Ne va pas à la maison. Matt est une taupe, il savait que Derek avait caché une envoloppe dans sa chambre et ce connard voulait la voler.
— Stiles ?
— Je n'ai pas mon portable avec moi, c'est lui qui l'a. Si tu dois me contacter, utilise ce numéro.
Après un petit silence, elle demanda :
— On se retrouve où ?
— Je ne sais pas... Va au près de Isaac, Boyd et Erica, je leur fais confiance et on vera la suite, d'accord ?
Il sentit le regard de Jordan sur lui et Stiles lui fit un geste pour qu'il se concentre sur la route.
— Ok...
— Cora ?
— Oui ?
— Je... Rien. Fais attention à toi.
Sur ceux, il raccrocha et poussa un long soupire. Il ferma les yeux et reposa son crâne contre l'appuie tête du siège. Parrish allait parler mais il se tut sous le regard menaçant du brun.
*
Finalement, Jordan se gara sur le parking de la station de police. Ils sortirent tout deux de la voiture et le brun marchait rapidement jusqu'à l'entré du bâtiment. Le blond essayait de le rattraper mais le policier était déjà dans le bureau de son père. Ils se retrouvèrent dans le bureau du shérif avec un Noah perdu, un Stiles énervé et un Jordan gêné. Le père s'installa au fond de son fauteuil et croisa les bras sur son torse. Il avaisa les deux hommes face à lui et avant qu'il ne puisse prendre la parole, Stiles cria :
— Tu étais au courant qu'il me surveillait ?
Le shérif fit un signe affirmatif de la tête. Le fils dévisaggea son père comme si il était devenu un inconnu. Le blond s'approcha un peu et avança ses mains vers lui pour essayer de l'appaisé un peu.
— On ne pouvait pas t'en parler.
Stiles se tourna brusquement vers l'adjoint du shérif, le visage déformé par la colère. Le blond poursuivit :
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Horizon
AcciónStiles refusait de croire ce qu'on lui disait. Il s'emportait et hurlait dès qu'on osait le lui dire. Il savait que c'était faux. Derek n'était pas mort. Il était porté disparut. Il était persuadé qu'il était encore quelque part en Afghanistan, bien...