꧁𝑺𝒂𝒚 𝒚𝒐𝒖𝒓 𝒏𝒂𝒎𝒆꧂

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      Point de vu Wooyoung 🌸 :

Vers 6h du matin, je me fais réveiller par la sonnerie d'un téléphone venant du salon.

San n'est plus là, il n'est pas revenu de la nuit, j'ai eu froid sans sa chaleur corporelle.

Je décide de me lever pour aller répondre.

-« allô ? »

-« Oui bonjour monsieur. Je suis secrétaire du Centre médical Sahmyook, nous vous appelons suite à un problème, en effet nous avons retrouver monsieur Choi dans un état pitoyable la nuit dernière et nous n'avons pas d'autre adresses à prévenir que son domicile. »

Des larmes montent à mes yeux, mes sanglots s'entendent, mon coeur s'accélère.

-« j-j'arrive.. »

La dame située à l'autre bout du téléphone raccroche et je m'empresse de m'habiller.

Je sors de l'appartement et prend le bus le plus rapide pour arriver au centre.

A l'Accueil, je demande la chambre de monsieur Choi. Personne ne me laisse entrer, San est connu musicalement parlant et je comprends qu'ils ne laissent entrer personne comme ça.

Plusieurs fan d'ailleurs attendent à l'extérieur avec des pancartes pour San. J'ai même eu du mal à entrer...

La dame de l'accueil cherche mon prénom dans les visites et tombe sur un nom.

-« Avez vous un Parent du nom de Jeong Ha-Neul ? »

-« C'est ma mère pourquoi ? »

Au même moment, un infirmier vient voir la secrétaire, et dit

-« Le patient Choi se réveille. »

Je ne réfléchis pas et fonce vers la chambre de mon seul amour.

-« San ! San ! Mon amour ! Tu m'as tellement fait peur ! »

Je le prends contre moi, les larmes coulent et dévalent le long de mon visage.

Les infirmiers qui me suivaient pour m'arrêter ont finis leurs courses en me voyant contre lui, blottit dans ses bras.

Nous restons 5 bonnes minutes en cette position et je finis par le lâcher A cause d'un gémissement qu'il provoque sûrement venant d'un bleu.

Je m'assois à ses côtés et lui tient la main.

Il a ouvert ses yeux pour les plonger dans les miens. Cet échange est si fort et intense qu'on en oublie les infirmiers qui vérifient que San n'a rien d'autre qu'une côte cassée, ce qui est déjà énorme, je pense...

Les mots ne lui viennent pas, pas pour le moment, je comprends dans son regard qu'il ne veuille pas me raconter ce qu'il a eu, et je comprends également qu'il ne veuille pas en parler.

Les infirmiers nous laisse à deux. Je passe alors ma main droite dans les cheveux de San.

-« Repose toi mon amour... »

Il suit mes conseils, je continue de lui caresser le crâne et il finit par s'endormir au bout d'une dizaine de minutes.

Je reçois, au même moment un message de Yun.

-« Salut Gars, est-ce que tu vas bien ? »

-« Je suis à l'hôpital avec San, à part ça tout va bien et toi ? »

-« Tu n'as pas appris ?... »

-« Appris quoi ? »

-« Pour ta mère... »

Mon sang ne fait qu'un tour, j'hésite avant d'envoyer :

-« Qu'est-ce que je dois savoir à son sujet ?.. »

Le message de Yun est long, et finalement, je ne reçois qu'un message court mais radical :

-« Ses heures sont comptées... »

Mes mains se mettent à trembler. Je pose mon téléphone sur la petite table située à côté de moi et met ma tête dans mes bras pour pouvoir pleurer. Pleurer toutes les larmes de mon corps. Peut-être est elle audieuse mais, il s'agit de ma mère. C'est bien son prénom que j'ai entendu tout à l'heure... ses jours sont comptés, je n'ai qu'un mauvais souvenir de notre relation et je ne pourrais peut-être plus jamais lui reparler...

Mon téléphone continue de vibrer encore et encore. Tellement que je décide de le prendre et de le claquer fortement contre le mur.

Je hurle, ce qui réveille San et les infirmiers qui viennent pour me sortir expressément de la chambre.

Je me débat, en vain, je suis énervé, fatigué et triste.

Je ne veux plus avoir à affronter la vie. Je ne veux plus avoir à survivre.