I won't Fight, anymore [Tome 1]

Chapitre dix.

Une odeur de Jasmin à mon réveil, me viens au nez. Frissonnante doucement par une légère brise, je finis par ouvrir les yeux. Je remarquai lentement, que j'étais seule dans ce lit. La veste noire de Sanji toujours posée sur mes épaules, la couverture couvrant mon corps, et à ma gauche ; un gros bouquet de fleurs noirs, enroulé dans un flot de tissu rouge en soie. La lumière de la pièce rendait les pétales de ces dernières, splendides. Me redressant et m'étirant, j'hume le bouquet où une lettre dans une enveloppe tomba sur mes genoux.

Me frottant les yeux, j'ouvris l'enveloppe délicatement. Et j'entrepris une lecture silencieuse, une écriture soignée et agréable à lire se fit alors...

''Ma Douce Julia,

Je suis incroyablement désolé de ne pas pouvoir me réveiller à tes côtés. Malheureusement, je suis le maître-chef de ce rafiot flottant ; j'eu l'obligation d'aider en salle. J'espère que ce piètre présent, puisse t'aider à commencer ta journée, sereinement ? De la plus belle façon qu'il soit, par un immense sourire de ta part, ma Julia. J'ai confectionné très tôt ce bouquet, par chance un bâtiment commerçant naviguer ce matin, près du Baratie. Le commerçant m'a confirmé que ce sont les plus belles fleurs de tous d'East Blue.

Ah ma Douce, pardonne-moi de n'être pas à tes côtés. Prépare-toi et vêtu-toi de quelques minces vêtements mis dans l'armoire d'en-face...

Ce n'est que du tissu grotesque, mais avec l'aide de ce vieux crouton, j'ai créé différentes robes, pantalons, chaussures, bonnets, écharpes, et hauts pour toi ma muse.

Ton humble serviteur et protecteur Sanji.''

A la fin de ma lecture, je restai silencieuse, reposant cet immense bouquet à ma droite. Différentes émotions me viennent alors, c'était la première personne, le premier homme, depuis pas mal d'années qui était... aussi attentionner avec moi. Je sortie du lit avec sa veste sur mes épaules, me dirigeant vers cette armoire. L'ouvrant, j'aperçue une véritable garde de robe. Je regardai tout, à l'intérieur il avait une qualité de travail, du tissu totalement époustouflant.

En une matinée cet homme blond, et ce vieux con m'avaient fait un incroyable cadeau. Sous le clapotis des vagues, je posai la veste de Sanji sur une chaise, et partie me doucher. Enlevant mes anciens bandages, maintenant trempés, je remarque que mon corps avait cicatrisé complétement.

- Le don de ma mère m'impressionnera toujours autant... murmure-je en me regardant devant la glace nue comme un asticot.

- Grande-sœur ! Grande-sœur ! Grande-sœur ! cria une voix non familière, qui se rapproche de plus en plus.

Tournant la tête, j'aperçue la porte s'ouvrir sur une Emma toute joyeuse, sautillant sur place. Elle avait dans ses bras un nounours en peluche marron qui faisait le double de sa taille, au moins. Lui souriant doucement, j'attrapai ma serviette pour m'entourée ma taille, quand elle me sauta au cou.

- Oy, grande-sœur !! Lalalalalalalalala, ris-elle. Grande-sœur, grande-sœur, grande-sœur, grande-sœur-

- Bonjour Em' tu es bien joyeuse ce matin. sourie-je amusée, la reposant au sol. Que se passe-il ?

- Regarde ce que l'équipage m'a offert ! souriant fièrement, serrant dans ses bras l'ourson brun.

- Il est magnifique en effet. Tu as beaucoup de chances ! Riririririri ! ris-je lentement, allant vers l'armoire.