A toi.

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Le soir lové contre ton corps,

Les yeux soudés par la fatigue,

Mon esprit en rêve te dévore,

Car tu es le seul qui me prodigue


Assez d'amour pour te garder

Un instant, une décennie ou toute une vie

Contre moi, fillette au cœur gelé,

Réchauffé par ta seule présence.


Logé, vaillant, au creux de mes reins

Ou bien fébrile contre mon sein,

Ce soir heureuse, comblée pour toujours

Par la seule force de ton amour.

Réflexions nocturnesWhere stories live. Discover now