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KHADIJA

Ma vie avec Sidy est devenue comment dire étrange.
Notre compromis marchait bien au début mais maintenant cela devient confus.
On remonte un peu le temps.

Deux mois apres notre supposé pacte, j'avais commencé à fleurter  avec Mansour.
Il faisait parti de nos collaborateurs et il n'était pas si dur de remarquer que je lui plaisais.
Au début, je me suis sentie coupable au point de le remballer à maintes reprises. Puis j'ai repensé à mon pacte.
Si Sidy s'amuse pourquoi pas moi ?
À partir de la j'ai commencé à accepter ses invitations et depuis on se voit régulièrement.
Bien sûr il n'est pas au courant de mon "mariage"

J'avais pris un congé d'une semaine histoire de me reposer un peu. Mon travail m'avait vraiment lessivé. Je n'avais pas pris de congé en deux ans.

Allongée sur mon canapé avec mon bol de "moukhamssa"avec du lait caillé, mon téléphone clignote m'annonçant un appel.

Moi: allo

Mansour: bonjour ma belle, tu les gères comment tes congés ?

Moi: je suis mon programme à la lettre c'est à dire ne rien faire

Mansour: je n'en doute pas. Alors si je te proposais un dîner ce soir tu m'enverrais balader

Moi : surement oui

Mansour : (rire). Donc je ne te laisse pas le choix. Je viens te chercher à 21h.

Moi: et je n'ai pas mon mot à dire

Mansour: si tu avais ton mot à dire je n'aurai pas deja réservé

Moi: tu m'as piégé beau gosse

Mansour: je te laisse profiter de tes dernières minutes de (je ne fais rien) À tout à l'heure

Il raccroche et je souris. Je ne suis loin d'être amoureuse mais je peux dire que cela fait du bien de se sentir désirée.

Sidy, quant à lui, a pris l'habitude de déserter la maison la nuit. Étant donné qu'il ne peut plus se permettre de faire ses ébats sous notre toit depuis que j'ai posé mon véto, il se contente de satisfaire ses désirs ailleurs.

Pendant tout le reste de la journée, mes fesses n'ont pas quitté le canapé.
Ce n'est que vers 19h que je daigne enfin me lever pour commencer à me préparer.

Je n'avais pas envie d'en faire trop alors je me suis rabattue sur une robe en soie noir à fines bretelle avec des sandales à talons blanches.
Mon tissage lissé,j'étais presque prête aux abords de 20h30.
C'est à cette heure que j'entends la serrure de la porte tourner et quelques minutes plus tard, je vois Sidy sur le pas de la porte de ma chambre. Il se dirige sur le lit et se pose.

Sidy: Madame daigne enfin sortir. Je vois encore les marques de tes fesses sur la canapé. C'est Adji qui t'a forcé j'en suis sur

Moi: ton passe temps ces jours ci c'est de te moquer de moi. Et non mauvaise pioche ce n'est pas Adji elle a abandonné depuis longtemps. J'ai un rencard mon cher.

Il était sur le lit en train de manipuler son téléphone et sa posture change à l'entente de ma phrase.
Il me fixe de ses gros yeux

AUTHENTIQUEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant