38~Le flic au grand coeur (PDV SACHA)

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Framal: Ça va aller t'inquiète pas.

-Umh...

Ma tête est posée sur ses genoux, il passe ses mains dans mes cheveux et essaye de me consoler comme il peut. On ne parle pas vraiment, je regarde dans le vide:

Framal: Tu veux manger un truc?

-Non!

Framal: T'énerves pas je ne suis pas là pour qu'on me gueule dessus.

-Désolé mais c'est juste que là je me dis qu'il est avec ces potes en train de s'amuser comme un petit con.

Framal: mais non... enfin si peut-être.

Cette remarque me fait esquisser un petit rire. Je me lève et part dans la cuisine pour chercher de quoi boire. Le téléphone de Fram sonne mais il ne répond pas et me rejoint:

-Pourquoi tu ne réponds pas?

Framal: pas intéressant.

-C'était qui?

Framal: Ça va curieuse?

-Ben ouais.

Framal: Rien c'était juste...

Il est coupé par la sonnerie de son téléphone. Je le regarde avec insistance:

Framal: Quoi?

-Répond ça doit être important.

Framal: Mais non.

Je prends le téléphone de ces mains et commence à partir dans le salon, je rigole comme une nouille pendant que Framal me cours après. Je décide de regarder qui l'appel et vois ce nom qui me dégoûte. Il voit que mon regard a changé et je lui tends le téléphone:

-Tu devrais le rappeler ça doit être important.

Framal: D'accord.

Je vais dans ma chambre pendant que Framal est au téléphone. Lorsqu'il revient, il s'assoit au bord du lit et passe une main dans mes cheveux:

Framal: J'ai un truc à régler je reviens.

-C'est grave?

Framal: Non c'est juste Nek. Je reviens vite t'inquiète.

Je souris et il dépose un baiser sur mon front avant de partir. Je décide d'aller me doucher pour essayer de me laver de toute cette soirée qui s'est imprégné en moi.

Je sors de la douche quelques minutes plus tard, et m'habille. Je range quelques affaires et m'allonge sur mon canapé, quand je reçois un SMS pour un nouveau shopping demain à l'arc de triomphe. Cette proposition me fait super plaisir. Je pose mon portable sur la table basse et part chercher mon ordinateur pour faire quelques retouches sur les photos de mon appareil.

Alors que je regarde les photos d'Adèle prisent sur le toit, je reçois un appel, je ne prends pas le temps de regarder qui cela peut-être et je décroche:

-Allo?

Mekra: C'est moi. Y a un problème avec Framal et Nek.

-Oh non j'arrive c'est où?

Mekra: Commissariat ****************

- Ok j'arrive.

Je prends quelques affaires et part en direction du commissariat. Quand j'arrive les gars sont déjà là. Ils ont tous un air grave, tout le monde est là. Je les saluts et m'assoit à côté de Mek:

-Ça va aller j'en suis sure.

Mekra: Ce n'est pas la première fois qu'il se fait pincer. Il va prendre chère là.

-Je vais voir avec les gendarmes si tu veux.

Mekra: Non, c'est bon Framal s'en occupe.

-Ok.

Alors que le temps passe, on est toujours là dans la salle d'attente. On regarde les gendarme défiler quand Framal sort:

Framal: C'est la merde.

Mekra: Faut payer c'est ça?

Framal: Ouais mais là c'est aussi de notre budget.

Sneazzy: on va trouver une solution.

Je me lève bien décider à aller le voir. Je vais voir le commissaire qui est un ami de mon père:

M. Madrina: Bonjour mademoiselle que fait-vous là?

-Un de mes amis est ici et je souhaiterais le voir.

M.Madrina: C'est impossible.

-Je vous en prie, vous nous devez au moins ça.

M.Madrina: D'accord mais pas plus de 5 min.

-Merci.

Il m'ouvre un long couloir éclairé et flippant. J'avance à tâtons et la porte se referme derrière moi. J'arrive devant une immense cellule vide hormis un gars dans le coin qui se tient la tête entre les mains. Je manque de trébucher, sa tête se relève et je le vois. Des larmes coulent sur mon visage, moi qui le croyais changé, différent je me prends toute la vérité en pleine gueule.

Je commence à faire demi-tour malgré qu'il m'interpelle, je ne l'écoute pas et trace la route.

J'arrive à l'accueil du commissariat:

-Bonjour à combien s'élève la caution de M. Samaras s'il vous plaît?

Policier: Bonjour, à 20.000€

Ouah cette argent ce sont les économies, mais même si je suis plus qu'énervé contre lui ce n'est pas une raison pour le laisser dans la merde:

-Je vais la payer.

Je sors mon portefeuille et donne ma carte à contre cœur. Je ne sais pas comment je vais faire pour mon loyer, etc.... peut-être vais-je devoir retourner chez mes parents mais pour lui cela en vaut la peine.

J'attends dehors que Ken sorte, lorsqu'il arrive je lui propose de le ramener mais sans plus de parole. Il accepte et monte. Le silence est pesant mais c'est mieux que des paroles. Pourtant il en décide autrement:

Ken:....

Le manège de ma vieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant