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Salam Aleykom 

J’ai pris la décision d’écrire cette chronique à des fins personnelles mais avant tout avant afin d’ouvrir les yeux à la jeunesse de nos jours. Ces jeunes qu’ils ont tout pour être heureux et qui se plaignent encore de la vie. Ces jeunes qui ont leur pères, leurs mères, leurs famille et qu’ils ne sont pas satisfaits de la vie qu’ils mènent. Ces jeunes qui ont tout pour être heureuxmais qu’ils se plaignent de ne pas avoir les dernières baskets de telles ou telles marques.
Toi qui lis ce texte, tu as tout d’abord la chance d’avoir un ordinateur et un moment à toi pour te détendre ! Surement dans ta chambre au chaud, avec à côté de ta chambre, le salon où est ton père en traine de regarder la télé et ta mère occuper à la cuisine à parler au téléphone avec une de ses copines. Et qu’est ce que tu réponds quand on te demande ce que tu fais « on est là, la galère khoya ! ». 
On ne parle pas de la même galère ! Pour moi la galère c’est tout à fait autres choses ! La galère à mes yeux c’est ne pas avoir de toit, vivre dans la peur de ne pas savoir de quoi est fait l’avenir, vivre dans le froid, vivre dans la faim, vivre seule et surtout vivre sans repère ; sans famille. 
Cette galère je l’ai vécu : ne pas avoir de toit, vivre dans le froid avec le ventre vide, vivre sans mes parents ! Comment ai-je atterri dans cette vie ? Que m’ait-il arrivée ? Comment ai-je survécue ? Tant de questions auxquels je répondrais au fils de cette chronique Insha’llah.

Tout d’abord je me dois de me présenter, je m’appelle Linda mais tout le monde m’appelle Lina. A l’heure actuelle j’ai 25 ans. J’ai les cheveux bouclés châtains clairs, les yeux marrons qui virent au jaune au soleil et je suis mate. Physiquement je suis normale 1m68, et je suis ni trop grosse ni trop mince. Je suis une pure algérienne et Hamdulilah je suis musulmane ! Mais parents viennent tout les deux d’Oran et on migré en France pour le travail ! Mon père était un maçon et ma mère était au chômage. Ils avaient vraiment la mentalité du bled, je m’étalerai plus tard sur leurs mentalités. J’étais la seule fille de ma famille, j’avais un grand frère Abdellah il avait 3 ans de plus que moi, ensuite il y moi et mon jumeau Ali.

Avant de parler du moment déclencheur de la vie que j’ai du mener, je dois vous faire pars de mon enfance. J’étais l’enfant non désirée, mes parents ne m’ont pas acceptée comme leur enfant ! J’étais l’enfant mis à l’écart, la raison : j’étais une fille ! Mes parents ne voulaient pas avoir de filles, pour eux c’était un déshonneur ! La preuve ma mère a avorté au moins 5 fois parce qu’elle attendait des filles. Dans mon cas elle n’a pas pu le faire car il y avait Ali, elle a été obligée de me garder ! Ma mère ne m’a jamais aimée, pour elle je n’étais qu’une étrangère dans le cocon familiale. Elle a toujours préféré mes frères à moi ! Ma mère offrait toujours de beaux cadeaux à mes frères, en ce qui me concerne elle se contentait de dépenser le minimum. Ils avaient toujours les derniers jouets à la mode, quant à moi ma mère ne m’avait jamais acheté de jouets. Pour me divertir elle me donnait des ustensiles de cuisine, des cuillères, des bols en plastique pendant que mes frères jouaient avec leur Action Man. Pareil lorsqu’elle venait nous chercher à l’école, mes frères avaient droit à des biscuits, du chocolat, et pour moi c’était un morceau de pain de la veille avec rien à l’intérieur et lorsqu’elle était d’une bonté extrême elle me donnait une pomme ! 
Cette différence qu’elle avait faite entre moi et mes frères étaient devenus normale pour moi à l’âge de 12 ans. Je m’étais habitué à l’idée de ne pas avoir la même chose que mes frères et cela ne me faisait plus rien. Ma mère l’avait remarqué et c’est à ce moment qu’elle a commencé à me battre pour que je ressente cette douleur. Au départ, elle voulait m’infliger une douleur mentale et voyant que cela ne faisait plus d’effet elle a commencé avec à m’infliger cette douleur physique. Elle me frappait avec tout ce qui lui tombait sous la main, la ceinture, les verres, les vases, les chaises, la liste est longue ! Mon corps en a subit des coups. Ma mère me faisait subir la même chose que ce que mon père lui faisait. Car oui mon père battait ma mère, la raison encore moi. Mon père ne m’a jamais accepté et selon lui c’était la faute de ma mère, ce pourquoi il l’a battait depuis ma naissance. Ma mère me remettait tous ces coups qu’elle subissait. Mais ces coups ne se limitaient pas qu’à ceux de ma mère, mon père ne me frappait pas mais me brûlait le plus souvent avec ses cigarettes. Je n’avais pas intérêt à pleurer ou même crier aussi non cela aurait été pire. Pour mes frères, ils savaient très bien ce que mes parents me faisaient subir, mais pour eux c’était normale ils avaient grandis comme sa. Le seul qui me défendait c’était Ali, je crois qu’une part de lui ressentait ce que je ressentais du fait qu’on était jumeau. Par contre Abdallah était l’opposé d’Ali, il suivait le chemin de mes parents. A l’âge de 15 ans j’étais devenu son punchine ball, chaque fois qu’il était énervé il se défoulait sur moi. 
Mes parents m’interdisaient de sortir, les seules fois où je sortais c’était pour aller à l’école et encore c’était ma mère qui me déposait et venait me reprendre. Je n’avais pas de copine à l’époque, toutes les filles se moquaient de moi car ma mère me déposait encore à l’école. Elles rigolaient aussi de moi car je n’étais pas « à la mode ». Je ne portais pas les dernières marques comme elles, je n’avais pas les mêmes délires que ses filles. Elles se souciaient de ce qu’elles allaient mettre le lendemain à l’école, de comment les trouvent les garçons. Mes soucis étaient totalement différent, je me demandais tout les soirs en rentrant qui de mes parents où mon frère allaient me frapper et comment j’allais passer ma soirée, coucher en sang à terre ou à subir les brûlures de cigarettes de mon père. 

Moi dans tout sa je m’obligeais à rester forte, je me confiais à la seule personne qui pouvais m’aider c'est-à-dire le Tout Puissant. Je lui demandais dans chacune de mes prières qu’il guide mes parents et mon frère et qu’Insha’llah je puisse connaître le bonheur. Mes parents côtés religion, ils pratiquaient l’Islam primitive, c'est-à-dire qu’ils priaient, ne mangeaient pas de porc et faisaient le ramadan. Mais ils ne connaissaient pas le Vrai Islam. Ils ont maintes fois essayé de me forcer à porter le foulard, ce que je refusais car je ne voulais pas être hypocrite envers Allah. Je voulais que sa vienne de moi, en refusant de porter le foulard, j’ai cumuler plusieurs cicatrices. 

A mes 17 ans m’a vie a pris un tournant décisif ...

Abandonnée, j'ai du faire face à ma destinéeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant