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J’étais devenue une femme comblée ; grâce à mon mari, mon fils, et mes proches. A la maternité tout c‘était très bien passé, Ali était venu le lendemain de mon accouchement accompagné de Yasmine. Ils étaient tout les deux content pour Hamza et moi. Ali a directement pris soin de Souleymane, et a s’occuper de lui. Il était très intentionné dès le début, il le prenait toujours dans ses bras et lui apportait tout le temps des cadeaux. Mon petit bonhomme avait été très gâté ! 

Je vais faire un petit bon dans le temps, les mois passent et tout se passe magnifiquement bien avec Souleymane et Hamza. J’avais su vite m’adapter avec mon petit bonhomme (je l’appel toujours comme ça), c’était un enfant très calme Hamdulilah. Il ne me rendait pas la tâche difficile, il mangeait, faisait ses petits besoin et dormait la plupart du temps. J’avais bien évidement arrêté de travailler, temporairement jusqu’à ce que Souleymane grandisse ! 

Je passais mes journées avec Yemma, Inès qui ne travaillait pas à cette période et mon fils. J’étais très bien entouré et Yemma m’aidait beaucoup, entre autre en me donnant beaucoup de conseils. Souleymane était toujours avec moi, je l’emmenais partout avec moi, je n’avais pas la force de le quitter. Et lorsque je le faisais je me sentais très mal, j’avais comme l’impression de l’abandonner même si ce n’étais pas le cas. Tellement que je le voulais tout le temps près de moi, je n’utilisais que des portes bébés, j’utilisais très rarement la poussette. 

Hamza de son côté m’aidait beaucoup avec le bébé, il était vraiment présent pour moi et Souleymane. Il faisait la moindre chose que je lui demandais et il passait beaucoup de son temps avec Souleymane. Il était vraiment un père formidable, en plus d’être un mari merveilleux. Je souhaite à toutes les filles Insha Allah d’avoir un mari comme Hamza, à mes yeux c’est bien plus qu’une personne en or ! 

Comme je l’ai dit Hamza passait beaucoup de temps avec Souleymane et bien évidemment avec moi puisque je quittais rarement Souleymane lol. On était à présent une vraie famille, j’avais, grâce à la volonté d’Allah, pu fonder ma propre famille. Je me donnais tous les moyens pour que mes deux hommes ne manquent de rien, et j’étais toujours présente pour eux.

En ce qui concerne Ali, il venait très souvent me voir ainsi que Souleymane. Il venait presque tout les weekends nous voir. Il était vraiment content pour moi que j’ai pu en arriver là et su avancer dans ma vie. 

Ali : Wallah Linda, t’as réussis ta vie. T’as Hamza Masha Allah a lui, il a toujours été là pour toi, et maintenant ta petite crotte de Souleymane ! 
Moi : Hamdulilah j’ai tout pour être heureuse, et je t’ai aussi toi !
Ali : Qu’est ce que tu ferais sans moi sérieux, moi je suis toute ta vie
Moi : ca va t’as pas trop chaud !
Ali : non ca va hahaha
Moi : t’es qu’un vantard de toute façon !
Ali : ouai ouai … Linda
Moi : oui
Ali : je suis sûr que si Baba et Yemma Allah y Rahma t’auraient vu comme ça, ils auraient été plus que fiers de toi ! 

Cette parole m’avait fait chaud au cœur, mais elle m’avait en même temps secouée. A vrai dire j’étais heureuse à présent pour tout ce qu’Allah m’a accordé, mais mon passé me suivait, il me ne cessera de me suivre. Certes j’avais avancé, mais ma famille reste un point de conscience pour moi. J’aurai tellement voulu montrer à mon père et mon frère que j’ai réussis dans ma vie, malgré les évènements qui se sont déroulés. J’aimerai tellement qu’ils soient fiers de moi, fiers de ce que je suis devenue. Allah y Kamal bel Kheir Insha Allah

Nous sommes à présent au mois d’octobre Souleymane a à présent 4 mois, il grandissait mon petit bonhomme et ressemblait de plus en plus à son père Masha Allah ! Une après midi comme les autres, je venais de rentré de chez Yemma pour pouvoir préparer le repas du soir pour Hamza lorsqu’il rentrera. Souleymane dormait profondément dans son lit alors que j’étais dans la cuisine. 

Mon téléphone s’est mis à sonné, je regarde le nom et celui d’Ali s’affiche, sans hésitation je réponds.

Moi : Allo Ali ?
Voix : C’est pas Ali ! 

J’ai directement reconnu la voix, j’ai eu des secousses à la poitrine et des frissons tout le long du dos. Malgré le temps je reconnaitrai sa voix parmi des milliers des personnes. A ce moment tout nos moments ensemble on défilés, malheureusement j’en retiens que les mauvais. Mon cœur s’est accéléré parce que j’étais vraiment choquée et j’avais peur !

Abdel : Linda je sais que c’est toi ! T’es où là ?
Moi : Abdel ?
Abdel : Ouai c’est moi ! Ce bâtard m’a pas dit qu’il t’avait retrouvés ! Linda dit moi t’es où ?
Moi : je peux pas te le dire ! 
Abdel : TU TE FOU DE MA GUE*** C’EST CA ! TU VAS ME DIRE MAINTENANT T’ES OU ! T’ES ENCORE A MARSEILLE ?
Moi : je ne vais pas te le dire
Abdel : ECOUTE MOI LINDA, BILLEH JE VAIS TE RETROUVER. WALLAH T’AS INTERET A ME DIRE T’ES OU ?
Moi : sa changerai quoi si je te le dirai ?
Abdel : SA CHANGERAI QUOI ? MAIS JE VAIS LA BUTER CELLE LA, CE QUI VA CHANGER C’EST QUE JE VAIS VENIR DIRECT TA COMPRIS TU M’AS TROP PRIS POUR UN ZA*** TOI !
Moi : je …
Abdel : TOI ET ALI VOUS M’AVEZ TROP PRIS POUR UN P*, WALLAH VOUS AVEZ TROP CRU JE SUIS UN HMAR ! MAIS ECOUTE MOI LINDA JE VAIS REVENIR T’INQUIETE MEME PAS POUR SA, ON A DES CHOSES A REGLER ET A SE DIRE TOUT LES DEUX ! COMME CA MA SŒUR REPREND CONTACT AVEC MON FRERE ET MOI COMME UN KELB JE SAIS RIEN, ON ME DIT RIEN !
Moi : je voulais attendre avant de vous reparlez à toi et Baba !
Abdel : ET QUOI NOUS ON EST DE LA MERDE POUR TOI C’EST SA ? 
Moi : non
Abdel : ALORS POURQUOI TU NOUS PRENDS POUR DES BOUFFONS, JE SAIS QUE VOUS VOUS PARLEZ DEPUIS LONGTEMPS ET LUI IL M’A CACHER CA.VOUS AVEZ PAS HONTE, ON EST DE VOTRE FAMILLE M*RDE QUOI !!
Moi : oui mais …
Abdel : ARRETE DE PARLER COMME CA LINDA JE TE JURE JE VAIS TE BUTER, FAIT PAS TA MESKINA PARCE QUE MEME SI T’A GRANDIS DU HAUT DE TES 20 ANS TU VAS T’EN RAMASSER UNE !
Moi : j’ai rien fais Abdel !
Abdel : TA GUE*** LINDA, FERME LA ET T’INQUIETE PAS JE VAIS VENIR AVEC ALI BIENTÔT !
Moi : Abdel 

Il a raccroché ! Cette petite conversation m’a montré qu’Abdel n’avait pas changé ; toujours aussi méchant et agressif. J’avais peur qu’il vienne ici à Marseille et me retrouve, maintenant je dois être encore plus prudente, surtout que j’ai Souleymane ! J’étais vraiment sous le choque de son attitude, c’est comme si je remontais quelques années en arrière et que je subissais sa loi. 

Hamza est rentré peu de temps après, il a du remarquer à ma tête que quelques choses n’allait pas ! Il s’est débarrassé et est venu me rejoindre dans le salon alors que j’allaitais Souleymane. Il nous a embrassé tout les deux

Hamza : ca va pas Hbiba ?
Moi : si ne t’inquiète pas !
Hamza : Lina dit moi ce qu’il se passe, je sais qu’il y a quelques choses.
Moi : c’est pas le moment pour l’instant, dès que j’ai fini avec Souleymane je t’explique tout ! 
Hamza : d’accord ! 

J’ai vite eu fini avec Souleymane et je l’ai posé dans son lit parce qu’il s’était endormie. J’ai été rejoindre Hamza qui était dans la cuisine, je nous ai servis à manger et nous avons parlés de nos journées respectives. Alors qu’on venait de finir de manger, je me suis levée pour débarrasser, il s’approche de moi et me prend la main !

Hamza : Hbiba j’aime pas te voir comme ça, je sais qu’il y a quelques choses, alors dit le moi s’il te plait et on essayera d’arranger ça !

J’étais tellement touché de son attitude que je me suis mise à pleurer, j’avais aussi cette peur qui était ancré en moi, peur qu’Abdel fasse du mal à ma famille ! Hamza m’a directement pris dans ses bras pour me consoler ! 

Hamza : Dit moi ce qu’il y a !
Moi : Hamza j’ai peur ! 
Hamza : peur de quoi ?

Je lui explique en détails la conversation téléphonique que j’ai eue avec Abdel. Hamza était devenu très froid, ses traits se sont durcis et je voyais sur son visage la colère monté en lui !

Moi : Hamza j’ai peur qu’il me retrouve mais surtout qu’il fasse du mal à Souleymane ou encore qu’il s’en prend à toi ! 
Hamza : écoute-moi bien Lina, je suis là pour toi ! Il ne va pas te toucher, wallah il te touche je le bute ! Je suis là pour te protéger de lui, et je ferai de même pour notre fils. Tu n’as pas à t’en faire Omri ! 

Je me suis blottis dans ses bras en pleures, juste le fait de penser qu’Abdel puisse faire du mal à ma famille me tue d’avance ! J’ai eu une bonne discussion avec Hamza sur ça et il a appelé Ali directement après, il s’était isolé dans le balcon, j’ai préféré le laisser s’occuper de tout sa. De mon côté je suis partie voir Souleymane, il dormait profondément, je suis donc partie ranger la cuisine. Peu de temps après Hamza est venu pour me parler !

Moi : alors ?
Hamza : Abdel a pris le tel d’Ali, il lui avait dit qu’il devait appeler un de ses potes, mais c’était toi qu’il voulait appeler ! Hessoul Ali et Abdel se sont embrouillé à cause de sa, et ton père est intervenus pour savoir, mais Hamdulilah Abdel a fermé sa bouche, il a rien dit à propos de toi ! Abdel veut vraiment te voir Lina, t’es prête à ce qu’il vienne dans quelques jours ?
Moi : je ne sais pas !
Hamza : c’est toi qui prends la décision, Ali et moi on te force pas ! 
Moi : je vais encore y réfléchir !

J’avais passé ma nuit à réfléchir si oui ou non je voulais qu’Abdel entre à nouveau dans ma vie, la décision à été très dur à prendre mais j’ai fini par en prendre une. Le lendemain matin je m’étais réveillé très tôt pour allaiter Souleymane, et j’ai en même temps préparé le déjeuner de Hamza. Il ne travaillait pas l’après-midi ce jour, j’allais donc lui donner ma réponse dès son retour. 

Il avait un peu tardé après le travail, dès son arrivé je lui ai demandé ce qu’il a fait, il m’a répondu qu’il est partis voir Nabil. J’étais sûre qu’il lui a parlé du cas d’Abdel. On est sortis tout les trois, avec Souleymane, au supermarché et nous nous sommes promener par la même occasion. Lorsque nous sommes rentré Souleymane dormait (encore lol), et j’en ai profité pour parler avec Hamza.

Moi : je veux pas qu’il vienne ici, je ne veux pas lui parler pour l’instant !
Hamza : t’es sûre ?
Moi : oui, je préfère encore attendre ! Il était trop agressif et toujours aussi méchant, j’aurai trop peur d’être dans la même pièce que lui avec Souleymane, je veux pas prendre ce risque ! 
Hamza : je comprends que tu veuilles attendre, mais n’oublie c’est ton frère un jour ou l’autre il viendra !
Moi : je sais, mais pas pour l’instant ! 

Nous avons passé une très bonne soirée tout les deux, on n’avait plus reparlé de ce qu’il s’était passé avec Abdel. Les jours passent, j’avais eu quelques nouvelles d’Abdel, il avait très mal pris le fait que je ne voulais qu’il vienne chez moi, Ali m’appelait pour me faire part de ce qu’il se passait là-bas et Hamza était très méfiant d’Abdel, je ne serai vraiment l’expliquer. C’était comme s’il sentait qu’il allait faire quelques chose pour nous nuire, je l’avais remarqué mais il l’a dit explicitement par la suite.

Nous sommes à présent samedi matin, Ali était venu pour le weekend, il est arrivé le matin même. Yemma aussi était venu me voir accompagné d’Inès, Iliess et Nabil, les hommes étaient dans le salon et j’étais dans la cuisine avec Yemma et Inès en traine de préparer à manger, et Souleymane était dans le salon avec les hommes. 

Hamza : Lina viens ! 

Je vais le voir dans le salon !

Hamza : on va sortir vite faite chercher quelques choses et on revient à l’heure pour manger !
Moi : d’accord pas de soucis !
Hamza : Inès garde le petit et laisse-les continuer à préparer à manger !
Inès : ok pas de problème !

Les hommes sortent et nous voilà qu’entre femmes à la maison, j’avais quand même gardée un voile sur ma tête (mais on voyait mon cou), c’était devenu une habitude quand j’avais des gens chez moi ! Inès était donc partie dans notre chambre avec Souleymane et elle s’amusait avec lui pendant que j’étais dans la cuisine avec Yemma en traine de parler de tout et de rien. 

On a sonné à la porte, Yemma me dit qu’elle va ouvrir. J’étais encore dans la cuisine mais je l’entends parler avec un homme. Je prête un peu plus attention à la voix et m’approche en même temps. J’avais reconnu sa voix, Ya Rabbi comment il a fait pour me retrouver ! Abdel était sur le seuil de ma porte en traine de parler avec Yemma !

Yemma : oui weldi !
Abdel : elle est là Linda ?
Yemma : tu es qui ?
Abdel : khalti je dois la voir c’est urgent ! 

J’avais peur qu’il fasse quelques chose à Yemma je me suis donc avancé vers la porte pour lui faire face ! J’étais à présent en face de lui, nos regards se sont croisés. J’ai cru que j’allais mourir sur place juste à cause de son regards, il était noir, je pouvais lire toute la haine qu’il avait envers moi ! Il est entré sans qu’on lui demande et il s’est approché de moi !

Abdel : alors comme sa je suis un bouffon pour que tu veux pas me voir !
Moi : Abdel ! 
Abdel : TA GUE*** !!

Il m’a foutue une baffe à ce moment, j’étais tétanisée ! J’avais tellement peur pour Souleymane qui était dans la pièce d’à côté. Je regarde Abdel dans les yeux, et je sentais mes larmes montés …

Abandonnée, j'ai du faire face à ma destinéeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant